L’Institut culturel de Bretagne vient d’éditer, sous forme de poster (50 X 70 cm), la généalogie des souverains bretons, du Xe au XVIe siècle. L’association souhaite ainsi offrir "en un coup d’œil, les destinées et l’histoire de la Bretagne" et asseoir davantage une identité régionale. Le poster est diffusé sur le site Internet de Geobreizh.com (qui a contribué au projet par son expérience technique) et en librairie spécialisée.
Pour arriver à ce résultat (d’un graphisme soignée), des historiens, réunis au sein de la Maison d’histoire de la Bretagne (structure liée à l’Institut), ont mené des recherches qualifiées de "rigoureuses" et identifié les liens qui unissent les rois et ducs, les périodes troubles et les différentes maisons en présence. "Ils ont rectifié pas mal de choses", souligne Bernard Gestin, le directeur de l’association.
Dans le même esprit, l’Institut culturel de Bretagne élabore une base de données des batailles en Bretagne (ou qui ont impliqué des Bretons) et développe de nombreux projets similaires.
Le travail de cette association illustre à merveille la manière dont cette région fait vivre sa mémoire. Comme le souligne l’Agence Bretagne presse, les Bretons sont des mordus d’histoire et de généalogie. L’auteur de la dépêche en veut pour preuve "le nombre de livres dédiés à l’histoire de la Bretagne qui paraissent chaque année et aussi le nombre de monographies consacrées à l’histoire des communes, des pays, des familles, des métiers, des entreprises…"
Autres indicateurs de cette vitalité, selon la dépêche diffusée par l’Agence Bretagne presse, le joli maillage territoriale et le nombre d'adhérents assez important font des sociétés historiques et des cercles généalogiques des relais non négligeables de cette mémoire bretonne.
Par exemple, les sociétés historiques comptent deux structures au niveau régional (l’Association bretonne, fondée en 1843, et la Société d’histoire et archéologie de Bretagne, fondée en 1920), une société par département et des structures locales (Fougères, Saint-Malo, Pays de Retz, Redon, Brest et Léon, etc.). Soit plus de 12.000 membres.
De leur côté, les cercles généalogiques bretons représentent près de 20 % des effectifs de la Fédération national, grâce notamment aux 5.500 adhérents du Cercle généalogique du Finistère, première association francophone. Ils vous donnent rendez-vous au prochain congrès inter-régional les 26 et 27 avril 2008 à Ancenis (44), cité dont le puissant château défendait la frontière du duché sur la Loire.
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