La ville de Nîmes vient de publier l'intégralité de son état civil et de ses recensements communaux. Il s'agit des registres de naissance, mariage et décès depuis 1793 jusqu'à 1910 (jusqu'à 1912 pour les tables décennales) et de quinze recensements de 1813 à 1911. Pour cette mise en ligne, les archives municipales ont choisi une solution originale : après avoir lancé un marché public, celui-ci a été attribué à Brozer qui est... une association.
Brozer n'est pas une association très classique, puisqu'elle n'a pas vocation à perdurer : c'est en effet une structure de préfiguration de la future Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) Brozer. Après Heredis, l'éditeur du logiciel devenu une SCOP (Société coopérative et participative), le secteur de la généalogie va donc voir naître dans les mois à venir cette deuxième coopérative (à but non lucratif celle-ci). Pour diffuser les images numérisées des archives de Nîmes (et d'une douzaine d'associations, de communes et même de particuliers), Brozer utilise le système TéléArchives, inventé par Nicolas Lawriw.
Après avoir accédé à l'adresse www.brozer.fr/telearchives, cliquez sur Archives, faites dérouler la fenêtre jusqu'à Nîmes et cliquez sur Consulter. Faites ensuite votre choix entre NMD (naissances, mariages et décès) ou recensements et cliquez sur le registre choisi. L'idée de TéléArchives est d'afficher l'image en fond, un volet masquable permettant à tout moment de revenir à l'étape précédente et d'accéder à toutes les informations.
La visionneuse précharge les 3 premières images pour accélérer l'affichage. Puis elle vous laisse quelques options assez bien conçues. Certes le bouton "indexation" est un peu prématuré, car le service n'est pas encore lancé, mais le système de marque-pages est très astucieux car largement ouvert. Il permet à tous d'indiquer une date pour naviguer plus rapidement dans le registre d'état civil, mais aussi un nom de rue, pour accélérer la recherche dans les recensements. "En fait, vous pouvez écrire ici ce que vous voulez, par exemple la lettre d'une table décennale dont les noms sont classés par ordre alphabétique ou même un nom d'une personne relevé dans un acte", indique Nicolas Lawriw.
Après la ville de Nîmes, Brozer entend bien conquérir d'autres "déposants" d'une taille équivalente ou inférieure. "Avec notre vocation non lucrative, nous n'entrons pas en concurrence avec les acteurs plus importants de la mise en ligne d'archives. Simplement, nous constatons que notre formule est adaptée à des petites structures, des associations généalogique par exemple ou des communes de petite et moyenne taille qui ne souhaitent pas acheter et maintenir un lourd système de gestion d'archives", poursuit le représentant de Brozer.
Bonjour
C'est en effet une bonne idée -et qui fonctionne très bien- d'autant que les archives départementales du GARD sont malheureusement toujours à la traîne -et semble-t-il pas gênées d'être parmi les derniers départements métropolitains à mettre son état-civil en ligne-
Généalogiquement vôtre
BP
Rédigé par : Bernard PONGE | 03 novembre 2014 à 21:50
Bonjour à tous,
Merci beaucoup pour cette communication, je me suis inscrit, je signale que cela fonctionne très bien.
Les téléchargements d'images d'actes sont limités à 10 par jour et 30 par mois.
Cordialement
Franck Tomi
Rédigé par : Franck Tomi | 15 septembre 2014 à 16:01