Un Congrès de généalogie, c'est toujours une fête pour les visiteurs. Les généalogistes sont ravis d'avoir à portée de main des sources d'informations habituellement très dispersées. Les stands des associations sont tenus par des bénévoles entièrement disponibles pour répondre à toutes les questions. Et, cerise sur le gâteau, la plupart des Cercles arrivent avec un ou plusieurs ordinateurs gonflés à la base de données généalogique. Réponse à tout et à tous assurées ! De même, des professionnels offrent en ce lieu exceptionnel un accès gratuit à leurs bases ordinairement payantes. En bref, au Congrès de Généalogie de Tours, la plupart des visiteurs repartent le sourire aux lèvres...
Seulement, derrière ce décor de fête, quelques détails trahissent des déceptions. Oublions les habituels grincheux râlant sur le prix de l'entrée (5 €), rouspétant car les conférences sont ouvertes aux seuls visiteurs inscrits à l'avance ou encore les déçus, parce que telle association du nord, de l'ouest, du sud ou de l'est n'est pas là. Oublions-les pour braquer la lampe sur quelques exposants.
Au niveau -1, l'ambiance n'était pas partout à la fête. Des stands ont été un peu laissés pour compte, car bien mal placés. Les Editions Swic implantées près des toilettes, n'auraient pas connu l'assaut habituel des visiteurs. Le Syndicat des Généalogistes et Héraldistes de France se morfondant et trouvant le temps long, voilà une image désolante. Sans parler des généalogistes suisses du canton de Vaud qui, las de compter les mouches, ont plié bagage dès le samedi soir, laissant un vide bien embarrassant !
Un "Tours qui pleure" bien caché derrière le "Tours qui rit" ? Aïe, aïe, aïe, les salons de généalogie n'ont vraiment pas besoin de ça...
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