Le site comporte également des centaines d'instruments de recherche et 130.000 notices de bibliothèque. La visualisation est optimisée pour tous les types d'écrans, ordinateurs, tablettes et smartphones.
Le site comporte également des centaines d'instruments de recherche et 130.000 notices de bibliothèque. La visualisation est optimisée pour tous les types d'écrans, ordinateurs, tablettes et smartphones.
Les archives de Saône-et-Loire étoffent leur offre en documents numérisés avec la mise en ligne d'une base de données sur les registres matricules. Certes, tout n'est pas encore consultable, loin de là, l'opération de numérisation étant toujours en cours, seules les années de recensement 1882 à 1899, et 1901 à 1913 (à l'exception de Mâcon 1913, vol. 2 et 3) sont actuellement en ligne. Pour les autres années vous pouvez en demander la reproduction. Mais il s'agit quand même d'une intelligente combinaison entre ce qui est visible sur le site et ce qui n'est pas encore numérisé.
Le portail propose aux généalogistes une recherche en deux étapes. D'abord la requête porte sur le nom d'un aïeul en interrogeant simplement la base de données établie à partir des noms figurant dans les tables alphabétiques de 1867 à 1940. Ces tables ont en effet été indexées et deux cas se présentent ensuite : soit la fiche matricule militaire recherchée est en ligne et vous la visualisez directement en un clic, soit elle n'est pas encore passée sous les scanners et vous pouvez, là aussi en quelques clics, accéder au formulaire de demande de reproduction d'un feuillet individuel.
Attention, cette demande est payante : 5,30 € par feuillet individuel frais de port inclus. Pensez à joindre l'attestation de décès du soldat concerné, sinon, les éventuelles mentions médicales seront masquées (et le document perd pas mal de son intérêt aussi), si le soldat est né depuis moins de 120 ans, sauf si celui-ci est décédé depuis plus de 25 ans, ce qui est fort probable... Autre détail, lisez bien les informations sur la disponibilité des registres, car beaucoup d'entre eux sont soit en cours de numérisation, soit en cours de restauration.
Les archives départementales de Charente-Maritime viennent de mettre en ligne une première série de registres matricules. Il s'agit des fiches matricules des classes 1900 à 1914. Pour les classes 1859 à 1899 et 1915 à 1929, il n'y a que les tables alphabétiques. Les classes 1900 à 1903 du bureau de Saintes ne sont pas encore disponibles et seront intégrées ultérieurement.
Ce premier pas, bien qu'un peu frustrant et décevant, selon les mots d'une utilisatrice, ne doivent pas faire oublier les autres contenus d'intérêt généalogique du portail de la Charente-Maritime. Sur le site des archives sont en effet accessibles par le biais d'inventaires en ligne ou par des liens directs :
Tous ces documents numérisés sont accessibles gratuitement en Charente-Maritime, une qualité appréciable dans cette région où le département voisin de la Charente n'hésite pas à faire payer les généalogistes pour consulter l'état civil...
(merci à Histoire de Bouhet pour cette information).
Les archives des Pyrénées Atlantiques viennent de publier sur leur portail les registres du recrutement militaire. Il s'agit des registres matricules des classes 1878 à 1916, ils ont été non seulement numérisés, mais aussi indexés par nom, prénom et par classe d'âge. Pour savoir si votre aïeul a bien fait son service militaire dans les Pyrénées-Atlantiques, il suffit donc de consulter l'application spécialement développée par le Conseil général qui donne accès aux registres de recrutement et aux noms qui y figurent. Les registres numérisés de 1917 à 1921 seront accessibles depuis cette application dans les mois à venir.
Pour faire une recherche, il n'y a donc pas besoin de connaître la date de naissance de la personne concernée, mais uniquement son nom. Mais si le jeune homme n'apparaît pas, avec ce type d'indexation, des requêtes très intéressantes peuvent être menées par exemple par classe d'âge. Les conscrits étant recrutés à 20 ans, la recherche se fait dans la vingtième année après la naissance de la personne recherchée. Une personne née en 1890 appartient à la classe 1910, peut-être a t-elle été inscrite avec une erreur dans l'orthographe et se trouve elle classée à un endroit où vous ne l'attendez pas.
Une fois que le moteur de recherche affiche les résultats de votre requête par ordre alphabétique, il vous suffit de cliquer sur le lien "afficher" ou sur le nom du conscrit pour ouvrir la visionneuse qui permet de consulter les images numérisées (plus de 200.000 images indexées). Plusieurs réglages permettent d'affiner l'affichage et facilitent la lecture (déplacement, zoom, etc.). Vous pouvez également imprimer ou enregistrer une image ce qui a pour effet de créer un fichier PDF à insérer où vous voulez : sur un site Web, dans un arbre généalogique, sur votre logiciel...
Que de bonnes nouvelles pour la généalogie dans les Ardennes ! Le portail des Archives départementales des Ardennes vient d'être entièrement renouvelé. Sur le fond, c'est l’ensemble des contenus qui ont été actualisés : mise à jour du cadre de classement, de la base de données, des publications, des activités culturelles, de l’iconographie, etc. Les généalogistes n'ont pas été oubliés puisque des vues manquantes des registres paroissiaux et d’état civil ont été intégrées, par exemple l'état civil de l'arrondissement de Sedan des origines à 1890 et la presse ancienne avec la collection du Petit Ardennais de 1880 à 1909. Dans l'avenir, le site pourrait accueillir des périodes plus récentes de l'état civil et des registres matricules, un module d'indexation collaboratif est à l'étude.
Sur la forme, le portail des archives départementales des Ardennes change avec le passage à la version 3 de l'interface Arkothèque (qui permet aux archivistes de gérer le portail et aux utilisateurs de voir les images numérisées). Le changement est particulièrement visible grâce à une mise en page modernisée, plus fluide et plus dynamique et surtout avec la nouvelle visionneuse, compatible avec tous les navigateurs, tous les systèmes d'exploitation et aussi tous les types d'écrans, du plus petit au plus grand.
Un système de volets dépliables et repliables permet d'effectuer tous les réglages sans gêner la consultation. La navigation par lot autorise aussi à changer de registre directement depuis la visionneuse sans avoir à repasser par le formulaire de recherche. Enfin la navigation par vignette pré-charge les pages précédentes et suivantes afin d'accélérer l'affichage.
Le site Web des archives des Ardennes propose depuis 2009 un ensemble de documents d'intérêt généalogique, allant des registres paroissiaux et d'état civil jusqu'à 1890 incluant les tables décennales, les registres matricules, les tables de succession et absence, le cadastre, des cartes postales et affiches anciennes. L'actualité du site est à suivre sur le compte Twitter des AD08.
Plus clair, plus fluide aussi, le site Web des archives départementales de Meurthe-et-Moselle vient d'être profondément remanié, remplaçant une version en ligne depuis 2005. L'interface technique a été actualisée, mais du côté visible par les usagers, c'est aussi toute la charte graphique qui a été modernisée aux couleurs du département et enrichie de nombreuses illustrations.
L'organisation de la page d'accueil propose au visiteur plusieurs accès :
Les généalogistes pressés bénéficient d'un accès direct aux instruments de recherche en ligne et également aux archives en ligne (à gauche dans Vos recherches). Pour la Meurthe-et-Moselle, il s'agit des actes paroissiaux et d'état civil, accessibles également par un lien direct en cas de panne du site Web.
Fin février 2014, les Archives départementales de la Loire ont mis en ligne les registres matricules du recrutement militaire de 1865 à 1921. La Loire rejoint ainsi la carte des départements qui proposent cette source incontournable de la recherche sur les appelés du contingent engagés dans le premier conflit mondial, au moment où l'on commémore le Centenaire de 1914-1918.
Ces registres répartis en plus de 400.000 images contiennent les fiches matricules de tous les soldats ligériens qui ont combattu pendant ce conflit répartis dans les trois lieux de recrutement militaire de Saint-Etienne, Montbrison et Roanne. Cette publication sur Internet est le fruit de trois années de travail de restauration et de numérisation des "états signalétiques", c'est-à-dire les informations concernant chaque appelé du contingent : décision du conseil de révision, détail des services, corps d’affectation, campagnes, blessures et citations, décorations.
Ici dans la Loire, la période proposée à l'étude des généalogistes, historiens et chercheurs est vaste : depuis l'invention de la conscription en 1865 jusqu'à 1921. Comme chaque conscrit est appelé à l'âge de ses 20 ans, les fiches matricules concernent les hommes nés dès 1845, une époque où le service militaire obligatoire dure 6 ans. Cependant il s'agit à cette époque d'un tirage au sort et il est possible de se libérer de cette obligation en payant une taxe. La méthode du remplacement prend fin à partir de 1872, tous les hommes effectuent désormais leur service militaire.
Les registres matricules ne font pas que retracer la carrière militaire d'un conscrit, ils apportent également des informations très utiles aux généalogistes en signalant par exemple l'état civil complet de l'appelé, ses adresses successives, son degré d’instruction, ses antécédents judicaires et condamnations. Le physique de l'appelé est également décrit avec sa taille, la couleur de ses cheveux, ses sourcils et ses yeux ainsi que la forme de son front, son nez, sa bouche, son menton, son visage.
Des hommes de renom nés dans la Loire peuvent ainsi être retrouvés dans leur engagement militaire. Jean Puy (1876-1860) peintre né et recruté à Roanne a ainsi été un « chef d’équipe d’un dévouement absolu malgré une santé délicate fait preuve de la plus grande énergie (...) malgré un très violent bombardement et une attaque ennemie ». Geoffroy Guichard (1867-1940), recruté à Montbrison en 1887, a fait un an de service actif au 139e régiment d’infanterie. Il est devenu sergent et a obtenu « la note Très bien aux examens de fin d’année ».
Le délai de mise en ligne des registres matricules, fixé à 1921 par la CNIL, ne permet pas de consulter le profil de l'écrivain Jean Guitton (1901- 1999). Mais en salle de lecture, les fiches sont consultables jusqu'en 1940 et l'on apprend que l'écrivain a été appelé lors de la classe 1921, recruté à Saint-Etienne, après son cursus à l’École normale supérieure, mobilisé le 25 août 1939, fait prisonnier le 21 juin 40 et libéré en 1945.
Sur le site Internet une page « en savoir plus sur les registres matricules » a été conçue pour aider les chercheurs à accéder aux images en ligne et à les exploiter. Cette opération a été menée grâce au financement du Conseil Général de la Loire, soutenu par des subventions du ministère de la Culture. Le site propose d'autres fonds d'intérêts généalogique. Concernant les individus, vous trouverez les registres paroissiaux (depuis 1469) et d'état civil (jusqu'à 1909), les tables décennales (de 1792 à 1902, les recensements de population (1810-1911), des portraits de la collection Chaleyer.
Concernant les communes et les territoires, sont proposés le cadastre napoléonien, des cartes postales, un atlas, des inventaires des biens des Eglises (1906). Enfin, concernant l'histoire militaire, le site propose des photos et correspondances de la Grande Guerre, les registres matricules militaires, les archives de la Loire participent à la Grande Collecte de 1914-1918. Un fonds de la presse ancienne est par ailleurs disponible. L'accès est bien évidemment gratuit.
Vers la fin de l'été 2014, c'est une annonce un peu vague, mais quand même intéressante concernant la mise en ligne des tables décennales et des registres paroissiaux de la Corse-du-Sud. En effet, le portail des archives pourrait accueillir après septembre 2014 les tables décennales et les registres paroissiaux qui sont déjà accessibles en interne.
Vous pouvez déjà consulter en ligne les listes nominatives des dénombrements de population pour toute la Corse de 1818 à 1911 (le lien direct est difficile à trouver, le voici), les plans du cadastre napoléonien (également pour toute la Corse, le lien direct est ici), les registres matricules du recrutement militaire (1859-1911) et les registres de la Garde nationale mobile (1865-1870).
Un autre fonds d'intérêt généalogique est également annoncé, les tables de successions et absences de l'enregistrement, avec une date plus incertaine.
Liens et petit résumé corse pour bien comprendre :
En Moselle, ce sont déjà tous les actes paroissiaux qui sont disponibles sur Internet depuis de nombreuses années. Mais l'élan de publication de l'état civil post révolutionnaire reste figé. Après la mise en ligne récente des tables décennales, les actes eux mêmes ne devraient pas arriver sur le portail avant 2015. Aux archives départementales, on indique que "le plan pour l'état civil du XIXe siècle est en veilleuse, car nous attendons les modifications législatives et les recommandations à venir de la CNIL".
Pourquoi cette pause puisque la CNIL a déjà rendu de nombreux avis favorables à la mise en ligne ? Tout simplement parce que le Conseil Général de Moselle envisage "des partenariats avec des opérateurs privés" et attend les clarifications législatives ou de la CNIL sur ce sujet. Dans l'attente d'un partenariat, il n'y aura rien en 2014 pour l'état civil, car "nous devons également régler un problème informatique".
Cela n'empêche pas le projet de mise en ligne de l'état civil d'avancer. Les élus devaient même voter en ce sens courant février 2014, afin dans un premier temps, "de donner des moyens de numérisation pour l'état civil du XIXe siècle".
En revanche, concernant les autres fonds d'intérêt généalogique, la situation va se débloquer en 2014. Les plans cadastraux seront mis en ligne prochainement. Quant aux fiches matricules, la situation est complexe et tient compte des aléas historiques et des redécoupages des frontières du département. Les collections de registres matricules sont peu nombreuses et démarrent à partir de 1893 avec de nombreux lacunes dues aux guerres et aux sinistres. Elles seront cependant publiées sur le site Internet dès la fin du printemps 2014.
Les commentaires récents