GénéInfos

Un nouveau site pour les archives départementales de l'Oise

Les Archives départementales de l'Oise viennent de rénover intégralement leur site Web, riche de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux fonds documentaires. Ce sont désormais plus de 2,5 millions de documents qui sont consultables comprenant l'intégralité des registres paroissiaux, avec les actes de baptêmes, mariages et sépultures (BMS) de toutes les communes depuis 1539 pour les plus anciennes. La série se poursuit logiquement avec l'état civil avec les actes de naissances, mariages et décès (NMD) à partir de 1792 jusqu'en 1903, dont les tables décennales (TD) de la période 1803-1902. Avec cette récente mise à jour, plus de 95% des actes de communes de l'Oise antérieurs à 1903 conservés par les Archives départementales sont donc accessibles en ligne.

Le site accueille également les recensements, avec les listes nominatives des habitants des communes de l’Oise établies tous les cinq ans de 1831 à 1936 (pour certaines communes des listes existent également pour 1806, 1820 et 1826). Autre source utile en généalogie, les registres matricules permettent de faire des recherches sur le parcours militaire des hommes nés entre 1858 et 1872. Enfin, vous pourrez également consulter les plans et cartes de l’Oise depuis le XVIe siècle, découvrir plus de 10000 cartes postales et 1300 photos de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. 

 

Archives de l'Essonne : mise en ligne de nombreuses sources généalogiques

Les archives départementales de l'Essonne viennent de mettre à jour leur site Internet. L'état civil, source essentielle de la généalogie familiale figure en bonne place parmi les documents numérisés et déjà en ligne depuis 2009. Au menu, vous pouvez consulter la collection intégrale des registres paroissiaux et d’état civil du département, couvrant la période de 1519 à 1906, ainsi que les tables décennales. Beaucoup de registres paroissiaux sont lacunaires pour la période 1716-1735. 

Suivent également les listes nominatives des recensements allant de 1817 à 1906. En dépit des lacunes (1817 pour l’arrondissement de Rambouillet et Etampes, 1831 pour les mêmes arrondissements et Corbeil et 1866 pour celui de Rambouillet), ces documents constituent des éléments incontournables pour l’histoire économique et sociale, démographique, génétique et familiale, voire la micro-histoire, indiquent les AD 91. 

A voir également, les plans du cadastre napoléonien, ceux de l'Essonne furent dressés de 1808 à 1834. Toujours au chapitre des documents figurés, vous pouvez consulter la très belle collection de cartes postales du département. Elle comporte 10.000 unités et a été constituée par des dons et achats. Ne manquez pas la collection d’aquarelles essonniennes de Charles Albert Roch Capaul dit Collenberg (1827-1904) représentant une centaine de pièces et concernant 29 communes.

Enfin, les archives de l'Essonne ont également publié sur leur site les monographies communales rédigées dès 1898 par chaque directeur d'école. Ce sont là 184 documents servant de jalon incontournable à l’histoire communale. Elles sont rassemblées par canton. Tout cela est en ligne et n'attend que votre visite... 

NDLR : L'Essonne et le Lot-et-Garonne figurent dans notre carte de l'état civil en ligne. 

Lot-et-Garonne : début de mise en ligne pour l'état civil ancien

Les archives départementales du Lot-et-Garonne soufflent un grand vent de nouveautés et viennent de mettre en ligne une rafale de documents tous plus passionnants pour les généalogistes. De l'état civil ancien, les recensements, le cadastre napoléonien, des plans, des plans d'architecture, des cartes, des cartes postales, des photos, des plaques de verre, des notices historiques, un livre des coutumes, un armorial... 

Première des sources généalogiques, l'état civil est mis en ligne seulement en partie. Pour être précis, il s'agit uniquement des registres paroissiaux d'une centaine de communes. Il y a donc dans un premier temps 100.000 images numérisées d'après les registres communaux originaux. Le département comptant 319 communes, il reste encore du chemin à faire. Cependant, les tables décennales sont complètes de 1802 à 1892 soit 60.000 images. Le reste des registres paroissiaux et l'état civil post-révolutionnaire suivront ultérieurement. 

En attendant, les généalogistes sont invités à consulter d'autres sources, à commencer par les listes de recensement. Dans le Lot-et-Garonne, elles ont été tenues tous les 5 ans, comme partout, pour classer par commune les habitants du bourg, puis ceux des hameaux et fermes. Exception, le recensement de 1871 a été reporté à 1872 en raison de la guerre franco prussienne et celui de 1916 n'a pas eu lieu. La préfecture n'a pas conservé celui de 1901. Autre source consultable, le cadastre parcellaire, il a été réalisé dans ce département de 1808 (cantons de Laplume et de Francescas) à 1849 (canton de Monclar-d’Agenais). 

Les amateurs d'histoire locale se réjouiront également de la présence d'une collection importante de cartes, cartes postales et plans. L'armorial de l'Agenais et le terrier de Cauzac complètent cette intéressante initiative des AD 47. En attendant la prochaine salve numérique ! 

PS : info repérée par Franck Tomi ;-)

Un nouveau visualisateur pour les cartes et plans de Gallica

Le site Gallica vient de lancer un nouveau visualisateur pour ses cartes et plans. Il ne se substitue pas à l'ancien, mais le complète de manière intéressante en offrant de nouvelles possibilités. Ainsi, il est plus facile de zoomer sur les plans numérisés de la BnF (il en existe plus de 10.000). Il suffit d'activer le mode zoom situé dans le menu Affichage afin de rentrer dans les détails les plus fins du document.

Les possibilités d'affichage de Gallica sont de plus en plus nombreuses, elles sont décrites sur le blog dédié qui permet également de formuler des remarques en cas de dysfonctionnement.

Pour mémoire, la Bibliothèque Nationale a numérisé des millions de documents attribués par des lots lors de marchés publics. Ces marchés sont tellement importants que les professionnels de la numérisation les ont surnommés les marchés des 100.000 images (par an). Un prochain lot de plusieurs centaines de milliers de documents à numériser doit être attribué au tout début du mois de mars. 

Image : "Sixième plan de la Ville de Paris et ses accroissements depuis le commencement du Règne de Charles VII, l'an 1422 jusqu'à la fin du Règne d'Henry III, l'an 1589. Tiré des Lettres Patantes qui ont ordonné les Ouvrages, des Contrats passez avec les Entrepreneurs, des Registres de la Chambre des Comptes, de l'Histoire, et des Mémoires du Temps / Par L. C. D. L. M. ; A. Coquart Del. et Sculp". Source: Bibliothèque nationale de France. 

Nomination : Agnès Magnien directrice des Archives Nationales

Les portes claquent, se ferment, s'ouvrent aux Archives Nationales... Après le départ assez brutal d'Isabelle Neuschwander, voici que le Ministère de la Culture annonce déjà le nom de son successeur, Agnès Magnien, dans une note interne adressée au personnel des Archives. 

La nouvelle directrice est elle aussi archiviste-paléographe. Elle occupe actuellement le poste de chef du bureau des missions au service interministériel des archives de France. Pour l'anecdote, elle connaît bien Pierrefitte-sur-Seine pour avoir été directrice des archives départementales de Seine-Saint-Denis. Son arrêté de nomination pourrait paraître dès jeudi au Journal officiel. 

Logiciels : lancement de Heredis version 12

Mais qu'ont-ils encore inventé ? La question se pose toujours à la sortie d'une nouvelle version d'un logiciel déjà très populaire. Que va donc apporter Heredis 12 par rapport à la précédente version ? Avec la notion de généalogie "à la carte", l'éditeur BSD Concept assure qu'il va y en avoir pour tout le monde ! Et pour s'assurer de prendre en compte toutes les dimensions et toutes les attentes des utilisateurs, il a fait appel au "généalogiste le plus connu de France", Jean-Louis Beaucarnot. Sur ses conseils d'expert, Heredis 12 s'est doté de trois fonctions phares : la saisie de groupe, un nouvel arbre de descendance et la notion d'individus secondaires. 

En attendant le test complet de Heredis 12 à paraître dans un prochain numéro de La Revue Française de Généalogie, voici un rapide aperçu des nouvelles fonctions "sur-mesure" : 

• Saisie à la carte : basculer à tout moment d'un mode de saisie à l'autre, simple, complet ou personnalisé, 
• Saisie de groupe : dans un seul et même écran tous les membres d’une famille, 
• Arbre de descendance : plus compact, l'Arbre de groupe simplifie la représentation graphique et gagne de la surface de papier lors de l'impression, 
• Prénoms et professions : une saisie simplifiée et sans erreur des prénoms et de plus de 2.000 professions, 
• 100 % paramétrable : avec la nouvelle barre d'outil, tout est paramétrable, 
• Encore plus de précisions : un nouvel écran individus, de nouvelles rubriques, les personnages secondaires, 
• Localisation et cartes : les lieux de vie sur la carte Heredis/Planète Généalogie,
• Commande d'arbres : faire imprimer son arbre grand format en un clic, 
• Plus accessible : l'aide disponible depuis tous les écrans du logiciel. 

Mais laissons la parole à Jean-Louis Beaucarnot qui a réfléchi à la manière de faciliter la saisie des données en généalogie descendante : 

 

Archives Nationales : la directrice limogée

La directrice des Archives Nationales a été limogée par le Ministère de la Culture, apprend-t-on auprès de l'intersyndicale, une information confirmée par plusieurs sources proches du dossier. Un arrêté mettant fin à ses fonctions doit paraître dans les prochains jours au Journal Officiel. L'éviction d'Isabelle Neuschwander intervient dans le cadre du bras de fer qui oppose le Ministère aux syndicats des Archives Nationales au sujet de l'implantation de la Maison d'Histoire de France. Un bras de fer dont la première manche semblait avoir été finalement favorable aux syndicats, après l'occupation durant 134 jours de l'Hôtel de Soubise. 

La directrice, qui gérait le délicat dossier du déménagement des fonds à Pierrefitte-sur-Seine, n'aurait pas manifesté l'enthousiasme que l'on attendait d'elle pour défendre l'implantation de ce musée au cœur du quadrilatère des Archives Nationales dans le Marais. Entendue vendredi rue de Valois, elle s'est vu signifier son renvoi et s'est rendue dès samedi à son bureau de la rue de Turenne pour récupérer quelques objets personnels et déposer ses clés et son badge au poste de sécurité. Dénoncé par l'intersyndicale, ce renvoi est qualifié "d'atteinte à l'institution qui est aujourd'hui décapitée. S’en prendre ainsi en catimini au cœur des vacances scolaires à la Directrice des Archives nationales, c’est s’en prendre directement à l’institution, c’est donc s’en prendre à tous les personnels. 

Réunis en assemblée générale ce lundi matin, les personnels des Archives Nationales dénoncent "une décision politique" et demandent à être reçus "sans délai par Pierre Hanotaux, directeur de cabinet de Frédéric Mitterrand".  

Cartes postales et presse ancienne : mises en ligne en Saône-et-Loire et dans l'Hérault

Plus de 7.000 cartes postales locales ont été récemment placées sur le site Web des archives départementales de la Saône-et-Loire. Elles illustrent la vie locale dans les villes et villages, les monuments et paysages, les personnalités, les instants quotidiens ou les événements marquants... Le fonds est entre autres constitué de plus de 1900 cartes postales de châteaux et les villes de Paray-le-Monial, Autun et Le Creusot sont les trois communes les plus représentées.

Ces témoins iconographiques viennent enrichir l’offre numérique du Département qui met déjà à disposition de tous, ses registres d’état civil, ses recensements de population, ses plans cadastraux napoléoniens, ses dossiers et photographies du service départemental de l’inventaire.

Plus au sud de la carte de France, les Archives départementales de l'Hérault viennent de compléter leur site par la mise en ligne de L'Eclair, un journal "quotidien régional, catholique, royaliste et ardent défenseur de la viticulture méridionale" (sic). Cet ancêtre du Midi Libre compta jusqu'à 14 éditions et cessa de paraître en août 1944. La numérisation concerne les périodes de 1894 à 1923 et de 1934 à 1944. Elle a été réalisée en partenariat avec l'association régionale Languedoc-Roussillon livre et lecture (LR2L). 

Le département propose également en ligne sa collection des Annuaires de l'Hérault et des vignobles du Midi. Publié de 1818 à 1939, cet annuaire est une mine de renseignements administratifs, historiques, géographiques, statistiques, industriels, commerciaux, vinicoles, viticoles... et biographiques.

Enfin, le Guide de l'Hérault (1895-1914) complète le panorama de ce département du Sud à l'aube de la Grande Guerre avec toutes sortes d'informations économiques et pratiques (dates et lieux des marchés et foires, listes de commerçants, d'industriels, d'artisans, d'agriculteurs/viticulteurs, présentées par arrondissements et communes, etc.).

Persécutions nazies : des documents allemands remis aux Archives Nationales

Les Archives Nationales viennent de recevoir environ 87 millions d'images numériques concernant les victimes des persécutions nazies. Ces archives numérisées ont été remises par le Service International de Recherches (SIR/ITS) situé à Bad Arolsen (Allemagne) afin d'être chargées sur les serveurs du ministère de la Culture. Cette remise s'est effectuée en application de la résolution de la Commission internationale constituée des 11 États membres, chargée de contrôler les travaux du SIR, prévoyant la délivrance à chacun de ces États d’une copie des archives numérisées.

Pour l'heure, ces archives sont toujours consultables en se rendant sur place en Allemagne, mais prochainement, les Archives Nationales vont se doter des solutions technologiques adaptées pour assurer l'accès de tous à ces données, particulièrement riches et complexes. Le Service International de Recherches œuvre en faveur des victimes des persécutions nazies et de leurs familles en établissant leur sort à l’aide de ses archives. Les demandes de renseignements émanant des victimes françaises ou résidant en France, et de leurs familles ou ayant-droit, doivent continuer à être envoyées à la Mission française de liaison auprès du Service international de recherches (Grosse Allee 5-9, 34444 Bad Arolsen, Allemagne - [email protected]). 

Image : Des centaines de documents décrivent la recherche des familles des enfants qui ont survécu à la persécution nazie. © ITS Bad Arolsen

Les registres matricules de toute la Corse sont en ligne

En mettant en ligne ses registres matricules, la Corse-du-Sud vient de faire d'une pierre deux coups. En effet, les archives du département du sud de l'île conservent les registres matricules de tout l’ancien département de Corse, car celui-ci ne comptait qu’un seul bureau de recrutement siégeant à Ajaccio. Le site Web des AD 2A propose donc les documents numérisés relatifs à tous les hommes appelés sous les drapeaux, pour les actuels départements de Corse-du-Sud et de Haute-Corse. 

Dans le détail, il s'agit d'une part des registres maricules du recrutement militaire des jeunes hommes appartenant aux classes 1859 à 1910. D’autre part, en complément, le site propose les registres de la Garde nationale mobile (1865-1870). Pour faire votre recherche, les archives départementales vous ont mâché le travail ! Tous les hommes concernés ont été entrés dans des tables faites à partir des registres, en respectant l’orthographe du temps pour les patronymes (par exemple, l’emploi du i long, rendu par un j, en fin de nom) et les prénoms rares. Dans la mesure du possible, les homonymes ont été distingués, mais des erreurs sont possibles. Elles sont à signaler en envoyant un mail à l'adresse dédiée. 

Pour mémoire, les registres matricules regorgent de détails "généalogiques" sur chaque soldat : état civil, taille, forme du visage, couleur des yeux, profession, degré d’instruction, etc. Concernant la Garde nationale mobile, il s'agissait d'une institution éphémère, créée en 1868 et supprimée fin 1870, servant de réserve à l’armée. Elle a disposé de registres propres qui sont également accessibles en ligne. 

Info transmise par Franck Tomi via Facebook.