GénéInfos

L'état civil de l'Indre à la vitesse de la fibre...

C'est fait, le site Web des archives de l'Indre carbure à la vitesse de la lumière ou presque. Les serveurs informatiques sont désormais desservis par une fibre optique. L'information est digne d'être relayée, car dans ce département, une fois n'est pas coutume, c'était la technologie qui faisait barrage à la généalogie... Et bien des généalogistes, lassés d'attendre pendant des heures l'affichage des actes avaient fini par renoncer.

Après un lancement raté en janvier 2012, quand les archives départementales de l'Indre avaient fait un rapide aller-retour sur le Web en mettant en ligne un module de consultation de l'état civil ancien et en le retirant après quelques heures, les généalogistes avaient repris espoir. L'attente avait duré quelques mois, puisque le visualiseur était de retour le 28 février. Même s'il avait beaucoup progressé en stabilité et en vitesse d'affichage, la faiblesse du débit global ne permettait toujours pas hélas, de répondre au nombre de consultations et d'obtenir un délai d'affichage décent des actes. 

C'est désormais chose faite, depuis le 12 juillet, tout fonctionne normalement, même avec une charge de service importante. Pour rappel, vous pouvez consulter sur le site de l'Indre, les registres paroissiaux et d'état civil depuis les origines (1576 pour les plus anciens) jusqu'à 1902, ainsi que les tables décennales. A cela s'ajoutent les recensements par canton de 1806 et de 1836 à 1901 et les plans cadastraux (1809-1850), des cours de paléographie en ligne. 

(merci à Raymond Dumazet pour cette info)

Le feuilleton raconté par les articles de la RFG :

• 24 janvier 2012 : Indre, l'état civil est en ligne
• 31 janvier 2012 : Des nouvelles de l'Indre en ligne
• 23 octobre 2012 : l'état civil de l'Indre remis en ligne début 2013
• 2 mars 2013 : l'état civil de l'Indre enfin remis en ligne

Refonte du site des archives du Var

Opération simplification et optimisation pour le site du Var : les archives départementales ont récemment procédé à une refonte de leur portail Web. Les habitués remarqueront un toilettage de la charte graphique et du design, mais l'essentiel est ailleurs : dans la simplification et l'accessibilité améliorée. Désormais, les ressources documentaires et les archives numérisées sont regroupées dans une seule et même rubrique. Une possibilité de faire des recherches croisées via la recherche globale a été mise en place, permettant également d'accéder à un fonds particulier. Enfin, le site a été adapté à la consultation sur tablette.

Une nouvelle visionneuse Arkhothèque a fait son apparition, aux couleurs du département du Var et revêtue aux quatre coins de l'écran de menus masquables. Elle est actuellement active et en ligne pour tous les fonds, y compris ceux de la presse et des plans cadastraux. Les images peuvent également être visualisées sur tablette. 

Le site du Var est orienté vers les besoins des chercheurs d'ancêtres et leur propose une exceptionnelle panoplie de fonds d'intérêt généalogique : les registres paroissiaux et d'état civil, les tables décennales, les recensements de population, les registres matricules, les plans cadastraux, le contrôle des actes et de l'enregistrement (avec tables de successions et absences), les tables et répertoires des hypothèques, des répertoires de permis de construire, des minutes notariales antérieures au XVIe siècle, des délibérations communales, la presse ancienne, des archives sonores... 

Mieux encore, la généalogie en ligne y est favorisée avec des bases de données spécialisées incitant les utilisateurs à déposer leurs relevés d'état civil et à constituer des index sur une base nominative collaborative. Sur le plan ergonomique, le menu déroulant Rechercher est très pertinent car il regroupe en un seul endroit toutes les rubriques intéressant la recherche généalogique. Sans rougir, le site peut donner des leçons de simplicité et de sobriété à bien d'autres départements... 

Liens

Accès au portail des archives du Var

Outre-Mer : toutes les nouvelles possibilités du site

Après la panne due à une mise à jour, la remise en route du site des Archives d'Outre-Mer met l'accent sur le lancement de l'IREL2, une version améliorée des instruments de recherche en ligne. Deux nouveautés à signaler : un système d'onglets apparaît pour accélérer la recherche et une option de recherche géographique complète l'actuelle possibilité avec les noms de lieux. IREL2 remplace donc IREL1, mais toutes ses fonctionnalités ne sont pas encore pleinement opérationnelles. Il faudra attendre encore quelques mois pour voir complétés l'intégralité des index. 

Le système des onglets est accessible après la page d'accueil (de couleur bleue qui est inchangée) en cliquant sur Inventaires détaillés/Archives. Parmi ces 8 onglets permettant d'opérer un premier tri dans les archives, notez l'apparition de deux intitulés très prometteurs : Généalogie et Archives numérisées.

L'onglet généalogie donne accès à la liste de tous les inventaires concernés par la recherche d'ancêtres avec notamment les séries déjà connues issues du Dépôt des Colonies comme celles de l'état civil (1639-1907), des greffes (1674-1912) ou du personnel colonial (17e et 18e siècles). Notez l'apparition d'une petite liste de naissances et décès en mer (1802-1872) et dans la série des archives privées, des actes pastoraux des églises protestantes d'Algérie (d'Alger, Oran et Constantine) qui se poursuit même après l'indépendance du pays. 

L'onglet Archives numérisées a l'avantage de circonscrire la recherche aux seuls actes disponibles en ligne. Dans l'état civil, tous les actes ne sont pas forcément encore numérisés. Par exemple, les actes pastoraux des archives protestantes ne sont accessibles que par leur cote, très utile pour aller les consulter sur place, mais décevante pour les généalogistes ne pouvant se rendre à Aix-en-Provence. L'avantage de cet onglet est de clarifier les résultats en n'affichant que les actes en ligne. 

Autre nouveauté, IREL2 intègre un mode de recherche par terme géographique (à gauche de la page). Petite subtilité, le site comprend déjà une base de données de noms de lieux, forte de plus de 3.000 noms. Celle-ci n'en comporte encore que 1800 (mais à terme, elle portera sur les 3.000 noms de lieux), sa particularité est de donner accès à une base de connaissance géographique, en clair d'expliquer ces noms de lieux, d'en donner les variantes (les noms "enfants") et de pouvoir effectuer un tri très précis des résultats sur une entité limitée géographiquement. Ainsi, au lieu d'interroger toute l'entité "Fort-de-France" en Martinique, avec ce système, il est possible d'isoler "Morne des Capucins". Le tri est également possible par type de lieu (île, fleuve, route, département, etc.). 

L'importante mise à jour des contenus a été expliquée dans une précédente note, nous ne y attarderons pas. Un mot seulement sur l'ergonomie du site. Malgré tout le bien que l'on pense de la démarche de clarification et de simplification, force est de constater que de très gros efforts restent à faire pour que le portail des ANOM soit réellement et facilement accessible. La division en deux parties, le site vitrine (très réussi) et l'IREL, même en V2, rendent le site peu homogène, visuellement chargé et malgré la bonne volonté de ses concepteurs, il reste encore trop compliqué pour le néophyte qui a du mal à se repérer. Il manque par exemple un module du genre "fil d'ariane" permettant de revenir simplement au niveau précédent, sans passer forcément par la fonction "retour" du navigateur. 

Et bien des points agaçants n'ont pas été réglés. Ainsi, la compatibilité avec les navigateurs et les systèmes d'exploitation n'est pas à la hauteur. Avec un Mac, vous aurez toutes les peines du monde à afficher correctement les actes (à cause de la mise à jour Java), tandis que le navigateur Chrome, pourtant utilisé par environ 30% des internautes, sur Mac comme sur PC, tourne avec bien des erreurs d'affichage. Dommage, la richesse des fonds en ligne est souvent éclipsée par la faiblesse de la forme... 

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• Accès au portail des ANOM : www.archivesnationales.culture.gouv.fr/anom/fr/
• Accès aux instruments de recherche : http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/
• Le site des ANOM est en panne à cause d'une mise à jour (update : le site est fonctionnel)

Le site des ANOM est en panne à cause d'une mise à jour

Une panne affecte le site Web des Archives nationales d'Outre-Mer depuis hier lundi 15 juillet 2013, empêchant notamment d'accéder à l'IREL, la consultation des actes en ligne. Cette panne est précisément liée à une importante mise à jour du site. "C'est la conjonction de deux phénomènes, nous avons mis en ligne la version 2 de l'IREL et une panne matérielle affecte les serveurs, toutes les applications du ministère de la Culture sont tombées. Le redémarrage va prendre environ 48 heures", explique Joël Poivre, conservateur aux ANOM à Aix-en-Provence.

Ces quelques jours de patience seront récompensés, car la mise à jour va non seulement améliorer la pertinence des résultats de recherche, avec notamment une interrogation par nom de lieux, mais elle va affecter aussi les contenus qui sont enrichis. En effet, le site Web a été complété, avec notamment de nouveaux actes d'état civil. 

En Guadeloupe, vous noterez l'arrivée de Basse-Terre de 1679 à 1900, Pointe-à-Pitre de 1728 à 1907 et des ajustements sur d'autres communes (partiel). L'état civil de Mayotte sera complété, tout comme celui de Nouvelle-Calédonie, Saint-Barthélémy, Saint-Martin, la Côte française des Somalis, le Sénégal, le Soudan français, Wallis-et-Futuna. L'Algérie est un peu à part, car l'état civil dit des européens est accessible sous la forme d'une base nominative depuis 1830 jusqu'à 1904, ensuite sous forme classique de registres numériques à feuilleter. La mise à jour consiste en l'arrivée des actes numérisés de l'année 1910. 

D'autres fonds et séries sont également complétés. Il y a notamment des photos d'Algérie, d'Afrique subsaharienne, de Martinique, de Guadeloupe et de Polynésie, des cartes et plans de Guyane et des Îles Marquises. Quant aux instruments de recherche, les ANOM ont fêté recemment l'arrivée de leur 100e inventaire en ligne. Les efforts portent actuellement sur quatre domaines : les archives provenant des sous-secrétariats d'Etat et ministères ayant eu en charge les colonies du XVIIe à 1962; les archives concernant l'Algérie et l'Afrique équatoriale française; les archives privées (en particulier les fonds concernant l'Afrique subsaharienne) et les cartes et plans, photographies. 

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• Accès au portail des ANOM : www.archivesnationales.culture.gouv.fr/anom/fr/
• Accès aux instruments de recherche : http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/

 

Seine-Maritime : l'état civil jusqu'à 1912, parfois 1935

Il y a du nouveau sur le portail des archives de Seine-Maritime : les registres d'état civil numériques ont été mis à jour. Les généalogistes gagnent une décennie supplémentaire permettant de rechercher leurs aïeux jusqu'en 1912 sur la quasi totalité des communes. Les Hauts-Normands poussent même le bouchon jusqu'en 1935 pour les mariages et décès sur des grandes villes comme Le Havre, Fécamp, Bolbec... ce qui est une bonne surprise pour les chercheurs d'ancêtres.

La plupart du temps, les archives départementales rechignent à publier des actes aussi "recents", notamment pour les actes de naissance et les mariages et se contentent de s'aligner sur une recommandation de la CNIL extrêmement peu favorable (100, voire 120 ans de délai), alors que le code du patrimoine ne fait nulle mention à de telles restrictions considérées comme liberticides par la fédération française de généalogie. Les généalogistes ne peuvent donc que se féliciter de la saveur crémeuse de cette mise en ligne normande... 

Cependant, la salive des généalogistes coule longtemps avant d'accéder au graal de l'état civil et des registres paroissiaux en ligne. Que les hauts-normands ne nous en veuillent pas, mais leur système d'accès aux actes en ligne est quand même des plus rudimentaires avec ses signes + déroulants. L'absence de recherche par date conjuguée au mélange de tous les types de registres pour une même commune ou paroisse, complique singulièrement la recherche précise d'un acte. Dans Fécamp, où faut il chercher une naissance de 1876 ? A naissances, naissances-mariage ou naissances-mariages-décès ? 

On comprend alors tout l'intérêt de l'indexation par nom, dont le projet de lancement est sur les rails, puisque les archives recherchent des bénévoles. Une suggestion : commencer par une meilleure indexation par type d'acte, puis par date, avant de s'attaquer aux noms contenus dans les actes ? Dommage d'avoir un portail d'archives aussi bien fourni (état civil, inscription maritime avec matricule des gens de mer...) et aussi difficile d'accès. Seul le Journal de Rouen est accessible par date et cela serait dommage de ne pas aller y jeter un oeil, il est en ligne depuis l'année 1762 !!!

(Merci à Philippe Vimbert pour nous avoir signalé cette information). 

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• Portail des archives de Seine-Maritime

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• Le Hors-Série n°35 Archives en ligne, mode d'emploi où un chapitre est consacré à Mnesys, l'outil de visualisation des Archives de Seine-Maritime. 

 

Un nouveau portail pour les archives d'Eure-et-Loir

Ce n'est pas encore tout à fait terminé, mais le nouveau site des Archives départementales d'Eure-et-Loir est d'ores et déjà en ligne et remplace le précédent. A la suite du renouvellement du marché, l'appel d'offre a été remporté par Arkothèque, remplaçant Archimaine qui avait conçu le premier site lancé en 2006 . En conséquence, c'est tout le design qui est chamboulé, tout de vert vêtu, adoptant la nouvel environnement graphique du département. Le site est prévu pour s'adapter aux tablettes et aux smartphones. Le changement de prestataire entraîne également le changement de la visionneuse, ce qui dans un premier temps va sans doute un peu déstabiliser les habitués.

Cependant les généalogistes ne perdent rien au change, puisque la refonte s'accompagne d'un élargissement des registres d'état civil d'une décennie supplémentaire. Les actes de naissance, mariage et décès sont désormais consultables en ligne jusqu'à 1912, au lieu de 1902 (et jusqu'à 1932 en salle de lecture). Pour des raisons pratiques, il n'a pas été possible d'opérer la distinction entre les naissances-mariages et les décès qui sont donc tous réunis dans le même délai de consultation. C'est le seul changement dans les contenus, le site proposant depuis longtemps déjà un bel éventail de fonds numérisés d'intérêt généalogique.

Outre les registres paroissiaux et d'état civil (avec les tables décennales) des origines à 1912, les généalogistes disposent en effet des plans d'église de 1852, les listes de recensement de la population de 1836 (1818 pour la ville de Chartres) à 1901, les tables de successions et absences (1760-1912), les registres matricules militaires des classes 1867 à 1891 et tables alphabétiques des registres matricules des classes 1867 à 1912, les plans du cadastre napoléonien entre 1808 et 1839, les plans des communes et écoles notamment en 1868. le tout est complété par deux importants fonds photographiques : le fonds Etienne Houvet et le fonds Nessler-Rioton (plaques de verre). 

A la fin de l'été, le site devrait être entièrement fonctionnel et complété de ses derniers ajouts avec notamment une exposition virtuelle. La numérisation des listes électorales est achevée, les images et fichiers sont en cours de numérisation. Ils devraient être publiés simultanément sur les écrans de la salle de lecture et sur le portail Internet vers la fin de l'année 2013 ou au début 2014. (Merci au Cercle généalogique de Languedoc qui a relayé cette information). 

PS : Le portail des archives d'Eure-et-Loir connaît des ralentissement dus à des problèmes techniques en cours de résolution. Patience et indulgence donc ! 

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• Le Hors-Série n°35 Archives en ligne, mode d'emploi où un chapitre est consacré à Arkothèque, le nouvel outil de visualisation des Archives d'Eure-et-Loir.

Corse-du-Sud : l'état civil de Porto-Vecchio en ligne

Bonne initiative généalogique de la part de Porto-Vecchio en Corse-du-Sud : les actes d'état civil de la commune sont accessibles en ligne. Vous pouvez consulter gratuitement les registres numérisés de Porto-Vecchio depuis 1803 jusqu'à 1891 et ceux du hameau de Muratello de 1882 jusqu'à 1891. Pour le hameau de Précojo qui figure pourtant sur la liste, aucun acte d'état civil numérisé n'est disponible, les registres étant encore trop récents pour figurer sur Internet selon les prescriptions de la CNIL. 

En revanche, du côté départemental, les annonces des archives de Corse-du-Sud n'ont guère été suivies d'effet. Les listes nominatives de recensement de population devaient être publiées sur le site Web du Conseil Général "dans le courant du premier trimestre 2013", suivies par l'état civil (qui est numérisé et consultable sous cette forme en salle de lecture). Mais pour l'instant, les généalogistes n'ont rien vu venir... 

Il faut dire que la situation administrative des archives corses n'est pas des plus simples : l'île ayant été séparée en deux départements seulement en 1975, le département du Sud a hérité des archives de toute la Corse, partagées ensuite avec son homologue du Nord. Si bien que des séries entières concernent évidemment toute l'île et se jouent des séparations administratives ultérieures. En conséquence, les recensements attendus "avant la fin du premier trimestre 2013" porteront sur tout le territoire corse depuis 1818 jusqu'à 1911, y compris les communes dépendant aujourd'hui de Bastia. 

La Corse-du-Sud propose déjà depuis 2011 les registres matricules du recrutement militaire (1859-1911) et les registres de la Garde nationale mobile (1865-1870). Tout le cadastre de toute la Corse est accessible, lui, sur le site des archives départementales de Haute-Corse...

(Merci au Cercle généalogique de Languedoc qui a relevé cette information). 

Liens corses :

• Corse-du-Sud : les recensements et l'état civil, c'est pour 2013 !
• Pages des archives de Corse du Sud sur le site du Conseil Général (Ajaccio)
• Etat civil de la Haute-Corse : sur le site des AD2B (Bastia)

Une décennie de plus pour la Vendée en ligne

La généalogie en Vendée peut désormais se faire sur une décennie supplémentaire et même plus pour les mariages, grâce à la mise à jour récente du portail des Archives départementales. Pour les naissances, cet accroissement de l'état civil porte la limite possible des recherches à 1892 au lieu de 1882 et celles des mariages à 1905 au lieu de 1882. Cela concerne l'ensemble des communes du département. Quant aux tables décennales, elles ne changent pas et restent disponibles jusqu'à la date butoir de 1902. Les décès restent également inchangés à 1905. 

Lorsque l'acte recherché n'est pas encore publié sur Internet, les archives de Vendée encouragent les généalogistes à se rendre en salle de lecture à La Roche-sur-Yon, dans la mesure où elles disposent déjà des registres et sous réserve du respect des règles de communication. 

Pour les personnes qui ne sont pas en mesure de se déplacer, un service d'identification des actes et de copies est proposé sur indication de références précises (service payant). Pour vous aider dans votre recherche, la base des Noms de Vendée offre la possibilité de consulter près d’un million huit-cent-mille relevés nominatifs issus de l’état civil, d’actes notariés, de listes d'habitants, etc.

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• Portail des archives de Vendée

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• Vendée, ressources et outils à volonté : N° 190 – Octobre/Novembre 2010 - Sommaire du numéro | Télécharger cet article
• Les pensions militaires de la Restauration - N° 204 – Février/Mars 2013 - Sommaire du numéro | Télécharger cet article

Indre-et-Loire : l'état civil enfin en ligne, mais en partie

En Indre-et-Loire, vous allez enfin pouvoir faire votre généalogie dans le bon sens ! En effet, avec l'arrivée d'une partie de l'état civil post-révolutionnaire, le portail des archives complète ses fonds en ligne et rétablit un ordre logique. Car jusqu'ici, seuls les fonds les plus anciens, les registres paroissiaux, étaient en ligne. Depuis le 24 juin 2013, les fonds numérisés proposés sur le site des archives se sont sérieusement étoffés -et rajeunis- avec les actes de naissances, mariages et décès des communes d'Abilly à Chargé, postérieurs à 1792.

Les généalogistes noteront l'interprétation des instructions de la CNIL par les archives d'Indre-et-Loire. Les actes de naissance sont en ligne jusqu'à 1905, les mariages vont jusqu'à 1937 et les décès jusqu'à 1950 environ, pour ces derniers, la date est variable selon les communes. La CNIL prescrit (bien prescrit, car il ne s'agit que d'une instruction qui ne saurait en aucun cas remplacer le code du patrimoine) un délai de communication sur Internet de 25 ans pour les décès, 75 ans pour les mariages sans occultation des mentions, 100 ans pour les naissances sans occultation des mentions. En revanche, les listes nominatives de recensement des années 1921, 1926, 1931 et 1936 ont été retirées de l'accès sur Internet, en vertu de la même instruction de la CNIL. 

Même s'il manque encore de nombreuses communes (de la lettre C à la fin), cette mise en ligne est saluée par tous ceux dont les ancêtres sont à chercher dans ce département. Elle est complétée par une mise à jour des tables décennales (pour toutes les communes), ajoutant les décennies 1903-1912 à 1923-1932. En outre, certaines tables décennales lacunaires de la période 1792-1902 ont été ajoutées. Enfin, quelques corrections et ajouts ont été apportés aux actes de baptêmes, mariages, sépultures, déjà présents depuis de nombreuses années sur le portail. 

La mise à jour s'accompagne d'autres mises en ligne : les plans parcellaires du cadastre napoléonien et les minutes notariales tourangelles du XVe siècle. Une véritable bouffée d'oxygène généalogique pour les chercheurs d'ancêtres de touraine ! 

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Indre-et-Loire : l'état civil partiellement en ligne fin 2012

L'état civil de Charente est en ligne : tout ça pour ça ?

Les registres paroissiaux et d'état civil de Charente ont été mis en ligne et sont désormais consultables... contre monnaire sonnante et trébuchante. Cela fait de la Charente le deuxième département français à faire payer les généalogistes pour ce type de service, après le Calvados. Pour mémoire, les archives de la Savoie et celles de la Meurthe-et-Moselle y avaient renoncé, faute de rentabilité. Ces arguments développés par les opposants au projet n'ont pas été entendus par le Conseil Général de Charente. Pour ceux qui ont suivi le feuilleton, ce n'est pas une surprise. Nous voici donc avec un nouveau portail d'archives payant. 

Examinons à présent les contenus proposés. Le portail des archives de Charente ne vient pas d'ouvrir à cette occasion. Il propose depuis plusieurs années des contenus comme le cadastre, des cartes postales, des cahiers de doléance, des images de la Grande Guerre, des bulletins paroissiaux, de la presse locale ancienne et des recensements de population. Tout cela est gratuit. Seul le nouveau module de consultation de l'état civil est payant. Rappelons qu'il est toujours possible de se rendre à Angoulême pour consulter ces mêmes registres gratuitement sur les écrans de la salle de lecture. 

La question du prix de l'abonnement est rapidement résolue : ce sont les mêmes tarifs que ceux du Calvados, à savoir 2 euros pour 2 jours, 6 euros pour 7 jours, 20 euros pour 30 jours et 200 euros pour 365 jours. Il est nécessaire de créer un compte et de le créditer par carte bancaire si l'on veut consulter les images. Si vous n'avez pas de carte bancaire, ce service à distance vous est fermé. Gageons que ce point est juridiquement fragile et qu'il ne manquera pas d'être contesté. 

Question contenu, les généalogistes vont également rester sur leur faim, car il ne s'agit pas d'une mise en ligne complète. D'une part, il manque des communes, d'autre part, seule la collection déposée aux archives départementales a été numérisée, les registres conservés par les archives des communes y sont restés... Vous trouverez donc sur ce site les communes d'Abzac à Oradour d'Aigre, depuis les premiers registres paroissiaux jusqu'à 1913, ainsi que les registres protestants de 1608 à 1792.

Cela en théorie, du moins. Car dans la réalité, ces registres sont un véritable gruyère : la paroisse de Lesterps commence en 1738, inutile d'y chercher vos actes de 1669, celle de Chateauneuf sur Charente débute en 1737, il n'y a pas d'acte paroissiaux à Courcôme dont l'état civil débute en 1792. Quant à Segonzac, qui commence par la lettre S et Ruffec qui commence par R, elles sont inconnues au bataillon. Il faudra prendre votre mal en patience pour y retrouver mention de vos aïeux. 

A la décharge des archives de Charente, il faut dire que l'état civil de ce département n'avait jamais été microfilmé. Les lecteurs consultaient directement les registres originaux, si bien que ces cahiers fragiles allant du XVIe au XXe siècle ont été particulièrement malmenés. Il a fallu les restaurer avant de les scanner. Cela a engendré des coûts importants, 150.000 euros de restauration, habilement mis en avant par le Département pour justifier le régime d'accès payant. Mais ces arguments ne font pas décolérer les opposants. 

"Je ne veux même pas aller sur ce site, j'organise un boycott", annonce Bruno Rivet, le généalogiste auteur d'une pétition ayant recueilli 22.173 signatures. "J'invite tous ceux qui sont tentés de payer d'y renoncer. Rendez-vous plutôt sur les pages d'entraide comme Genea16 sur Facebook, formulez votre demande et patientez quelques jours, le temps que les bénévoles fasse votre recherche gratuitement... " De son côté, la Fédération Française de généalogie a engagé une procédure devant le tribunal administratif pour contester la mise en ligne payante. L'audience pourrait avoir lieu en fin d'année ou au début 2014. L'ambiance généalogique n'est pas au beau fixe et l'été s'annonce orageux en Charente... 

Liens

• Le portail des archives de Charente
• Vers un boycott des archives de la Charente ?
• Pour sauvegarder la gratuité de la généalogie, il s'adresse au président...
• Groupe Facebook Genea16

A lire

• La Fédération attaque pour ne pas laisser s'instaurer le payant ( article payant, paru dans le n°205 avril-mai 2013 de la RFG)