Le général Vincent Leroi -originaire des troupes de marine- a été nommé par décret le 7 août à la tête du Service historique de la Défense avec entrée en fonction au 1er septembre 2013. Cette nomination devrait mettre fin à la période de flottement qui a suivi le départ de son prédécesseur. Dans ce contexte, le nouveau patron aura fort à faire pour remettre en ordre de marche un service où a éclaté une crise sans précédent entre civils et militaires. D'autant qu'on ne sait toujours pas qui remplacera l'administrateur civil lui aussi remercié fin juin.
Hors du sérail, il est difficile de comprendre ce qui se passe vraiment entre les murs de la forteresse de Vincennes. Une chose est sûre, vu de l'extérieur, beaucoup d'éléments se combinent pour laisser une image désastreuse auprès des utilisateurs qui ont l'impression d'être la dernière roue du carrosse. Et certaines questions n'ont pas de réponses claires et laissent un goût amer : pourquoi faut-il 3 à 4 semaines pour obtenir communication de ses archives ? Pourquoi la salle de lecture est-elle fermée pour des questions de déménagement, alors que dans tant d'autres services, des salles provisoires sont aménagées pour ne pas interrompre l'activité ? Pourquoi n'a t-on pas de date ferme de réouverture, annoncée pour la "fin septembre", mais sans doute seulement de manière partielle ?
A cela s'ajoute le énième piratage du site Internet de l'institution qui selon le message pudique laissé en page d'accueil est toujours indisponible "pour raison technique de maintenance prolongée". Tous ces éléments laissent aux généalogistes, chercheurs, historiens, étudiants et même aux archivistes militaires et civils, une profonde impression de malaise. Vite, un remède !
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