Après les tables alphabétiques permettant de retrouver le nom d'un conscrit, les archives de la Meuse viennent de mettre en ligne les registres matricules eux mêmes, livrant bien des détails sur le parcours militaire d'un aïeul, y compris un soldat de la Grande guerre, puisque les feuillets numérisés vont actuellement jusqu'à la classe 1919. Vous pouvez désormais consulter ces fameux registres sur le portail d'archives de ce département en suivant la méthode classique.
Avec le nom et le prénom du conscrit recherché, consultez tout d'abord les tables alphabétiques et notez son numéro matricule et l'année de son recrutement. Ensuite, sélectionnez "registres matricules" dans le menu déroulant, tapez l'année du recrutement et validez. Dans la fenêtre des résultats, sélectionnez le registre correspondant à son numéro. Enfin, en feuilletant le registre, vous devrier retrouver la fiche de "votre" soldat.
Dans la Meuse, les registres matricules actuellement en ligne concernent les classes de 1878 à 1919, les tables alphabétiques couvrent une période plus large, de 1867 à 1932. Ce petit différentiel devrait être comblé d'ici l'automne, explique t-on aux archives départementales à Bar-le-Duc. Les premiers registres matricules de 1867 à 1877 sont reliés en un seul registre par année et représentent des volumes très épais et plus difficiles à passer sous les scanners, ils ont donc été gardés pour la fin et sont en cours de numérisation. Quant aux registres les plus récents, ceux de 1920 et 1921, dernière limite autorisée par la CNIL, ils seront eux aussi prochainement mis en ligne. Pour les années suivantes jusqu'à 1932, il faudra se rendre en salle de lecture pour consulter les fiches matricules.
Le site Web des archives de la Meuse donne désormais accès à tout un panel de fonds numérisés d'intérêt généalogique : registres paroissiaux et d'état civil, cadastre, recensements, matricules militaires, presse ancienne (36 titres) et même quelques manuscrits issus de la bibliothèque de l'abbaye bénédictine de Saint-Mihiel (14 titres dont des psaumes, recueils d'homélie, bible en latin). Un seul regret, il manque sur cet intéressant portail dédié aux chercheurs quelques lignes d'explications pour détailler les fonds accessibles et les périodes concernées. De la même manière, un mode d'emploi, même sommaire, serait apprécié par les généalogistes les moins aguerris.
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