Bien avant que Villiers-le-Bel fasse la une d'une tragique actualité, cette commune du Val d'Oise n’a longtemps été qu’un village comme un autre, où l’on n’a compté que 1.600 à 1.800 âmes, du XVIIIe siècle à 1914.
Un village du vaste et fertile plateau de France, qui contribuait autrefois à l’alimentation de la capitale en blé et en pain. Les boulangers du village voisin de Gonesse étaient ainsi réputés, sous l’Ancien Régime, pour leurs pains blancs et "mollets". Cette région de la "France", qui avait été le domaine propre des premiers rois capétiens, se nommait ainsi pour avoir vu, à l’origine, s’y établir les Francs, ce qui permettait de bien la distinguer du Parisis voisin, territoire de la peuplade gauloise des Parisii, ayant pour capitale l’ancienne cité de Lutèce.
Une histoire dont la toponymie francilienne conserve le souvenir, avec encore aujourd’hui Puiseux, Mareil, Chatenay et Roissy… "en France", opposés à Fontenay ou Cormeilles… "en Parisis".
(c) Rue de l'Aistre à la sortie des écoles. Carte postale disponible sur le site de Genealogie.com
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