GénéInfos

Fermeture estivale des Archives départementales

Cet été, près de la moitié des services d’archives départementales ferment leurs portes pour, généralement, une quinzaine de jours. Avant de vous précipiter, à l’occasion de vos vacances, dans les salles de lecture, n’oubliez pas de vous renseigner. D’une manière générale, évitez la journée du lundi 13 juillet.

• En juin. Deux départements picards ouvrent le bal : l’Oise et l’Aisne ferment du 1^er au 15 juin, ainsi que les Pyrénées-Orientales. La deuxième quinzaine est privilégiée par les Ardennes, l’Aude, l’Indre, l’Ardèche et la Meurthe-et-Moselle, deux départements qui rouvrent leurs portes dès le lundi 26. La salle du Tarn sera fermée du 15 au 22 et celle de l’Aveyron, du 22 au 29.

• En juillet. La Dordogne, le Gers, la Gironde, la Haute-Loire, le Nord, le Tarn-et-Garonne optent pour la première quinzaine. Choix similaire pour d’autres départements qui anticipent la fermeture au lundi 29 juin : la Haute-Garonne, l’Isère et la Vienne. L’Eure et les Vosges ferment du 6 au 15 juillet.

• En août. Les Archives du Calvados, du Cher, de l’Ille-et-Vilaine, de la Loire-Atlantique, du Lot-et-Garonne, du Maine-et-Loire, du Rhône, des Yvelines, des Deux-Sèvres, de la Somme, de la Haute-Vienne et des Hauts-de-Seine privilégient la première quinzaine. Le Val d’Oise et le Jura (à confirmer) seront fermés ferme uniquement du 3 au 10. Même régime, du 10 au 16 août, pour les Bouches-du-Rhône, Paris et la Seine-Maritime. Enfin, l’Hérault opte pour la période du 7 au 24.

• En septembre et octobre. La Sarthe annonce une fermeture la première semaine de septembre. La Corrèze prend le relais du 14 au 28 septembre. Suivent Le Lot et l'Aube qui choisissent respectivement la première quinzaine et la deuxième semaine (du 12 au 18) d'octobre. L'Allier ferme le bal en optant pour la deuxième quinzaine du mois.

Statues et théâtres de Paris

Les éditions Acanthe publient deux très beaux ouvrages sur le patrimoine de Paris. Le premier présente plus de 245 statues qui ornent la capitale française. Chacune est datée, présentée et racontée. Elles forment une promenade à travers l'histoire de la ville et de la France.
Les 97 sculpteurs, réalisateurs de ces œuvres, ont droit à une notice biographique. A quoi se rajoute la liste des lauréats du Prix de Rome en architecture (1673-1968), sorte de bourse d’étude pour les étudiants en art.

Le deuxième ouvrage est consacré aux 21 théâtres de Paris : l’Athénée Louis Jouvet, les Bouffes parisiens, les théâtres du Rond-Point, de l’Atelier, des Mathurins, de la Michodière, Déjazet, de la Porte Saint-Martin, du Gymnase-Marie Bell, Montparnasse, de la Gaîté, du Ranelagh, de la Pépinière, de Paris, des Variétés, du Palais-Royal, Fontaine, Saint-Georges, Edouard VII, sans oublier le Palace et la Comédie des Champs-Elysées.
Sur le même principe que celui des statues, chacun bénéficie d'une notice descriptive : l’architecture, l’inauguration, l’historique, les acteurs, les pièces mises en scène, avec une liste des principales oeuvres jouées dans le théâtre.

Deux livres magnifiques grâce aux photographies de très grande qualité, les textes n’étant sans doute pas assez développés. Il est intéressant de connaître l’histoire du patrimoine parisien, surtout concernant les statues. Nous passons à côté tous les jours (ou lors d'une virée printanière) sans se demander le pourquoi de leur présence. Belle initiative éditoriale qui l’espérons donnera des suites.

• "Les statues de Paris" de Jean-Brice Lemal, édition Acanthe, mars 2009, 42 euros.

• "Les théâtres de Paris" de Fabrice de Rotrou et Mathieu Chevalley (photographies), édition Acanthe, mars 2009, 50 euros.

Bilan mitigé pour le congrès national de généalogie

Après l'effervescence du week-end dernier, arrive l'heure des comptes pour les organisateurs du congrès de généalogie. Au regard des précédentes éditions, la fréquentation s'élève à un niveau correct, mais en-deçà des prévisions du Cercle généalogique de la Brie. Résultat : le budget établi autour de 220.000 euros devrait souffrir d'un léger déficit.

Là où l'association espérait 7.500 entrées, les observateurs comptabilisent entre 3.000 (chiffre annoncé sur le blog de la FFG) et 5.000 personnes, exposants et congressistes compris. Essentiellement des généalogistes confirmés, originaires de l'Ile-de-France ou des régions périphériques (Normandie, Picardie, Centre, Bourgogne, Champagne-Ardenne) et adeptes de ce genre de manifestations. Mais où était le grand public ?

L'organisation ne semble pas être en cause. A part la médiocrité de certains repas et des problèmes mineurs de connexion au Wifi (dans les premières heures du congrès), les participants soulignent la qualité de l'accueil et les efforts déployés par le Cercle généalogique de la Brie, épaulé par des étudiants de l'ESIEE et Tourisme 77 (lire quelques notes et commentaires ici et là). "On voulait marquer le coup pour cette 20e édition et les 40 ans de la Fédération", souligne Bernard Lallemant, président de l'association hôte. Une fois encore, le congrès national demeure un temps fort unique pour s'initier à la généalogie, compléter ou débloquer une recherche, enrichir ses connaissances grâce à la variété des conférences programmées. Alors, où est le problème ?

Le lieu ? L'ESIEE offrait un magnifique espace de rencontres, aéré et lumineux, à quelques minutes de Paris (par l'A4 ou en RER). Malgré cet atout, la commune de Champs-sur-Marne (77) reste moins attrayante que la Capitale : il est plus facile de décider, au pied levé, de venir au congrès une journée ou un après-midi au coeur de Paris qu'ailleurs. Le nombre de congressistes était déjà en retrait -324 au lieu de 500, il y a deux ans à Tours ; les organisateurs espéraient compenser avec des visiteurs à la journée, qui auraient profité d'un week-end dans leur famille.

La date ? Les Franciliens, sans doute plus que d'autres, profitent du moindre week-end prolongé pour embrasser les premiers rayons de soleil à la plage ou à la campagne. Bison Futé nous le rappelle assez souvent. Et le pont de l'Ascension n'a pas échappé à la règle, même en période de crise.

La couverture médiatique ? Le congrès et la généalogie ont bénéficié de plusieurs reportages dans les médias nationaux ou régionaux (lire notre note à ce sujet ici), particulièrement le vendredi, premier jour de la manifestation. Mais cette couverture -sans doute tardive-, associée aux annonces sur GeneaNet et dans la presse spécialisée, n'a pas suffi mobiliser les foules.

Le concept ? Le congrès national est largement concurrencé par des salons régionaux ; les généalogistes et les exposants sont de plus en plus sollicités. D'autant plus que l'entrée à ces manifestations locales est généralement gratuite, alors que le visiteur du congrès devait acquitter la somme de 10 euros. Ce tarif n'est-il pas un frein pour attirer le simple curieux ?
Certaines associations ont également grincé des dents à la vue du tarif de location des stands, allant jusqu'à critiquer la démesure de l'évènement et de son budget, voire le manque d'implication de la Fédération française de généalogie. Au final, le congrès est-il organisé pour les adhérents des associations ou pour tous les généalogistes aguerris ou en herbe ?

Parmi les quatre chantiers engagés par la FFG (preuve de son intérêt pour le sujet), dans le cadre de sa réflexion sur l'avenir de la généalogie associative, figure l'organisation des congrès. Alors que deviendront-ils ? Rendez-vous à Roubaix (59) pour le savoir. Les cercles généalogiques d'entreprises y organiseront la prochaine manifestation, sur le thème de "nos ancêtres et le travail", du 3 au 5 juin 2011.

La France généalogique déménage

La rue de Turbigo perd son dernier représentant généalogique. Après la Fédération française de généalogie et la Bibliothèque généalogique, c’est au tour de la France généalogique (anciennement CEGF) de quitter ce quartier parisien. Cette association -l'une des plus anciennes dans ce domaine- s’installe 12 rue Chabanais, dans le II^e arrondissement. Le coût du loyer était devenu trop élevé.

Dans ce local plus restreint, la France généalogique a réussi à caser sa bibliothèque riche de près de 4.000 ouvrages, mais a dû se résigner à demander aux antennes parisiennes des cercles généalogiques qui se réunissaient dans ses locaux de trouver une alternative. Certaines ont opté pour un hébergement à la Fédération française de Généalogie, située à Pantin (93).

L'association, spécialisée dans les recherches à Paris et en Ile-de-France, poursuit son activité d'accueil du public les lundi et mercredi de 14h à 18h. Une permanence téléphonique est assurée tous les jours de la semaine, de 14h à 17h.

Contacts (inchangés) : tél. 01 40 41 99 09, courriel : [email protected], site Internet : www.cegf.org

La présidente chilienne visite le village de ses ancêtres bourguignons

Michelle Bachelet entame une visite officielle de quatre jours en France. Du 27 au 31 mai 2009, la présidente chilienne rencontrera les principaux dirigeants français et de nombreux chefs d'entreprises pour discuter des échanges culturels et commerciaux entre les deux pays (lire le communiqué du ministère des Affaires étrangères ici). Elle profitera aussi de sa venue dans l'Hexagone pour s'offrir une escapade en Bourgogne, sur les terres de ses ancêtres.

Pour retrouver cette racine française, il faut remonter à son arrière-arrière grand-père, l'oenologue Joseph Bachelet, qui a épousé Françoise Lapierre le 8 février 1820 à Pulligny-Montrachet (en Côte d'or), dont six membres de la famille seraient partis pour le Chili en 1869 (une généalogiste, Bernadette Guignot, détaille cette ascendance de la présidente sur GénéaStar). Michelle Bachelet avoue "le poids émotitionnel" de ce voyage, comme le rapporte Christine Legrand, la correspondante locale du journal Le Monde, dans l'édition datée du jeudi 28 mai 2009 : Toute ma vie j'ai grandi en entendant parler de la famille Bachelet de là-bas, dit-elle. Ça illustre les liens traditionnels qui existent entre le Chili et la France".

Ce périple, programmé le samedi 30 mai, débutera par la remise de la médaille de citoyenne d'honneur de la région Bourgogne, par François Patriat, le président du conseil régional. Mais l'essentiel du "pèlerinage" aura lieu Chassagne-Montrachet. Michelle Bachelet dévoilera une plaque sur la maison familiale avant de visiter le village viticole et le château de Chassagne (découvrez les préparatifs de cette visite grâce au reportage d'Anne Berger et de Thieffaine Pfeiffer, diffusé sur France 3 Bourgogne).

(c) José Manuel de la Maza / Gobierno de Chile

AD en ligne : une série de mises à jour

Plusieurs sites Internet d'archives départementales ont récemment complété leurs collections disponibles en ligne ou bien amélioré les outils permettant d'y accéder. Pour l'état civil, saluons l'intéressante mise à jour de la collection du Var avec l'arrivée notamment de la ville de Toulon. L'état civil numérisé comprend maintenant la totalité des actes de la collection du greffe pour les communes de l'arrondissement de Toulon jusqu’à 1912 et pour celles des arrondissements de Brignoles et Draguignan jusqu’en 1902. Une autre mise à jour annoncée pour 2010 concernera les actes des arrondissements de Brignoles et Draguignan jusqu’en 1912 ou 1914 suivant les communes. Les AD du Var ont entamé l'ambitieux projet de compléter l'ensemble des lacunes de cette collection du greffe pour la période antérieure à 1792.
Pour le cadastre, le Lot-et-Garonne est venu récemment rejoindre la liste des départements qui proposent de consulter les plans en ligne. Celui du Lot-et-Garonne a été réalisé de 1808 (cantons de Laplume et de Francescas) à 1849 (canton de Monclar-d’Agenais), numérisé et mis en ligne au début du mois de mai 2009. Rappelons que les tableaux d'assemblage et les plans de parcelle disponibles sur Internet servent simplement à repérer le numéro d'une parcelle. La matrice cadastrale qui comporte entre autres la liste des propriétaires et l'assiette de leur imposition n'est jamais accessible en ligne. L'intérêt de ces plans sur le Web est donc purement artistique et non généalogique...
Saluons également l'évolution technique remarquable pour la consultation en ligne de la presse locale (1848-1938) des Yvelines. Les AD 78 ont lancé en avril une nouvelle interface baptisée Le Kyosque. C'est l'occasion de rappeler la richesse de ces collections si fragiles et pour l'instant peu exploitées et pourtant si intéressantes pour leur vision locale des événements. Le document le plus ancien mis en ligne date de 1848, les plus récents, des années 1930, soit 10.000 pages et 23 titres de presse (La Concorde de Seine-et-Oise, Le Petit Versaillais, Le Journal de Mantes, Le Progrès de Rambouillet et de Dourdan...). Et comme le soulignent les archives départementales, la loi autorise la consultation de documents vieux de "seulement" 70 ans, au lieu des 75 ans pour l'état civil, autant en profiter pour feuilleter vituellement les annonces et autres carnets mondains... L'interface permet de rechercher par mot-clé (par exemple un patronyme) et aussi d'annoter les éléments.
Enfin, au chapitre des nouvelles technologies, n'oublions pas la possibilité d'écouter du son, proposée depuis avril par les archives départementales de la Sarthe. Juste avant la mise en ligne des plans terriers, les AD 72 ont en effet lancé des fonds sonores numérisés. Il s'agit là d'écouter le parler sarthois, en évoquant traditions, musiques, danses et histoire locale à travers des témoignages uniques recueillis par une radio associative de la Sarthe. Une autre façon de retrouver la mémoire rurale...

Premiers échos du congrès de généalogie dans les médias

Ce vendredi 22 mai 2009, RTL a consacré trois bons quarts d'heure à la généalogie dans son émission fétiche des "Auditeurs ont la parole". Pour lancer la discussion, le bien nommé Tony Cousin s'est déplacé au congrès de généalogie pour rencontrer quelques passionnés (reportage et émission à réécouter ici) : Nadine, de l'association Regain, a évoqué les racines de Laurent Gerra dans l'Ain, tandis que Guy, qui est remonté jusqu'au XVI^e siècle, raconte l'histoire de ses deux ancêtres bagnards, lui qui croyait retrouver des ascendants nobles. A l'invitation de Jérôme Godefroy, Jean-Louis Beaucarnot a ensuite répondu aux questions et remarques des auditeurs. La passion pour ce sujet était telle que le second sujet de l'émission est quasi passé à la trappe.

Le congrès de généalogie a également fait la une de la presse... ou plutôt de la revue de presse de France Info. Jean-Christophe Martin commence par cet événement dans sa chronique de 7h12 (à découvrir ici) :

Des passionnés de généalogie qui passent leur temps à mettre en ligne la lignée de leurs ancêtres et à chercher des points communs même très lointains. Et en remontant assez loin, c’est rare de ne pas se trouver au moins un lointain ancêtre commun... Le but de ces passionnés de la généalogie vivante : non pas passer des journées dans les archives et les branches mortes de leurs arbres, mais au contraire agrandir la famille et surtout faire des rencontres... Fini le "Familles je vous hais" de Gide, remplacé par un "cousins je vous aime" avec le renfort d’internet.

Le journaliste fait référence à l'article publié sur une pleine page (en page 9) dans l'édition du jour du Parisien-Aujourd'hui en France (à lire ici en formule payante). Trois beaux articles avec l'incontournable sujet sur la généalogie sur Internet, l'inimitable "Voix express" (où quatre personnes avouent s'être déjà connectées à un site de généalogie, la cinquième n'ayant pas succombé à cette pratique, faute d'un accès à Internet) et le très intéressant portrait d'un généalogiste qui a ainsi retrouvé 103 cousins.

On reparle également d'Internet sur le plateau du 19/20 de France 3 Ile-de-France (séquence à découvrir ici, à 2 mn 30 du début du journal), où Christophe Becker, directeur de GeneaNet, a expliqué l'engouement et la pratique généalogiques.

Le congrès de généalogie se poursuit jusqu'à dimanche soir (lire notre note à ce sujet ici). Encore deux belles journées pour découvrir cette "passion très française" (selon les propos introductifs de Jean-Louis Beaucarnot sur RTL) à travers les médias.

Congrès de généalogie : des conférences à suivre

Le 20^e congrès de généalogie est lancé. Depuis vendredi 22 mai, les visiteurs ont investi les artères de l'ESIEE (situé à Champs-sur-Marne) à la recherche de leurs ancêtres (lire notre note à ce sujet ici). Pour enrichir leurs informations, ces généalogistes peuvent également assister à une ou plusieurs des 63 conférences (d'une durée de 3/4 d'heure).

A suivre particulièrement ce samedi, des communications de collaborateurs à La Revue française de Généalogie. Se retrouvent ainsi successivement dans le grand amphi-théâtre Marcel Dassault :

• à 10h15, Jérôme Malhache qui intervient sur "les dispenses de mariage de l'officialité diocésaine de Paris" ;
• à 11h15, Pierre-Valéry Archassal qui développe un sujet qu'il maitrise à merveille depuis de nombreuses années : "Internet et généalogie : vices et vertus des nouvelles technologies" ;
• à 14h15, Guillaume de Morant qui présente l'actualité de "ADN et généalogie", sujet qu'il vient d'aborder dans un excellent ouvrage aux éditions Autrement (lire notre note à ce sujet ici).

Comme la Belgique est le pays à l'honneur cette année, de nombreuses conférences sont proposées samedi et dimanche à ce sujet. Par exemple, Christophe Drugy aborde, ce samedi à 10h15, un thème peu connu : "Les Etats Belgiques Unis (janvier-décembre 1790)". Une intervention à découvrir, rien que par curiosité.

Signalons enfin, ce dimache 24 mai, l'incontournable intervention de Myriam Provence sur la façon de "retracer l'histoire d'un enfant abandonné" (à 9h15), suivie d'une communication de Madeleine Arnold-Tetard sur une future "fédération des associations familiales et de journalistes familiaux" (à 10h15), à l'origine des nombreuses cousinades qui voient le jour en France (largement évoquées dans un récent numéro spécial de La Revue française de Généalogie).

Si vous préférez les cas pratiques aux interventions publiques, faites un détour par les ateliers de Véronique Tison sur "les raisons qui poussent à rechercher ses racines et les éléments à transmettre" (le samedi à 11h) et de Pierre-Valéry Archassal sur "la paléographie" (le samedi à 14h30 pour les débutants et le dimanche à 10h pour les confirmés).

Conférence de Jean-Louis Beaucarnot : "Qui étaient nos ancêtres ?"

Comme une sorte d'avant-goût au 20e congrès de généalogie (lire notre note ici), Jean-Louis Beaucarnot donne une conférence gratuite le jeudi 21 mai 2009 à 20h45 au grand amphi-théâtre de l'ESIEE : "Qui étaient nos ancêtres ? Quels étaient leur vie et leur décor ?".
Il entraine son public dans un étonnant voyage à travers les siècles, à la rencontre d'un monde oublié. On y découvrira le vrai visage de nos ancêtres -majoritairement des paysans, mais avant tout des croyants-, leur société, avec ses normes et ses rythmes, le temps s'y écoulant au pas lent des chevaux.
Pourtant, du berceau à la tombe, comme de la Chandeleur à Noël, on y retrouvera les bases de notre culture, de l'histoire de la soupe à l'armoire, à l'évocation du sort des enfants trouvés ou des demandes en mariage.

Lieu : Ecole supérieure d'ingénieurs en électronique et électrotechnique (ESIEE), Avenue André Marie Ampère, Rond point Centre de la Terre, 77420 Champs-sur-Marne (pour connaitre les moyens d'accès, cliquez ici).

L'événement du week-end : le congrès national de généalogie

Le 20e congrès national de généalogie s'installe aux portes de Paris, durant tout le week-end de l'Ascension. Du 22 au 24 mai 2009, près de 170 exposants tiendront salon à l'ESIEE de Champs-sur-Marne (77) : toutes les associations se sont données rendez-vous, ainsi que les librairies et éditeurs spécialisés, les concepteurs de logiciels (tels que Hérédis ou Généatique), les éditeurs de bases de données, les généalogistes professionnels, les centres d'archives... pour ne citer qu'eux. De quoi trouver les données ou les outils nécessaires pour compléter une recherche en friche.

En invité d'honneur, les organisateurs ont choisi la Belgique. Et les acteurs de la généalogie se sont véritablement mobilisés pour créer un espace remarquable, consacré à ce pays voisin, au sein du salon. Les visiteurs y trouveront une série de stands pour les guider dans leurs recherches ; le directeur des Archives de l'Etat assurera un conférence pour l'occasion.

Et il ne sera pas le seul. Durant tout le week-end, 63 conférences et communications seront assurées (voir la liste complète ici). Citons, par exemple, "la recherche d'un ancêtre franc-maçon", "Internet et généalogie : vices et vertus des nouvelles technologie", "un secret de famille à l'origine d'un talent : l'histoire d'Hergé" ou encore "retracer l'histoire d'un enfant abandonné".

Le programme ne serait pas complet sans les ateliers d'initiation ou de perfectionnement (en paléographie et généalogie), des excursions et des soirées festives. Pendant ces trois jours, près de 7.500 visiteurs sont attendus. L'entrée coûte 10 euros.

Lieu : Congrès national de généalogie à l'Ecole supérieure d'ingénieurs en électronique et électrotechnique (ESIEE), Avenue André Marie Ampère, Rond point Centre de la Terre, 77420 Champs-sur-Marne (pour connaitre les moyens d'accès, cliquez ici).

Horaires : du vendredi 22 au dimanche 24 mai 2009, de 9h à 18h30. Fermeture à 16h le dimanche.