GénéInfos

L'état civil de l'Aube est en ligne

Cette fois-ci, ça y est, l'état civil de l'Aube est en ligne. Après quelques couacs de communication, laissant espérer aux généalogistes une mise en ligne en janvier, puis en mai, les archives départementales de l'Aube ont finalement lancé ce mercredi 19 juin 2013 leur module de consultation des registres les plus attendus. Les registres paroissiaux et d'état civil de ce département couvrent la période 1552 à 1892 et représentent plus de 1,2 million de vues. Cela correspond à la numérisation des microfilms de l’Etat-civil des 443 communes auboises conservées aux Archives départementales. 

Dans le détail, il s'agit d'une collection "idéale", puisque réalisée à partir des microfilms de la collection du greffe, complétée par des vues issues de la collection communale pour la partie déposée par les plus petites communes de ce département. Sur le portail des archives de l'Aube, l'état civil vient rejoindre les tables décennales et l'état civil de la ville de Troyes déjà en ligne depuis 2010, les tables alphabétiques des registres matricules (1867-1935), le fichier généalogique du comte Chandon de Briailles avec ses 8.000 patronymes, les tables des successions et absences (1824-1945) ou encore les recensements de la population (1820-1931). La recherche est possible par commune, par paroisse, par années et par types d’actes. 

Une plateforme d'annotation collaborative permet à chaque utilisateur d'indiquer les noms des personnes lues dans chaque acte. Elle regroupe pour l'instant 200.000 patronymes. 

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Portail des archives départementales de l'Aube

Seine-et-Marne, les fonds en ligne s'enrichissent

Les archives de Seine-et-Marne ont procédé récemment à une volée de mises à jour. Des publications de mariage, des registres et des tables d'état civil, des listes nominatives de registres matricules et des photographies de la Grande Guerre ont rejoint les fonds d'archives en ligne. Il s'agit tout d'abord de documents ayant atteint leur délai de diffusion et notamment 193 registres d'état civil de 1793 à 1912, soit 41.699 images numériques ; 10 tables décennales d'état civil de 1903 à 1912, soit 2.236 images numériques et 3 listes nominatives de registres matricules de 1912, soit 35 images numériques.

La collection des documents d'état civil en ligne s'enrichit de nouvelles archives numérisées : 107 registres soit 54 472 images numériques, de publications de mariages datant de 1793 à 1897 sont également consultables depuis le site Internet. Enfin, question photos anciennes, la collection Henri Bonnot, déjà consultable en ligne, s'enrichit également de 8 nouvelles photographies sur plaque de verre prises en 1914 et 1915. Ces images sont évidemment exceptionnelles et témoignent de la violence de la guerre, comme celle que nous mettons en illustration de cet article (prise de Courcelle, photographie présentant au premier plan un soldat mort, amputé des deux jambes - 4FINUM75, AD77). Attention, certains clichés sont difficilement soutenables, le photographe étant allé prendre ses images directement sur les champs de bataille...

Pour rappel, les généalogistes ont déjà à leur disposition en Seine-et-Marne tout un arsenal d'outils leur permettant d'aller fouiner dans les racines et les branches de leurs arbres généalogiques : les registres paroissiaux et d'état civil, les listes nominatives de recensement, les tables de successions et absences, les listes nominatives des registres matricules et des documents figurés comme les plans d'intendance et les plans du cadastre napoléonien, des documents liés au territoire comme les monographies communales et enfin des documents iconographiques avec des cartes postales, des estampes, des affiches (de la collection Taboureau), des affiches et dessins des arts du spectacle et enfin, les photographies de la collection Bonnot avec les fameuses plaques de verre.

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• Portail des archives de Seine-et-Marne
• Le fonctionnement de la visionneuse Archinoë utilisée aux AD77 est détaillé dans notre Hors Série Archives en ligne mode d'emploi ( à commander sur notre site).

L'état civil de vos ancêtres du Loiret est en ligne !

Les archives du Loiret sont en ligne ! C'est toujours un moment de joie chez les généalogistes quand un nouveau département ouvre ses archives de l'état civil sur Internet. Le Loiret vient de lancer son portail donnant accès à de nombreux documents numérisés, dont l'état civil (en partie). Comme l'avait annoncé la Revue Française de Généalogie en janvier 2013, la promesse du lancement début juin a donc été tenue et l'accès à l'intégralité des données numérisées est gratuit. Mais ne nous voilons pas la face, la joie des généalogistes est quand même assez mesurée, seuls les registres allant de 1833 à 1902 sont accessibles en ligne. 

Cette première salve ne comprend donc pas les actes de 1792 à 1832, ni les registres paroissiaux et pas non plus les tables décennales (sauf la décennie 1893-1902). Pourquoi cela ? Car la qualité des microfilms réalisés à partir des années 1960 est trop médiocre pour être exploitable, aussi les archives départemetales ont-elles pris une décision raisonnable, mais amenant un nouveau délai :  elles vont procéder dès la fin du mois de juin à une nouvelle collecte dans chaque commune pour faire numériser ces documents originaux par un prestataire externe.

A la question posée par tous les spécialistes : pourquoi ne pas numériser directement la collection dite du greffe, normalement déposée aux archives départementales de chaque département ? Dans le Loiret, c'est l'histoire qui répond : cette collection dite du greffe a été détruite en 1940. Seuls subsistent les registres restés (heureusement) en main des communes...

Le portail est très agréable à regarder (le design est très réussi), mais aussi à utiliser. Les performances limitées de la visionneuse Thot sont malgré tout satisfaisantes, il s'agit quand même de la dernière version de cette application. Soulignons la rapidité (pour l'instant), de l'affichage des documents. Sinon, le site Web permet de préparer sa venue sur place avec plus de 300 inventaires en ligne, des fiches pratiques et trois cartes interactives qui géolocalisent les fonds photos et des blasons. Enfin, le fonds de photos anciennes est riche de 3.000 images.

Aux côtés d'un espace pédogogique assez fourni, destiné aux enseignants et à tout chercheur, le site des archives départementales a investit deux nouveaux champs de la diffusion sur les réseaux : une vidéo de présentation se trouve sur Dailymotion et surtout, vous pouvez utiliser Pinterest vous "épingler" vos photos favorites issues des collections du Loiret. Un site prometteur donc...  

La video de présentation des archives du Loiret sur Dailymotion :

Une journée aux Archives départementales du Loiret par loiret 

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• Accès au portail des archives départementales du Loiret
• Epinglez les photos du Loiret sur Pinterest
• Archives du Loiret, le site Web ouvrira début juin
• Le fonctionnement de la visisonneuse Thot utilisée aux AD45 est détaillé dans notre Hors Série Archives en ligne mode d'emploi ( à commander sur notre site)

 

L'état civil de l'Aube en ligne retardé fin juin

Le suspense grandit, l'attente devient longue pour les généalogistes ayant leurs ancêtres dans l'Aube... Le module de consultation de l'état civil de ce département a une nouvelle fois du retard. Un nouveau délai a été annoncé, il faudra encore patienter tout le mois de juin, pour une publication "sans doute vers la fin du mois", explique un message d'excuse pour ce contre-temps, publié sur la page principale du site : "Nous rencontrons des problèmes techniques, qui nous empêchent de procéder à la mise en ligne de l’État- Civil de l'Aube, initialement prévue début juin. Nous espérons pouvoir le mettre en ligne d'ici la fin du mois, mais nous ne pouvons pas vous donner de date précise, pour l'instant". 

Le 23 avril, le site était annoncé "pour la fin mai au plus tard", alors que les archives de ce département tablaient à l'origine sur un lancement pour janvier 2013. "A ce jour, la numérisation est totalement achevée et vérifiée, ce qui n'a pas été une mince affaire, avec 1 164 000 vues concernées. J'ai bien conscience que nous avons pris quelque retard, mais je pense que la qualité sera à ce prix", expliquait le directeur en avril.

Patience donc, car le résultat devrait être à la hauteur des espérances : la collection des registres paroissiaux et d'état civil de l'Aube a été numérisée à partir des microfilms de la collection du greffe, complétée de la collection communale pour la partie déposée par les plus petites communes de ce département. Pour l'heure, le portail de l'Aube propose déjà les tables décennales et l'état civil de la ville de Troyes, les tables alphabétiques des registres matricules (1867-1935), le fichier généalogique du comte Chandon de Briailles avec ses 8.000 patronymes, les tables des successions et absences (1824-1945) ou encore les recensements de la population (1820-1931).

Une plateforme d'annotation collaborative permet à chaque utilisateur d'indiquer les noms des personnes lues dans chaque acte. Elle regroupe pour l'instant 200.000 patronymes. 

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• L'état civil de l'Aube au plus tard fin mai
• Portail des archives départementales de l'Aube
• Le fonctionnement de la visisonneuse Arkothèque utilisée aux AD10 est détaillé dans notre Hors Série Archives en ligne mode d'emploi ( à commander sur notre site)

Les archives de Pologne en ligne et à la demande

Voici un site Internet qui ne va pas laisser indifférents les 2 millions de descendants d'immigrés polonais en France partis à la recherche de leurs aïeux. Les archives d'Etat de Pologne ont inauguré en 2009 un portail d'archives qui centralise toutes les archives du pays et dont le contenu vient d'être considérablement élargi. En parallèle des descriptions de documents d'archives, le site Szukajwarchiwach présente dorénavant de nombreuses images numérisées, parmi lesquelles l'état civil et les registres paroissiaux issus des travaux de numérisation d'une vingtaine d'institutions et d'archives de régions polonaises. 

Vous pouvez y consulter les actes en ligne des archives d'Etat de Bialystok, Katowice, Lublin, Koszalin, Rzeszów, Suwalki, Zielona Góra, Kalisz, Leszno, Cracovie, Poznan et à partir de juin, les archives d'Etat de Piotrkow, Otwock, Przemysl, Czestochowa, Grodzisk Mazowiecki, Szczecin, Bydgoszcz, Inowrocław, Opole, Elblag, Zamosc et Radom. Ce site est gratuit et ne nécessite ni abonnement, ni inscription. Attention toutefois, le portail de recherche n'est pas vraiment facile à utiliser. Déchargez-vous déjà du problème de la langue soit en cliquant sur la traduction anglaise du site (petit drapeau anglais), soit en utilisant la fonction de traduction de Google translate. Même si ce n'est pas parfait, cela vous permet au moins de comprendre les grands axes.

Ensuite, nous avons demandé les conseils de Philippe Christol, spécialiste de la Pologne qui nous a organisé une visite guidée pour savoir si oui ou non telle ou telle paroisse a été numérisée. "Sur le portail, fermez la première fenêtre surgissante, puis dans la suivante qui est sur fond noir, cliquez sur Vital Records and civil registers et indiquez le nom polonais de la paroisse. Pour le trouver, reportez vous à la liste des communes et paroisses numérisées téléchargeable en PDF. Sur la page suivante, dans la colonne de gauche, cliquez sur Only units/collections with scans. Sinon, pour accéder à la totalité des images numérisées, n'indiquez rien dans le moteur de recherche, cochez la case Only with scans, puis dans la page suivante, dans la colonne de gauche, cochez Collections, c'est important, sinon, rien ne s'affiche, puis cochez Vital records and civil register et only with scans et enfin, pour lancer la recherche, cliquez sur Refine". 

Si cette procédure vous paraît trop compliquée, sachez que la Pologne est l'un des rares pays où les archives peuvent se charger des recherches à votre place. "Il s'agit d'un service payant, mais très efficace", précise Philippe Christol. "Les coordonnées des différents services d'archives se trouvent centralisées sur un site et vous pouvez effectuer toutes vos demandes par mail d'un clic. Les tarifs sont de 15 à 30 zlotys l'heure (3,60 à 7,20 €), mais c'est plus cher dans la région de Poznan près de 90 zotys (21,55 € de l'heure)". Le service se paye après avoir reçu un devis. 

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• Le site Szukajwarchiwach 
• Télécharger la liste exhaustive des régions participantes (PDF)
• Coordonnées des différents services d'archives qui effectuent les recherches
• Philippe Christol est l'auteur de deux livres : Retrouver ses ancêtres polonais et Les Polonais au sud de la Loire et anime le site Geneapologne. 

La bibliothèque numérique allemande est en ligne

La bibliothèque nationale allemande (Deutsche Nationalbibliothek, DNB) dispose désormais de sa version en ligne appelée Bibliothèque numérique allemande (Deutsche Digitale Bibliothek, DDB). Elle fonctionne en version beta et pour y comprendre quelque chose, mieux vaut manier au moins quelques mots de la langue de Goethe, ou par défaut l'anglais, car il n'y a pas de traduction française (sauf celle obtenue par Google traduction, mais ce n'est pas idéal). 

Ne cherchez pas des analogies avec Gallica, il n'y en a pas plus qu'avec notre bonne vieille Bibliothèque nationale de France, car la DNB est le reflet de l'histoire allemande. Née seulement en 1912, elle a pour mission principale de collecter toutes les publications allemandes postérieures au 1er janvier 1913 et d'en établir la bibliographie nationale. Après la seconde guerre mondiale et la séparation du pays en deux entités, la bibliothèque subit le même sort : une bibliothèque nationale pour l'Allemagne de l'Ouest à Francfort, la Deutsche Bibliothek et une pour l'Allemagne de l'Est à Leipzig, la Deutsche Bücherei. Les deux ont bien entendu retrouvé leur unité après la chute du Mur en 1990, sous le nom actuel de Deutsche Nationalbibliothek (DNB). 

Dans sa version sur Internet, la Deutsche Digitale Bibliothek est un méta-moteur de recherche permettant l’accès aux données numériques et aux objets numérisés par les différentes institutions culturelles et scientifiques allemandes. On parle ici des archives, bibliothèques, instituts de recherche et musées. Pour démarrer, le catalogue comporte 5,6 millions de documents provenant de plus de 1800 institutions. Il s’agit bien de notices de catalogues avec des méta-données et pour environ les deux tiers, des documents numérisés sous forme d'images. 

Comme le souligne le Comité franco-allemand des historiens, toute l'utilité de ce portail est de fournir un accès central aux textes et objets numérisés par des milliers d'acteurs allemands différents. Et le fait d'apporter un accès centralisé dans un pays comme l’Allemagne, profondement marqué par le fédéralisme est un phénomène en soi... La DDB prévoit de fournir à l'avenir ses données à la Bibliothèque numérique européenne, Europeana. 

Liens

• La Deutsche Digitale Bibliothek (DDB)
• Une présentation sur le site du Comité franco-allemand des historiens
• La Bibliothèque numérique européenne Europeana

Premiers registres en ligne pour l'Île Maurice

Les Archives nationales de l'Île Maurice commencent à mettre en ligne les premiers documents numérisés sur leur portail Internet. La numérisation est entreprise d'une manière progressive, actuellement, 526.447 pages, soit environ 1.700 volumes de documents sont accessibles en ligne. Il s'agit notamment de registres d'état civil de 9 paroisses et communes : Port Louis (1721-1810), Pamplemousses (1743-1810), Rivière du Rempart et Poudre d’or (1793-1810), Flacq et Trois-Ilots (1770-1810), Moka (1770-1810), Plaines Wilhems (1790-1810), Grand Port (1728-1810), Savanne (1793-1810) et enfin, Rivière Noire (1793-1810). A cela s'ajoutent des recensements de 1796 à 1839 et d'autres documents dont il est à l'heure actuelle difficile de dire s'ils sont présents par leur mention dans l'inventaire ou réellement numérisés.

Car les Archives nationales de l'Île Maurice débutent sur le Web et leur portail est en version de test. Ceci explique cela, notamment l'incroyable complexité de l'accès aux registres ! Pré-requis indispensable, utiliser exclusivement un PC (cela ne marche pas avec les Mac), de préférence avec Firefox comme navigateur. Ensuite, il faut s'inscrire en ligne et attendre la validation "sous deux jours ouvrés" de la part du service d'Etat. Seuls les inscrits et connectés par un login et un mot de passe peuvent consulter les documents numérisés. Enfin, une fois connectés, il faut chercher où se trouvent cachés les documents numérisés : ils sont blottis dans une application dédiée nommée "Gargantua", accessible en cliquant sur "Data Research".

Petite précision, le passé de l'Île Maurice est certes français en grande partie et cela se voit dans ses archives, néanmoins, la langue officielle est l'anglais et il n'y a pas de traduction du portail. Une fois sur cette application "Gargantua", faites simplement dérouler le contenu des dossiers en cliquant sur le signe +, jusqu'à obtenir les registres paroissiaux et d'état civil, puis la liste des paroisses et communes et enfin, les dates. Une fois ce niveau atteint, normalement, la colonne de droite doit afficher l'intitulé des fichiers. Dernière astuce (et nous avons langui quelques minutes avant de trouver) : pour afficher le contenu des fichiers, c'est à dire pour regarder les images des registres, cliquez sur le nom du fichier. Au survol de la souris, le texte se surligne et en un clic, la visionneuse s'ouvre toujours dans la partie droite.

Certes, ce portail souffre d'une assez grande complexité de conception et d'utilisation. Certes, la connexion est lente et parfois se rompt. Mais il faut garder à l'esprit que ce n'est qu'un ballon d'essai et que pour l'instant, il n'y a rien d'autre à se mettre sous la dent, même pas sur le portail des archives d'Outre-Mer. Sur celui-ci, les seuls registres de l'Océan Indien sont ceux de l'Île de Mayotte, toute proche (ceux de la Réunion n'y sont pas), qui a eu la bonne idée généalogique de rester sous giron français et même de devenir le 101e département tout récemment en 2011 !

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• Portail des Archives nationales de l'Île Maurice
• Accès à Gargantua, application dédiée à la consultation des actes
  

 

 

Et 10 ans de plus pour l'état civil de la Vienne !

La Vienne vient de franchir le pas d'une mise en ligne "centenaire" de l'état civil. Après le département du Nord, la Vienne publie en effet une décennie supplémentaire, donnant ainsi accès aux registres allant jusqu'à 1912. Cela peut paraître une évidence, mais une publication aussi récente est loin d'être généralisée dans le paysage généalogique français. D'autant que les départements ont désormais l'oeil rivé à la recommandation de la CNIL qui préconise des délais de publication en ligne différents de ceux applicables dans les salles de lecture (voir notre tableau en lien). 

Les archives départementales de la Vienne ont lancé leur portail d'accès aux documents numérisés en 2006, comptant parmi les premiers départements à offrir ce service. Dès l'ouverture en octobre 2006, les registres paroissiaux et d'état civil sont accessibles depuis les origines jusqu'à 1852. L'année suivante apparaît la 1853-1882, puis, en 2008 la décennie 1893-1902. Ce sont désormais les années 1903-1912 que vous pouvez consulter depuis votre ordinateur. Cela représente près de 75.000 vues supplémentaires, portant l'ensemble des images de l'état civil de la Vienne en ligne à plus de 1,6 million de vues.

La Vienne met également à votre disposition six autres fonds numérisés, avec les recensements, le cadastre, les dépouillements de registres paroissiaux, les registres matricules, la presse locale, les cartes postales. Le tout est consultable par commune, sans oublier un nombre toujours plus important d'inventaires. 

Liens

• Archives de la Vienne 
• Archives en ligne, la CNIL édicte son réglement
• Archives du Nord, mise à jour "CNIL" de l'état civil

 

Traite négrière et recensements en ligne à La Rochelle

Sur le portail de la ville de La Rochelle, deux fonds d'archives sont proposés en ligne : des documents relatifs à la traite négrière et les recensements.  A propos de l'esclavage, il s'agit pour l'instant de télécharger les archives relatives à cinq navires enregistrés au départ ou à l'arrivée du port de La Rochelle : Le Roy Dahomey (1772-1774), La Suzanne-Marguerite (1775-1776), La Créole (1783-1784-1785), Le Pactole (1788-1789) et L'Isle-de-France (1791). Ces navires faisaient escale sur les côtes d'Afrique (Guinée, Mozambique, Côte de l'Or au Ghana, Quiloa en Tanzanie) et avaient pour destination l'île Bourbon (La Réunion), Saint-Domingue ou l'Île-de-France (Île Maurice). 

Les archives numérisées et mises en ligne ont été sélectionnées pour leur intérêt historique. Il s'agit des Journaux de navigation, des Journaux de traite, du Journal des opérations et du rôle d'équipage pour La Créole en 1785. Vous pouvez directement les télécharger au format PDF, attention, certains documents pèsent plus de 50 Mo et le temps de téléchargement peut être inhabituellement long selon votre connexion. Ces documents numérisés ne constituent qu'une partie infime des archives disponibles, l'ensemble étant consultable en salle de lecture des archives.

L'autre fonds mis en ligne par les archives de La Rochelle est plus conventionnel : les recensements de population. Ils sont conservés pour La Rochelle à compter de 1801, avec quelques essais de dénombrement antérieurs pour la période révolutionnaire ; les listes nominatives de population sont conservées de manière régulière de 1836 à 1946. A partir de 1921, les listes sont à consulter en salle de lecture. La liste nominative de dénombrement de population donne le nom des personnes recensées, non pas dans l’ordre alphabétique des habitants, mais en suivant l’ordre topographique des lieux successivement visités par l’agent recenseur : pour une ville, quartier par quartier, rue par rue et immeuble par immeuble. 

Les recensements sont très complémentaires de l'état civil de la ville dont les registres sont consultables directement sur le site Internet des archives départementales de la Charente-Maritime. Sinon, pour rester sur le portail officiel de la ville de La Rochelle, vous pouvez accéder à de nombreux inventaires vous permettant d'identifier des documents susceptibles de vous intéresser. Une fois la cote relevée, rendez-vous sur place en salle de lecture pour les consulter. 

Liens

• Portail de La Rochelle, archives en ligne
• Carte de l'état civil en ligne (cliquez sur 17 pour la Charente-Maritime)

L'Yonne passe à l'indexation collaborative

Nouvelle étape pour le site Web des archives de l'Yonne : l'indexation collaborative ! Ouvert depuis septembre 2010, le portail propose aux internautes-généalogistes d'apporter leur pierre à un nouvel édifice : celui de la diffusion la plus large possible du contenu des actes numérisés. Et cela passe par la case indexation et comme il n'est pas question de faire réaliser celle-ci par un prestataire extérieur, les archives départementales de l'Yonne sollicitent l'aide de chacun d'entre nous, visiteur de ce portail.

Le principe est simple et fonctionne selon un schéma comparable à ce qui existe déjà dans d'autres départements. Première étape, vous créez un compte d'utilisateur gratuit pour ouvrir votre espace personnel. Ensuite, vous passez un petit test pour déterminer votre niveau de paléographie et vous renvoyez aux archives départementales, après l'avoir signée, un exemplaire de la charte de l'indexation collaborative qui définit le rôle de chacun. Prudents, les archivistes de l'Yonne préfèrent valider une à une les inscriptions pour s'assurer de la qualité du travail qui sera fourni. 

Enfin, les archives vous soumettent des lots d'images disponibles pour l'indexation. Dans un premier temps, seuls les actes paroissiaux et de l'état civil sont susceptibles d'être indexés ; en fonction du succès de l'opération, mais aussi de la demande des internautes, d'autres fonds pourront être concernés, à commencer par les listes nominatives de recensement de la population. Dès que le nombre de documents traités sera suffisant, la communauté des internautes aura accès aux index générés de manière collaborative. 

Il s'agit là d'une indexation extrêmement contrôlée : les préalables sont restrictifs avec un courrier postal à envoyer, on vous soumet des lots et vous n'avez qu'un choix réduit de documents à indexer. On est bien loin de l'indexation libre à la volée que l'on peut rencontrer par exemple sur le site des archives du Cantal, où chaque internaute participe librement à l'oeuvre collective, au fil des actes qu'il rencontre. Ce modèle a donc l'inconvénient d'être restrictif, mais son avantage réside sans doute dans la qualité et la fiabilité des données ainsi indexées. Reste savoir s'il va remporter le large succès nécessaire au volume des actes à traiter (des millions !) et ne pas se cantonner au cercle restreint des volontaires passionnés... 

Liens

• Site des archives de l'Yonne
• Le fonctionnement de la visisonneuse Ligeo utilisée aux AD89 est détaillé dans notre Hors Série Archives en ligne mode d'emploi (à commander sur notre site)