Cela devient une habitude de fouiller dans les origines familiales des candidats à l’investiture démocrate pour la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis. Il y a un mois, on apprenait que Barack Obama et Dick Cheney seraient cousins, au huitième degré. L’ancêtre commun, découvert par la femme de l’actuel vice-président, serait un Français, Mareen Devall, arrivé aux Etats-Unis au XVIIe siècle. Le sénateur de l'Illinois, prétendant à la Maison Blanche, met souvent en avant ses origines multicuturelles : son père est originaire du Kenya et sa mère du Kansas.
C’est au tour de son adversaire à l'investiture, Hillary (Rodham) Clinton, de voir son ascendance franco-canadienne, étalée au grand jour. Les deux généalogistes, qui ont mené l’enquête, remontent à Pierre Gagné et Marguerite Rosée, débarqués à Québec au début du XVIIe siècle. Selon William Addams Reitwiesner, employé à la Librairie du Congrès des États-Unis et généalogiste à ses heures, la candidate démocrate serait ainsi cousine avec Madonna, Angelina Jolie, Jean Chrétien (ancien Premier ministre canadien) et, bien sûr, Céline Dion. Retrouvez la généalogie détaillée de la sénatrice de New York et de plusieurs personnalités politiques américaines, comme Barack Obama, sur son site Internet.
Pourtant, comme le souligne Richard Hétu, qui rapporte cette histoire, Hillary Clinton évoque peu cette filiation :
Il est vrai que ses ancêtres français ou canadien-français pourraient nuire à Hillary Clinton. Un de ses rivaux républicains, Mitt Romney, a déjà reçu un document interne l’encourageant à associer la sénatrice de New York à tout ce qui est français. Le texte était intitulé : "Hillary = France".
Le cousinage entre Brice Lalonde, fondateur de Génération écologie, et John Kerry, aurait-il coûté quelques voix au candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2004 ?
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