GénéInfos

Aidez les archives en identifiant des photos anciennes

Partout dans le pays, les archives ont besoin d'un coup de main. Êtes-vous disponible pour regarder des photos anciennes et dire si vous reconnaissez des lieux, des événements ou des visages ? Sur le modèle de la participation, venez étaler votre science au profit de tous, car à en croire les appels lancés, on a besoin de votre œil exercé ! Tenez, en Haute-Garonne, voici la demande lancée par les archives départementales. Plus de 1.000 plaques de verre, couvrant le grand Sud-Ouest ou même l'Espagne, ne sont pas légendées. Pouvez-vous aider à identifier ces photographies en indiquant le nom du lieu ? D'autre part, avez-vous déjà rencontré ces vues sous forme de carte postale ? Cette information intéressent les archivistes au plus haut point ! 

Ici, ce sont les archives des Alpes Maritimes qui lancent un appel à identification de photos portant sur 50.000 photos, gravures et dessins de leur département dans leur base "Iconographie". Certaines demeurent mystérieuses. Aidez les à les identifier sur leur compte Flick'r en postant des commentaires. Vous pouvez également vous abonner pour recevoir chaque nouvelle image mystérieuse. Là, ce sont les Archives de l'Ain qui vous met à contribution en jouant à SOS détective ! Venez identifier les lieux et personnes figurant sur les photos du fonds de la famille Cotton, un ensemble exceptionnel de photographies sur plaques de verre de 1850 à 1914. Elles concernent principalement l'Ain, le Jura, les Alpes, la Savoie et le Dauphiné, la Drôme et l'Ardèche, la Provence et la Côte d'azur. 

En Vendée, sur le L@boratoire des Internautes, il y a des dessins d'Adèle Déléard-Chauvin à identifier, une table d'état civil inconnue, des moulins mystérieux, le portrait d'un amiral... Dans la Loire, les enfants peuvent participer au jeu de "avant-après" : les archives de Saint-Chamond  proposent de télécharger une série de photos, l'objectif est d'observer puis de décrire ce qui a changé entre la photo ancienne et la photo récente. Citons également l'album Photos Normandie sur Flickr, en collaboration avec le conseil régional de Basse-Normandie. Cette initiative d'indexation collaborative déjà ancienne, remporte toujours le même succès. Il s'agit d'améliorer les légendes de milliers de photos de la Bataille de Normandie en 1944 (plus de 1000 visites par jour)... 

Des nouvelles de l'Indre en ligne...

La semaine dernière, les archives départementales de l'Indre ont fait un aller-retour très rapide en mettant en ligne un module de consultation de l'état civil ancien et en le retirant après quelques heures. Nous avons voulu en savoir plus et avons interrogé le directeur de cette vénérable institution. Marc du Pouget se désole de cette situation et constate que la technique n'a pas suivi : "avec 49.000 pages vues en une journée, le système s'est affolé et le débit de notre fournisseur d'accès s'est avéré insuffisant. Nous avons dû retirer le module état civil", explique le directeur des archives départementale de l'Indre. Le cadastre, moins demandé, est cependant resté. 

Le développement technique ayant été assuré par les services informatiques du Conseil Général, les archives départementales n'interviennent pas directement dans cette partie purement technique. "Un délai de 1 à 2 mois nous a été annoncé pour la remise en service de ce module", précise le directeur en espérant que les utilisateurs qui ont déjà patienté depuis 2 ou 3 ans ne tiennent pas rigueur de ce contretemps... Pour Marc du Pouget, ce module qui fonctionne correctement sur l'intranet de la salle de lecture pourrait cependant être amélioré. "C'est vrai, la visionneuse est un peu rustique. Il n'y a pas de panier d'impression et sur le serveur, nous avons noté quelques images floues et quelques erreurs d'affichage. Mais tout a été fait en interne, avec les moyens du bord. Ce n'est pas comme si nous avions fait appel à un prestataire extérieur. Ce ne sont pas les mêmes budgets". Rendez-vous donc dans quelques semaines... 

L'état civil ancien de Besançon est en ligne... et indexé

Et hop, une nouvelle commune arrive sur Internet avec un joli panier de provisions à destination des généalogistes : Besançon ! Sur la nappe à carreaux, la ville bisontine nous livre une belle série "spéciale recherche d'ancêtres". Cela commence loin dans le temps avec les registres paroissiaux dont la collection débute en 1543, jusqu'à 1790. La série se poursuit avec l'état civil proprement dit depuis 1791 jusqu'à 1902, agrémenté des tables décennales. Une aubaine dans un département, le Doubs, qui n'a pas encore ouvert de portail pour ses archives départementales. 

Aussi incroyable que cela puisse paraître, TOUS les registres paroissiaux de Besançon ont été indexés et même un bout de l'état civil jusqu'en 1802. En effet, dans les années 1920, les archivistes municipaux avaient entrepris de relever l'identité de tous les baptisés, mariés et enterrés de chacune des 13 paroisses de Besançon. Un travail de titans qui s'est déroulé sur plus de vint ans ! Ces registres tapés à la machine ont été numérisés, puis passés à la reconnaissance optique de caractères pour devenir une base de données en XML. Le tout a été mis en ligne et cet index de 300.000 personnes est interrogeable en tapant simplement un patronyme dans la case du moteur de recherche. Essayez avec un certain Hugo, Victor de son prénom, natif de Besançon... 

Attention, l'indexation va de 1543 jusqu'à 1802 (bien 1802) pour une raison spécifique à Besançon. Malgré l'instauration de l'état civil en 1792, la ville est restée organisée en paroisses encore 10 années supplémentaires. L'indexation s'est arrêtée avec la fin des paroisses. Pour retrouver quelqu'un dans les registres de l'état civil postérieurs à 1802, il vous faudra donc adopter la méthode classique : chercher le nom et le prénom de la personne dans les tables décennales (naissances, mariages et enterrements), puis se reporter aux registres pour retrouver l'acte détaillé. 

Le site Internet Mémoire Vive de Besançon recèlera bientôt d'autres trésors généalogiques : les listes de recensements, déjà numérisées devraient rejoindre les collections dans le courant de l'année, tout comme les listes électorales, en cours de numérisation. En attendant, le portail ratisse beaucoup plus large que les seules archives, puisqu'il regroupe les fonds et présentations numériques de la bibliothèque municipale et des musées de la ville, soit un million d'images. Attention, la bonne adresse du site Mémoire Vive est http://memoirevive.besancon.fr/ (sans www) et l'ancien site n'est plus valable (culture.besancon.fr). 

Merci @gazetteancetres pour sa veille généalogique efficace ! 

Indre : l'état civil ancien est en ligne !

Attendue, souhaitée, espérée par les généalogistes, la nouvelle est enfin tombée : l'état civil ancien de l'Indre est consultable sur Internet ! Au menu figurent les registres paroissiaux et d'état civil depuis les origines (1576 pour les plus anciens) jusqu'à 1902, ainsi que les tables décennales. A cela s'ajoutent les recensements par canton de 1806 et de 1836 à 1901. Parallèlement, vous trouverez les plans cadastraux des communes de l'Indre (1809-1850). 

L'accès à toutes ces ressources est assez original et se fait par une carte du département. Vous pouvez ouvrir différentes portes d'entrée : en cliquant sur l'un des deux menus déroulants, vous accédez à la liste des cantons, puis à la liste des communes. Les deux menus sont utilisables indépendamment l'un de l'autre. L'accès cartographique est également possible. Cliquez sur l'un des cantons de la carte, le menu s'adapte immédiatement et affiche alors la liste des communes de ce canton.

Déroutant, ce module d'accès commun aux registres d'état civil et au cadastre est peu pratique et visiblement pas très stable à l'heure où nous écrivons ces lignes, les erreurs de serveur se multipliant... A voir donc sur le long terme et avec une charge de service importante, mais avec toute l'indulgence que l'on peut avoir pour un développement en interne. Celui-ci est assuré par le service informatique du Conseil Général qui en gère le développement technique et l'hébergement.

Pour rappel, les archives de l'Indre disposent déjà sur leur site Internet de cours de paléographie en ligne, des bases des relevés de mariages effectués par la très dynamique Société Généalogique du Bas-Berry en consultation gratuite au format PDF, du fonds photographique Eugène Hubert, etc. 

Les archives des Hauts-de-Seine ouvrent leur site Web

C'est la surprise du jour ! Le département des Hauts-de-Seine vient d'ouvrir un site Internet pour ses archives départementales. Et il y a 15.000 images de l'état civil en ligne ! Certes, il ne s'agit que des tables décennales du département, mais cela constitue un premier pas, en attendant la suite courant 2012. En effet, le Conseil Général annonce la mise des actes d’état-civil de la période 1793‑1885, soit près de 300.000 fichiers supplémentaires, et de nouveaux articles historiques et expositions virtuelles, notamment sur les archives scolaires.

Les tables décennales numérisées et consultables en ligne concernent 32 des 36 communes des Hauts-de-Seine pour la période de 1793 à 1882. Il manque les quatre communes créées récemment, celles de Malakoff, créée le 8 novembre 1883, Bois-Colombes créée le 13 mars 1896, La Garenne-Colombes, créée le 2 mai 1910 et Villeneuve la Garenne créée en 1927. Le site, rapide d'accès et agréablement présenté, donne également accès à une autre source généalogique : les plans du cadastre napoléonien. Ici, les quatre communes absentes de la rubrique Tables décennales sont bien présentes, les plans de leur ancienne commune de rattachement leur ayant été réattribués sous leur nouveau nom.

Ce nouveau site Internet des Archives départementales valorise les multiples facettes du patrimoine historique des Hauts-de-Seine met également en lumière des dossiers sur les principaux événements historiques du département, comme la participation aux expositions universelles et découvrir par exemple le bilan des opérations archéologiques menées. Le site fait partie du projet Vallée de la Culture initié par le Conseil Général autour du Musée et jardins Albert-Kahn, de la bibliothèque André-Déguine de Nanterre, de la Vallée aux Loups de Chateaubriand, du festival Chorus, du festival de Jazz de la Défense et du site du Domaine de Sceaux.

 

Archives de Seine-Maritime et du Finistère : ce sera mars 2012...

Après le temps des annonces, voici celui de la déception. Les deux prochains sites d'archives qui devaient ouvrir des sites Internet avec état civil ancien ont reporté les dates de lancement. Pour la Seine-Maritime, très attendue, depuis une série d'annonces : "ce sera en septembre, puis à l'automne 2011 et après en janvier 2012", les archives départementales indiquent désormais la date du 7 mars pour le lancement de l'état civil en ligne. Les généalogistes ayant des ancêtres dans ce département sont sur les nerfs, car actuellement, la source de l'état civil est complètement tarie...

Il n'est ni possible de consulter les originaux, ni les images numériques, même sur place, puisque la salle de lecture est en travaux. Après de longs mois de fermeture, la salle multimedia avec les ordinateurs permettant au moins de consulter l'état civil sur place, devrait réouvrir le 13 février prochain. Quand on pense que la mise en ligne des archives avait été annoncée comme étant une mesure pour compenser la fermeture de la salle de lecture principale. La salle a bien été fermée, mais l'état civil numérisé n'a pas été mis sur Internet... 

Autre cas de retard, celui du Finistère. Annoncé lui aussi en janvier 2012, les archives départementales annoncent à présent un lancement avant la fin mars "en raison de problèmes techniques". A suivre donc, en espérant que le mois de mars soit réellement un printemps généalogique dans ces deux départements... 

La Nièvre attaque la mise en ligne de l'état civil

Lancé fin novembre, le site Web des Archives départementales de la Nièvre s'enrichit déjà ! En effet, dans un premier temps, les fonds accessibles étaient plutôt des fonds secondaires ou de complément pour les généalogistes avec tout de même les tables décennales, les recensements, les tables de l'enregistrement, le recrutement militaire, les cahiers de doléances, les déclarations de grossesse du XVIIIe siècle et les premiers documents figurés. Manquait LA source primaire, l'état civil. Elle commence à arriver doucement sur le site depuis ce vendredi 13 janvier. 

Il s'agit des registres de l'état civil postérieurs à 1792, mais cette première vague de mise en ligne est assez limitée. Elle concerne la sous-série 2 Mi, c’est-à-dire les registres microfilmés par les Archives départementales dans les années 1990-2000 en complément de la collection microfilmée par les Mormons (liste complète ici en fichier PDF). Pour cette raison, la période concernée est essentiellement la seconde moitié du XIXe siècle. Suivant les recommandations de la CNIL, les registres postérieurs à 1892 ne sont pas en ligne. La liste complète des documents numérisés et en ligne est téléchargeable ici en fichier PDF. 

Cette première vague d’une mise en ligne sera suivie d'autres tout au long de l’année 2012 pour l’état civil proprement dit (numérisé à partir des microfilms), et en fin d’année pour les registres paroissiaux (numérisés à partir des originaux). 

Les archives départementales de la Marne sont en ligne !

Top départ : 2012 démarre sur les chapeaux de roues pour le Web généalogique ! Après une année 2011 riche en mise en ligne d'archives, voici que la Marne ouvre à son tour un site Internet taillé sur mesure pour la recherche d'ancêtres. Registres paroissiaux depuis le XVIe siècle, tables décennales, registres de l'état civil jusqu'en 1902, recensements de population 1836-1901, cadastre, cartes et plans, le tout en accès gratuit bien sûr. La collection de l'état civil est complète, exhaustive même, puisqu'à chaque lacune des registres de la collection conservée aux Archives départementales, les archivistes sont allés chercher et numériser la collection communale, plus complète. 

Pour couronner le tout, le site est particulièrement ergonomique et lisible. "C'est une première sur un site d'archives départementales, nous avons mis en place un accès cartographique Google Maps pour tous les fonds numérisés et indexés comportant un nom de commune", indique Isabelle Homer, la directrice. La carte permet d'accéder d'un clic à toutes les ressources concernant un territoire communal précis. "Cela fonctionne parfaitement pour l'état civil et le cadastre, la seule limite est pour les plans anciens dont l'étendue territoriale est plus large", poursuit la directrice.

Le module de consultation mis en place par Naoned System (Mnesys) est rapide et fluide. Petite cerise sur le gâteau, toutes les images comportent un lien pérenne -on le voit, il est situé sur l'image elle-même- autorisant des liens vers votre arbre en ligne ou sur votre logiciel. "Même en cas de changement de serveur ou de prestataire, l'adresse de l'image restera la même", promet Isabelle Homer. Avant toute réutilisation (de l'image et non pas du lien), attention à bien lire la licence clic qui n'autorise qu'une utilisation privée et dans le cadre restreint de la famille et exclut Internet. 

Remarquablement architecturé, le site Web des archives de la Marne regorge de conseils et de rubriques d'aide. Impossible de se perdre ! Un mot sur l'avenir : la mise en ligne des instruments de recherche va se poursuivre, des expositions virtuelles vont rejoindre le site. Et la presse ancienne en ligne, au fil de sa numérisation devrait suivre le même chemin. 

Savoie et Meurthe-et-Moselle : deux sites payants devenus gratuits !

La généalogie en 2012 commence sous de bons auspices, puisque depuis le 1er janvier, les archives départementales de la Savoie et celles de la Meurthe-et-Moselle sont passées au Web gratuit ! Ainsi tombent deux des trois départements qui avaient choisi de faire payer les généalogistes pour consulter l'état civil ancien numérisé sur Internet.

Pour rappel, la Savoie avait été le premier département français à ouvrir un site Internet dès avril 2003 avec l'intégralité de ses registres paroissiaux et d'état civil en ligne, suivi de très près par la Mayenne en mai 2003. Les politiques de mise en ligne des deux départements, très divergentes, avaient surpris le monde généalogique, puisque la Mayenne avait opté dès le départ pour le tout gratuit, tandis que le département savoyard avait inauguré un système de paiement peu populaire pour accéder à l'état civil et aux registres paroissiaux. Les prix assez agressifs avaient quand même été baissés en 2006, faisant bondir d'un coup le nombre de consultations...

Sur cette question de l'accès payant, la grogne des généalogistes et les pétitions de protestation ont toujours pesé sur le débat. En juin 2008, quand la Meurthe-et-Moselle avait à son tour choisi cette solution payante, sa directrice s'en était justifié au micro de Jean-Louis Beaucarnot, alors sur Europe 1. Du coup, en novembre 2009, quand le Calvados avait rejoint le mouvement des archives en ligne payantes, la mise en ligne s'était faite en catimini, sans annonce préalable, en toute discrétion... Le Calvados reste donc le dernier des départements à faire payer les généalogistes. La pétition réclamant la gratuité a déjà recueilli 3.481 signatures à l'heure où nous écrivons ces lignes... 

NDLR : le site des archives de la Meurthe-et-Moselle est en panne et affiche depuis le 2 janvier après-midi le message suivant "Le site rencontre actuellement un problème technique, veuillez nous excuser de la gêne occasionnée". Nous vous tiendrons au courant de l'évolution de la situation.

MISE A JOUR : Pour reprendre votre consultation d'acte en Meurthe-et-Moselle, c'est ici : http://www.archinoe.fr/cg54/registre.php En attendant la réparation du site officiel.

MISE A JOUR : Le site est redevenu opérationnel.