Ce n'est pas encore tout à fait la rentrée, puisqu'elle aura lieu en janvier prochain, mais les inscriptions sont ouvertes pour le Diplôme Universitaire (DU) de Généalogie et d'Histoire des familles. L'enseignement dispensé par l'Université de Nîmes court sur un semestre, de janvier à juin 2011. Et d'ores et déjà, la première promotion de 12 élèves est sortie diplômée, avec des moyennes allant de 10 jusqu'à 15 ou 16 pour les élèves les plus brillants. "Cette année, nous allons certainement avoir plus d'inscrits, car nous sommes déjà plus connus et le bouche à oreille fonctionne, nous pouvons recevoir jusqu'à une vingtaine d'étudiants", assure Isabelle Ortega, la responsable de ce DU à Nîmes. Les critères d'admission sont assez stricts, il faut justifier d'une Licence 2 (bac + 2) acquise en histoire ou en droit ou bien faire une demande par le biais de la Validation des Acquis de l'Expérience. Chaque dossier est examiné avec soin. Les profils sont évidemment très variés, allant de l'étudiant "ordinaire" qui s'intéresse à la généalogie pour en faire son métier, jusqu'au retraité souhaitant compléter ses connaissances et déjà très impliqué depuis de nombreuses années dans le monde associatif de la généalogie.
La formation est très complète et aborde tous les aspects de la recherche, aussi bien théorique que pratique. Elle s'articule autour de trois axes : les bases fondamentales en histoire moderne de la France, le droit des familles plus une formation à la paléographie, l'héraldique et l'étymologie des noms de famille. Côté pratique, chaque étudiant est tenu de faire des recherches précises aux archives auprès desquelles il réside : l’arbre généalogique d’une personnalité locale ou régionale ; l’histoire d’une personne ou d’une famille, à partir des archives militaires, judiciaires, administratives, scolaires… La formation est encadré de près et des cours « à la carte » sont organisés en fonction des lacunes constatées. L'enseignement a lieu le vendredi toute la journée et le samedi matin, ce qui permet à des salariés de venir se former.
Le site Web de l'université de Nîmes donne tous les détails. Pour télécharger le dossier de candidature, c'est ici (fichier PDF). Pour contacter par mail Isabelle Ortega, la responsable de la formation, c'est ici.
Certains internautes profitant de cet espace d'expression pour publier des attaques personnelles, nous avons préféré fermer les commentaires de cette note.
Rédigé par : Charles Hervis | 21 octobre 2010 à 18:56
Bonjour,
J'estime avoir fait mon devoir de prévenir, ceux qui voudraient se lancer comme professionnel (je dis bien professionnel).
Non seulement l'état civil est mis en ligne, mais aussi les autres archives le sont progressivement (cela dépend des départements).
Les universités dispensent un enseignement c'est sûr, mais pratiquent-elles une sélection en fonction du marché de l'emploi ?
En tout cas, il y a encore pas très longtemps, non !
Un exemple dans un autre domaine :
Dans le train, je rencontrai une fille bien sous tous les rapports, comme on dit.
Diplômé de psychologie (master 2), pour gagner sa vie et n'ayant pas trouvé dans sa branche, elle animait des stages pour retrouver des points de conduite !!!
Je terminerai par un dicton de la sagesse de nos ancêtres : qui vivra verra.
J. Blanc
http://jerome.blanc3.perso.sfr.fr
Rédigé par : Blanc | 19 octobre 2010 à 16:31
"que des gens se plantent en essayant d'être des entrepreneurs n'est pas grave". Ne nous méprenons pas. Certes, cela peut être grave financièrement, voire catastrophique suivant le statut que vous avez choisi.
Mais, on a le droit de faire des erreurs. Et en ce sens, ce n'est pas grave. Ce n'est qu'une entreprise qui plante, pas votre vie complète.
Si vous lisez mon blog, vous verrez qu'à un moment je prends l'exemple de la poule et du bacon. Une poule ne meurt pas pour pondre un oeuf. Et vous pouvez manger plusieurs oeufs de la même poule. Si vous voulez manger du bacon, il vous faut tuer un porc. N'investissez pas tout dans votre entreprise. Vivez avec une poule. Ayez d'autres centres d'intérêts dans lesquels, si cela plante, vous pourrez récupérer de la confiance et grâce auxquels vous pourrez repartir.
Soyons très clair aussi : je me fous complètement du discours en vogue. Et je suis absolument contre le statut d'auto-entrepreneur. Être entrepreneur ou professionnel libéral, cela s'apprend. Cela nécessite de se former, d'être accompagné quand besoin est, de savoir où on met les pieds. On peut être un excellent technicien mais un très mauvais gestionnaire. Nous ne sommes pas dans le domaine du salariat.
Un auto-entrepreneur, s'il s'installe pour des compléments de revenu, je crie au fou. Un entrepreneur n'a pas la même mentalité qu'un salarié. Et je ne crois pas que l'on puisse être les deux. Pour moi, c'est antinomique.
Je préfère quelqu'un qui teste plusieurs années son activité par le biais d'une couveuse ou assimilé avant de s'installer que quelqu'un qui s'installe sans étude de marché.
Quant au commentaire de mon confrère, il m'a effectivement mis en fureur. Pour moi, c'est un commentaire inpensable dans la bouche d'un professionnel. Si vous avez une autre solution pour la signifier par écrit, je prends.
Rédigé par : Stéphane Cosson | 15 octobre 2010 à 12:23
"que des gens se plantent en essayant d'être des entrepreneurs n'est pas grave" : si si, ça peut être grave : on peut y perdre pas mal d'argent, de la confiance en soi, un statut social, et d'autres choses encore (pour information, je ne suis pas personnellement concerné).
mais bon, votre discours est très en vogue chez ceux qui nous dirigent et qui envoient des gens "se planter" avec le statut d'auto entrepreneur par exemple (mais comme c'est pas grave, hein...)
Quant à la "furie des internautes", on peut pas en douter quand on voit l'avalanche de majuscules ou de points d'exclamation dans certains messages ; très drôle.
Rédigé par : jean-louis | 15 octobre 2010 à 02:25
Bonjour Jérôme,
Quelle part représente l'Etat-civil et les registres paroissiaux dans les fonds d'un service d'archives départementales ? Quelques %, tout au plus.
Et pourtant, Dieu sait si d'autres trésors susceptibles d'apporter des éclairages sur la vie de nos ancêtres y sont conservés.
C'est là que se situe votre métier à présent. Effectivement, je suppose que le nombre de prestations se résumant à un simple arbre a dû déjà sérieusement diminuer. A vous, généalogistes professionnels, de proposer autre chose, sinon, effectivement, vous disparaîtrez.
Rédigé par : Jordi | 14 octobre 2010 à 10:54
Merci de nous décourager!!!
vous croyez vraiment la mise en ligne des archives peut tuer le métier de généalogiste???? Comme dit plus haut, le libre-accès à toutes les archives existera à la saint-glinglin!!! Ne croyez-vous pas que certaines personnes ont très très intêret à protéger leurs racines des furies des internautes???
Rédigé par : S. | 14 octobre 2010 à 09:26
STOP A LA SINISTROSE !!!! STOP !!!
La profession de généalogiste n'est que ce que nous sommes en capacité d'en faire. Et rien d'autre !
Futur chômeur ? Cela m'étonnerait ! En tant que profession libérale, nous ne cotisons pas pour le chômage que je sache. Ensuite, que des gens se plantent en essayant d'être des entrepreneurs n'est pas grave. Ont-ils vraiment cette fibre-là ? Ou ont-ils eu besoin de cette expérience pour se rendre compte qu'en fait, ils étaient meilleurs en restant salariés ?
Il faut aller chercher le client, il ne viendra pas tout seul. Donc plutôt que de se plaindre de la mise en ligne, posons nous les bonnes questions : COMMENT JE VAIS CHERCHER MON CLIENT ? COMMENT JE LE FIDELISE ? QU'EST-CE QUE JE SUIS EN CAPACITE DE LUI PROPOSER ? COMMENT JE ME DIFFERENCIE ? QUELLE EST MA PLUS VALUE PAR RAPPORT AUX ARCHIVES EN LIGNE ?
Arrêtons de nous plaindre ! CELA NE SERT A RIEN ! La mise en ligne des archives ? Lesquelles d'abord ? Avant que ne soient en ligne toutes les archives de France, de l'eau sera passée sous les ponts ! Et la profession existera toujours.
Rédigé par : Stéphane Cosson | 13 octobre 2010 à 20:11
La mise en ligne aurait sinistré les généalogistes professionnels ?
Totalement impossible, un généalogiste professionnel apporte une expertise, une histoire, une méthodologie, une recherche (fonds non numérisés, tabellions...) et une lecture (latin, paléographie), pas une collection de dates et de lieux.
Au contraire de sinistrer, les AD en ligne doivent aider les généalogistes professionnels à "dégrossir" le travail pour ensuite s'intéresser aux détails des individus.
ps/ je suis généalogiste amateur (je précise)
Rédigé par : Bertrand | 11 octobre 2010 à 17:30
Bonsoir aux lecteurs de GeneInfos,
La motivation première des étudiants inscrits dans ce cursus universitaire n'est pas forcément l'obtention d'un diplôme leur permettant d'exercer une activité de généalogiste professionnel.
Si vous voulez en savoir plus sur les raisons de leur choix, vous pouvez regarder leurs interviews à l'adresse http://www.heredis.com/genealogie/reportages/sur-les-bancs-de-lecole/sur-les-bancs-de-lecole-2.html. Nous les suivons depuis plusieurs mois et nous avons mis en ligne vendredi 8 octobre le montage des vidéos enregistrées.
Vous pouvez aussi voir le reportage concernant les enseignants et les buts poursuivis par les initiateurs de cette formation, paru en septembre, à l'adresse suivante : http://www.heredis.com/genealogie/reportages/sur-les-bancs-de-lecole.html.
Cordialement
Rédigé par : Sylvette David - BSD Concept | 09 octobre 2010 à 20:04
Cher confrère,
Ne partageant pas votre point de vue,je vous propose de lire le mien:
http://gargal66.unblog.fr/2010/07/14/les-archives-de-lisere-bientot-en-ligne/
Bonne continuation.
Rédigé par : Frédéric GARCIA | 09 octobre 2010 à 15:38
Bonjour à tous les internautes,
A ceux qui seraient tentés par cette formation et qui veulent devenir professionnel, il faut qu'ils sachent que la profession est sinistrée à cause de la mise en ligne des archives :
http://jerome.blanc3.perso.sfr.fr/Dotclear/index.php?2010/07/25/29-les-archives-en-ligne-un-tres-mauvais-calcul
Donc si vous ne voulez pas devenir un futur chômeur, je vous déconseille de la faire !
J. Blanc
http://jerome.blanc3.perso.sfr.fr
Rédigé par : Blanc | 09 octobre 2010 à 10:09