Décidément, l'actualité généalogique bat son plein : les archives départementales du Tarn-et-Garonne viennent d'ouvrir leur site d'état civil, juste après celles des Pyrénées Atlantiques. "Le site est hébergé sur les serveurs du Conseil Général, nous le lançons comme ça, en version de test, pour recueillir les réactions des usagers et lui apporter des améliorations si nécessaire", explique la directrice des Archives départementales 82. Si vous avez des recherches d'ancêtres à effectuer dans ce département, vous pouvez donc désormais consulter gratuitement :
- les registres paroissiaux, depuis le début de la collection du greffe jusqu'à 1792,
- les registres d'état civil depuis 1792 jusqu'à 1903, de la collection du greffe,
- les tables décennales jusqu'en 1932/1933 de la collection du greffe, la première table de 1793 à 1802 est parfois manquante.
Que dire de ce nouveau site, sinon que la page d'accueil et l'ensemble de ses liens sont remarquablement clairs et ergonomiques ? La conception, confiée à Archimaine, s'appuie sur le logiciel de navigation bien connu développé par cette société. Mais pour le Tarn-et-Garonne, il a été développé une interface un peu différente qui constitue un plus, par rapport à d'autres systèmes : la recherche d'actes se fait toujours sur la même page jusqu'à l'ouverture dans une autre fenêtre du registre sélectionné. Si bien qu'une fois le registre consulté, vous gardez vos précédents résultats de recherche, prêts à resservir !
La recherche s'effectue au choix, soit en cliquant sur la carte du département qui se transforme en carte cantonale puis communale, soit directement par les menus déroulants. Dans les 22 communes où ils sont conservés, les registres protestants "au désert" apparaissent en général en tête de liste. Les images ont été vérifiées une à une. "L'état civil représente 1,5 million d'images, cela a été un très gros travail d'organisation qui nous a mobilisé depuis 5 ans", poursuit Pascale Marouseau qui annonce déjà la suite : "nous allons compléter régulièrement avec la mise en ligne d'inventaires et d'autres sources déjà numérisées, sans doute les registres matricules et les tables des successions et absences". Le cadastre numérisé sera également sur Internet, mais sur le site du SIG (service d'information géographique) départemental.
Par ailleurs, une opération de numérisation de l'état civil de la collection des communes est prévue pour compléter les nombreux manques de la collection du greffe, dus à diverses raisons : curés n'ayant jamais transmis les doubles au greffe, registres conservés dans d'autres départements (le 82 n'a été créé qu'en 1808), etc. Pour l'instant, la numérisation a coûté 70.000 euros par an sur 4 ans, soit 280.000 euros. Mais ce chiffre n'inclut pas le coût de la numérisation des registres paroissiaux qui a été pris en charge par la Mission Recherche et Technologie du Ministère de la Culture.
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