Le portail des Archives de l'Outre-Mer accueille un nouveau fonds, celui des registres matricules militaire des départements et territoires d'Outre-Mer. Il s'agit des tables alphabétiques et des fiches matricules de plusieurs territoires depuis le XIXe siècle jusqu'à la classe 1921. Les registres ont été indexés, c'est à dire que vous pouvez faire une recherche par nom directement avec le moteur de recherche à la fois sur les registres eux mêmes et sur les tables alphabétiques. Vous pouvez également affiner par territoire, bureau et classe de recrutement (l'année des 20 ans du conscrit).
Dans le détail, vous pouvez déjà consulter en ligne :
- les bureaux d'Algérie (Alger, Constantine, Oran), à partir de 1854 qui constituent la majeure partie des registres détenus par les ANOM,
- et aussi des registres de :
- Madagascar, des Comores, de la Côte française des Somalis (1889-1918),
- la Réunion (1889-1918),
- la Guyane (1890-1914),
- l'Afrique occidentale française (1893-1917),
- la Polynésie (1894-1919),
- Saint-Pierre-et-Miquelon (1901-1921),
- la Nouvelle-Calédonie (1907-1918).
- Quelques documents consultables en ligne se rapportent à la Cochinchine et aux établissements français de l'Inde (1897-1909).
Attention, les registres conservés aux Archives nationales d'outre-mer concernent seulement les personnes disposant du statut de citoyen français au moment de leur recrutement ou celles ayant obtenu ultérieurement la citoyenneté française. Les registres concernant les recrues ne disposant pas du statut de citoyen français sont conservés par le Service historique du ministère de la Défense. Les registres des classes antérieures à 1875 concernent uniquement les hommes de la réserve de l’armée active.
Les registres matricules d'Outre-Mer, tout comme ceux de la métropole indiquent l’état civil du conscrit, avec les noms de ses parents, son domicile (ainsi que les localités successives habitées), sa profession, son « signalement » physique (taille, couleur des cheveux, marques particulières), son degré d’instruction, la décision du conseil de révision, le détail des services et mutations (campagnes, blessures, actions d’éclat, décorations), les corps d’affectation, les passages dans la disponibilité, la réserve de l’armée active, l’armée territoriale et sa réserve.
Pour la Tunisie et le Maroc, les registres de recrutement des citoyens français sont conservés par un service du ministère des Affaires étrangères, le Centre des archives diplomatiques, à Nantes. Ceux des recrues de la Martinique et de la Guadeloupe sont conservés par les Archives départementales de ces collectivités territoriales. Certains registres de recrutement des Comores et de Madagascar sont conservés par les Archives départementales de la Réunion. Les registres de recrutement des citoyens français en Indochine sont conservés par les Archives de Paris ; ce service conserve également des registres de Saint-Pierre-et-Miquelon et de Madagascar. Enfin, les registres de l'Inscription maritime sont conservés par le Service historique de la Défense.
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