Clin d'oeil d'été : connaissez vous le plus ancien registre paroissial conservé en France ? Facile, c'est un registre de Givry, une commune située à 10 km de Chalon-sur-Saône dans l'actuelle Saône-et-Loire. Le curé de ce village a noté scrupuleusement les baptêmes, mariages et sépultures de ses paroissiens à partir de 1335 ! Très incomplet, ce registre exceptionnel débute à 1335 et s'arrête à 1350. Il reprend ensuite deux siècles plus tard en 1539, de manière quasi ininterrompue jusqu'à la révolution, puis sous forme d'état civil jusqu'à nos jours. A propos de Givry, les dates les plus fantaisistes circulent sur le Web quant à son étendue et son contenu. D'après l'inventaire des archives de Saône-et-Loire, il s'agit bien de BMS (baptêmes, mariages et sépultures) débutant en 1335.
Beaucoup moins connu : avez vous déjà entendu parler du plus vieux registre de notaire de France ? C'est la ville de Marseille qui s'enorgueillit de conserver cette précieuse liasse. Le registre de Giraud Amalric, notaire à Marseille date en effet de 1248 ! Cela fait presque cent ans avant le premier registre paroissial. D'une manière générale, les actes notariés remontent toujours plus loin que les actes paroissiaux. Dans bien des départements, vous trouverez une trace notariale de vos ancêtres à partir des années 1650, voire avant.
(image présentée : registre paroissial de baptême à Aubervilliers en 1553, source www.numeriqueculture.fr)
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