GénéInfos

Salon des seniors : des invitations à gagner

A proximité du bricolage, du jardinage et de tous les loisirs en vogue, la généalogie aura toute sa place au prochain Salon des Seniors. La Revue française de Généalogie et le CDIP, éditeur du célèbre logiciel Généatique, tiendront un stand lors de cette manifestation, organisée dans un mois, du 26 au 28 mars 2009, à Paris Expo - Porte de Versailles. Le généalogiste professionnel Jérôme Malhache répondra aux questions de visiteurs, curieux de débuter ou de débloquer leurs recherches.

Nous offrons une invitation (pour deux une personnes) aux 40 premiers internautes qui enverront leurs coordonnées postales à [email protected]. (MAJ 28/02/2009 : Toutes les invitations sont distribuées).

A la recherche d’une famille juive décimée en Pologne

Françoise Milewski est originaire d’une famille juive polonaise quasi-anéantie dans les camps d’extermination durant la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 1980, la question identitaire se pose à elle par l’intermédiaire de ses enfants, ne pouvant pas réaliser un arbre généalogique complet à l’école. Aussi, elle alla interroger son père et nota tout dans un cahier. Quelques années plus tard, elle décida d’entreprendre des recherches sur sa famille, l’amenant également à une recherche historique sur le quotidien de ses ancêtres, dans les shtetlekh, bourgades juives d’avant-guerre en Pologne.

Et, de cette expérience, elle en a fait un livre : durant tout l’ouvrage, nous suivons ses pérégrinations dans les archives allemandes, israéliennes, françaises, américaines, etc. Outre la description d’une méthodologie, nous sommes touchés par son écriture. Elle parvient à restituer l’atmosphère des shtetlekh, nous suivons avec attention l’histoire de ses parents morts ou survivants, et leur itinéraire à travers le monde.
Le dernier chapitre est essentiel sur la transmission de cette mémoire. Nous voyons le cheminement de l’auteur. Au départ, cela ne devait être qu’un mémoire familiale, qui devint un livre édité à compte d’auteur pour ses proches. Et ce « livre », comme elle le dit, obtint le prix « mémoire de la Shoah » (prix attribué par la Fondation Jacob Buchman sous l’égide de la Fondation du judaïsme français). Aussi, elle ressentit la nécessité d’éditer cet ouvrage afin de partager son parcours et ses recherches aux personnes ayant des cas similaires.
Cette expérience s’accompagne également d’un site Web présentant la méthodologie et les ressources disponibles, ce qui en fait déjà le site le plus complet sur la question. Une très belle initiative et un témoignage indispensable pour les générations futures.

Un livre de souvenir. A la recherche d'une famille juive décimée en Pologne de Françoise Milewski (La Découverte, 2009).

80.000 Poilus à exhumer : plus de polémique !

GénéInfos s'en était douté : cette histoire de 80.000 Poilus à exhumer a levé une belle polémique. Le soufflé étant retombé, nous pouvons revenir sur le projet évoqué dans un article de L’Est Républicain, et sur la pétition qui s'en était suivie (et qui est aujourd'hui stoppée). La réaction a en effet été vive après la révélation que le département de la Meuse envisageait de faire appel à des archéologues pour exhumer les 80.000 Poilus du champ de bataille de Verdun.
Dans une lettre rendue publique, Serge Barcellini, directeur de la mission Histoire du Conseil général de la Meuse a voulu lever tout malentendu sur l'interprétation de ses propos : "Il n’a jamais été envisagé de mettre en place l’idée saugrenue qui consisterait à labourer tout le champ de bataille pour retrouver les corps des combattants disparus", explique t-il. Ce qui était évoqué, c'était d'identifier les 20 à 50 corps retrouvés chaque année sur les champs de bataille de la Meuse afin de permettre aux familles et au public de leur rendre hommage. Or actuellement, les corps découverts sont enlevés et inhumés dignement, mais sans rechercher leur identité. Dans le projet, les archéologues seraient mis à contribution pour examiner tout le matériel autour des corps et en particulier rechercher les plaques d’identité.
"Mais cela nécessiterait la signature d’une convention entre le ministère de la Défense et le ministère de la Culture et une réunion a simplement permis d’étudier la faisabilité d’une telle convention", poursuit-il. "La passion de la généalogie en France conduit de nombreux Français à rechercher l’aïeul qui s’est battu pendant la Grande Guerre (...) L'idée centrale est d'épauler cette passion d’enracinement familial. Il est proposé de mettre en ligne sur le portail du ministère de la Défense les 8,5 millions de fiches d’état signalétique des services des combattants de la Grande Guerre. Chaque français pourra « tout savoir » sur son aïeul combattant et… sera tenté de venir découvrir le lieu où il a combattu".
A propos du nombre de corps, Serge Barcellini révèle des chiffres surprenants : "80.000 corps encore inhumés sur le champ de bataille est une pure approximation. En fait, nous pouvons considérer qu’environ 800.000 corps de combattants de toutes nationalités n’ont pas été retrouvés sur le sol français".
Enfin, on l'aura compris, il y a derrière la politique de mémoire de la Meuse, un contexte touristique tendu. La concurrence est rude et va encore s'accentuer entre sites commémoratifs des champs de bataille. Aussi, la Meuse projette de demander l’inscription des champs de bataille de la Grande Guerre en Europe au patrimoine mondial de l’Unesco et de mettre en ligne un maximum de données. Sont concernés, les 8,5 millions de fiches d’état signalétique déjà évoquées, en 2011, 4 millions de fiches américaines et des millions de fiches allemandes, mais aussi les recensements des communes meusiennes en 1911 pour "favoriser le ré-enracinement des descendants de la Meuse qui habitent aujourd’hui sous d’autres cieux". De quoi bien sûr réjouir les généalogistes...

Comment retrouver le dossier d'un ancêtre cheminot ?

Ce mardi, Henri Zuber étant l'invité du chat mensuel organisé par La Revue française de Généalogie et Genealogie.com (découvrez le compte-rendu ici). Les internautes ont pu l'interroger en direct sur les méthodes de recherche et les ressources disponibles dans les archives d'entreprise. Il a notamment donné un grand nombre d'informations sur les dossiers et le parcours des cheminots, sujet plutôt aisé pour ce directeur du service Archives et Documentation de la SNCF.

Henri Zuber a ainsi rappelé que le lieu de recherche à privilégier se situe à Béziers : "Le Centre des archives est très complet pour les dossiers de cheminots du XXe siècle. Il est assez lacunaire pour le XIXe siècle, mais on peut avoir de bonnes surprises. [...] Le dossier le plus ancien que nous conservons est celui d'un agent du Paris-Orléans, né en 1789." D'après l'intervenant, ce site dispose également des archives des agents des chemins de fer en Afrique-du-Nord avant l'Indépendance de l'Algérie ou la fin du protectorat en Tunisie et au Maroc.

Les démarches peuvent s'effectuer sur place (sur rendez-vous) ou par correspondance, en donnant le nom et l'année de naissance (si elle est connue) de la personne recherchée. Même si le cheminot a régulièrement changé de lieu d'affectation dans sa carrière, "l'une des particularité des dossiers d'agents des compagnies ferroviaires, c'est qu'il existe un dossier unique", a souligné Henri Zuber. Si l'accès à ces archives publiques reste libre, les demandes de recherche et de reproduction de documents sont payantes.

Il existe un deuxième centre d'archives, situé au Mans. C'est vers cette structure que le directeur du SARDO de la SNCF a orienté une internaute qui l'interrogeait sur la maison de garde-barrière de sa grand-mère. Pour vous aider dans vos premières démarches, l'Association pour l'histoire des chemins de fer en France présente, sur son site Internet, un guide des fonds conservés (cliquez ici).

Coordonnées :
- Centre d'archives multirégional de la SNCF (Béziers), Avenue du lieutenant Pasquet, Cour Sernam, 34500 Béziers, tél. 04 67 49 61 35 et 04 67 49 61 38, courriel : [email protected]
- Centre d'archives historiques de la SNCF (Le Mans), 2 avenue de Bretagne, 72100 Le Mans, tél. 02 43 21 74 65, fax : 02 43 21 74 86, courriel : [email protected]

Photo : Bannière de Sancy (41) relevée par le Cercle généalogique des Cheminots.

Les archives diocésaines d'Oran transférées dans la Drôme

Pour combler les lacunes de l'état civil de l'Algérie française (lire notre note ici), les actes catholiques peuvent se révéler de véritables atouts pour le chercheur ayant des ancêtres dits européens. Et pas la peine de traverser la Méditerranée, car les archives diocésaines sont progressivement transférées dans des communautés religieuses, en France.
D'ici la fin du mois de février 2009, les Dominicaines de Taulignan, dans la Drôme, conserveront les fonds du diocèse d'Oran ; selon l'association Généalogie Algérie Maroc Tunisie, elles pourront ainsi renseigner les généalogistes à la recherche d'actes de baptême, de bénédiction nuptiale ou de sépulture.

Elles emboîtent ainsi le pas des soeurs Clarisses, installées à Aix-en-Provence, qui aident depuis plus d'un an les généalogistes à la recherche d'actes catholiques du diocèse de Constantine (lire notre note du 4 juillet 2007). Leurs consoeurs nîmoises conservent de leur côté les archives d'Alger, tandis que celles de Laghouat sont restées sur place.

Le monastère des Dominicaines n'assurant pas d'accueil sur place, les demandes doivent être adressée par courriel postal ou électronique. Les Dominicaines facturent 10 € par acte de catholicité et 20 € de l'heure pour les demandes qui relèvent de recherches généalogiques.

Coordonnées : Archives du diocèse d'Oran, secrétariat du monastère des Dominicaines, 26770 Raulignan, courriel : [email protected]

Image extraite du site Internet du monastère des Dominicaines de Taulignan.

Retrouvez un ancêtre décoré dans "Les Fastes de la Légion d'honneur"

Jean-Pierre Mir aime les décorations, toutes les décorations françaises. Ce qui lui vaut une belle collection de médailles, mais surtout une belle expertise sur le sujet. Les internautes en ont eu encore la preuve lors du récent chat, organisé par La Revue française de Généalogie et Genealogie.com. Jean-Pierre Mir a répondu du tac au tac aux nombreuses questions soumises. Il a notamment évoqué, à plusieurs reprises, un ouvrage fort méconnu et pourtant fort utile aux chercheurs ayant des ancêtres légionnaires : Les Fastes de la Légion d'honneur.

Les dossiers des décorés nommés ou promus dans l'Ordre de la Légion d'honneur entre 1802 (date de la création de l'ordre) et 1954 sont conservés aux Archives nationales. Des références que le généalogiste peut retrouver sur Internet dans la base Leonore (cliquez ici). Mais ce fonds n'est pas complet, notamment pour les légionnaires du Premier Empire, dont les dossiers ont été presque entièrement détruits à la Restauration ; seuls ont été préservés ceux des membres ayant prêté serment à Louis XVIII. De la même façon, en 1871, au moment de la Commune, un certain nombre de dossiers a été perdu. Et c'est là que Les Fastes de l'Empire peuvent se révéler d'un précieux secours.

Cet ouvrage, réalisé par souscription au cours des années 1844 à 1847, par MM. Liévyns, Verdot et Bégat, se compose de cinq volumes, qui réunissent et classent tous les membres de l’Ordre de la Légion d’honneur depuis la première promotion du 1^er vendémiaire de l’An XII à la promotion du 25 fructidor de l’An XII. On trouvera un sixième ouvrage, traitant les nominations des légionnaires étrangers, qui n’étaient pas tenus de prêter serment comme les légionnaires nationaux.

L'ouvrage peut être consulté aux Archives nationales, à la bibliothèque du Service historique de la Défense et sur Gallica, la bilbiothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France.

Photo : Page d'accueil du site Internet de la base Leonore.

Mille ans d’histoire de l’arbre généalogique en France

Conservateur de la bibliothèque municipale d'Angers (49), Marc-Edouard Gautier nous avait déjà gratifiés, en 2007, d'une excellente exposition intitulée "A l’ombre des familles, 1000 ans d’arbres généalogique". De cette présentation, il en a réalisé un ouvrage sur les "Mille ans d'histoire de l'arbre généalogique en France".

Riche d’une iconographie exceptionnelle, avec de nombreux documents inédits, ce livre aborde l’évolution du concept et du dessin de l’arbre généalogique à travers les siècles (du IX^e au XIX^e siècle) : autour de l’an Mil, l’usage généalogique se renouvelle et se diversifie (dévotion, légitimité du pouvoir, au service de la réforme du mariage) sans oublier l’héritage antique et biblique. L'auteur énumère ensuite certains types d’arbres (de droit, de connaissance, de Jessé). Puis, arrive la période charnière (du XII^e au XV^e siècle) où s’affirme la pratique généalogique sous différentes formes (l’affirmation des origines et du droit, les chroniques et l’enseignement de l’histoire) et où une mise en ordre graphique apparaît. Ainsi, le XVI^e siècle devient le triomphe de l’arbre généalogique, avec en point d’orgue la généalogie comme discours politique public. Enfin, il décrit les mutations modernes en soulevant plusieurs questions : les enjeux sociaux, entre professionnalisation et loisir érudit, la mise en place d’une codification graphique, et le rôle de la généalogie envers l’histoire.

Au final, Marc-Edouard Gautier nous offre un très beau livre, digne d'intérêt, car il est toujours nécessaire de connaître l’histoire de toute chose : la pratique généalogique contemporaine s’explique aussi par son histoire. Cet ouvrage complète à merveille celui de Christiane Klapisch-Zuber (L’Arbre des familles, éditions De La Martinière, 2003) pour l’iconographie, et celui de Germain Butaud et Valérie Piétri (Les Enjeux de la généalogie, éditions Autrement, 2006) pour le texte.
Le petit plus ? L’ouvrage est accompagné d’un document exceptionnel et inédit : la représentation intégrale en taille réelle de la généalogie des rois de France datant de 1583 (dépliant de six mètres de long, illustré au recto et commenté au verso).

Mille ans d’histoire de l’arbre généalogique en France de  Marc-Edouard Gautier (éditions Ouest-France).

Vos questions sur le parcours professionnel de vos ancêtres

Comment retracer le parcours professionnel d'un ancêtre ? Quels documents sont disponibles dans les archives publiques, mais également dans les archives d'entreprise ? Cheminots, postiers, instituteurs, ouvriers, employés... chacun a laissé un certain nombre de traces de ses longues années au travail.

Directeur du Service Archives Documentation (SARDO) de la SNCF et vice-président de la section Archives économiques et d'entreprise de l'Association des archivistes français, Henri Zuber répondra en direct aux questions des internautes et les guidera dans leurs recherches, ce mardi 17 février 2009, de 17h à 18h, à l'occasion du chat mensuel, organisé conjointement par La Revue française de Généalogie et Genealogie.com.

Vous pouvez dès à présent lui poser vos questions, en vous connectant sur l'espace du "Rendez-vous généalogique" sur le site Internet www.genealogie.com.

La mort vous intéresse ?

Vous avez rendez-vous avec la mort, du moins telle que nos ancêtres la vivaient aux siècles derniers. Ce sujet, assez tabou dans notre société, bénéficie de deux expositions et de l'édition d'un ouvrage remarquable pour mieux en connaître les causes, les rites et les acteurs.

Les Archives de Paris nous avaient déjà gratifiés, à l'automne 2008, d'une exposition intitulée « La mort s'archive aussi ». Les visiteurs pouvaient ainsi découvrir des documents originaux issus des nombreuses formalités administratives auxquelles la mort donne lieu, de l'état civil aux déclarations de succession. Ils pouvaient également découvrir les équipements mortuaires de la Capitale (cimetières, pompes funèbres, institut médico-légal) et les métiers de la mort.
L'Association d'histoire et d'archéologie du XX^e arrondissement propose une séance de rattrapage, ce jeudi 12 février à 18h30, à la mairie du XX^e arrondissement (salle du conseil), 6 place Gambetta. Juliette Nunez et Gérald Monpas présenteront un diaporama des documents et des lieux parisiens exposés.

Pour ceux qui mènent des recherches plus particulièrement dans cette région, les Editions de l'Atelier ont publié un livre sur l'histoire du syndicat intercommunal funéraire de la région parisienne. Dans cet ouvrage intitulé "La mort, une affaire publique", Emmanuel Bellanger détaille, l'histoire de la pompe funèbre et des cimetières, avec une belle iconographie à l'appui.

Plus à l'Est, les Archives municipales de Strasbourg s'intéressent également à ce sujet. Du 22 février au 19 juin 2009, elles exposent plus de 200 documents et objets. Elles organisent aussi des visites de cimetières et des conférences dont une de Gérard Leser, le dimanche 22 mars à 15h, sur les "Rites, coutumes et croyances autour de la mort en Alsace".

La Corrèze étoffe sa collection d'archives en ligne

Les Archives de la Corrèze ont opté pour une mise en ligne progressive de leurs fonds, "au fur et à mesure des opérations de numérisation". Et la fournée de ce début d'année est plutôt alléchante, avec l'ouverture à la consultation des registres paroissiaux et d'état civil de 90 communes supplémentaires, ainsi que de nouvelles séries comme les listes nominatives de recensement de population, les tables alphabétiques des décès (puis des successions et absences) ou encore les tables alphabétiques de recrutement militaire.

Depuis quelques jours, les généalogistes accèdent ainsi aux actes de naissance, mariage et décès de 190 communes, d'Affieux à Saint-Bonnet-près-Bort. La troisième et dernière tranche, composée du fonds de 99 communes, devrait être disponible début 2010. Elle comprend notamment les registres de villes à forte densité comme Tulle, Ussel ou Brive. Dans ce dernier cas, les Archives départementales privilégient la complémentarité avec les Archives municipales biterroises, qui envisagent une mise en ligne prochaine de leur propre collection.
Les Archives de Corrèze ont profité de cette opération pour ouvrir les vannes et donner accès aux actes de 1882 à 1902, jusqu'à présent consultables uniquement en salle de lecture. Pour faciliter la recherche, les généalogistes peuvent toujours feuilleter les tables décennales, de l'an XI (1802) à 1902 et contribuer à l'indexation des documents, pour le plus grand bonheur des internautes suivants.

Les plus curieux trouveront des indications supplémentaires dans les autres séries en ligne :

• Les listes nominatives de recensement de la population (de 1906 à 1931), dressées de manière systématique tous les cinq ans (sauf pendant les années de guerre). Elles indiquent, pour chaque commune, par rue et par foyer, les nom et prénom des habitants, leur profession, leur place dans le ménage (chef de famille, épouse, fille, fils, domestique,...) et, selon les années, l'âge ou l'année et le lieu de naissance, la nationalité.
• les tables alphabétiques de recrutement militaire (de 1865 à 1936) des deux bureaux situés à Tulle et à Brive. Le chercheur peut ainsi repérer à distance le nom d'un ancêtre et le numéro matricule de sa fiche signalétique, conservée dans l'un des registres de matricule, consultable pour sa part uniquement sur place. Ces documents recensent, chaque année, tous les jeunes gens âgés de 20 ans qui résident dans le ressort du bureau de recrutement. Ils fournissent des renseignements d'état civil, des caractéristiques physiques, le degré d'instruction, les états de service, etc.
• les tables alphabétiques des décès (à partir de 1790) puis des successions et absences (à partir de 1825), tenus jusqu'en 1940.

L'ensemble de ces fonds numérisés représentent 1,2 millions d'images, dont 95 % sont associées à l'état civil. Ces opérations sont financées par le Conseil général, qui bénéficient d'une subvention européenne.

Site Internet : http://www.archives.cg19.fr