Les sites communautaires, tels que Facebook ou Copains d'avant, pour ne citer que ceux-là, font de plus en plus d'adeptes. Selon, l'Observatoire des usages Internet, initié par l'institut Médiamétrie, 5,2 millions d'internautes sont inscrits à au moins un de ces sites (soit une progression de 14 % sur le dernier trimestre). Le principe est simple : il suffit de s'inscrire et de donner quelques détails sur son profil pour se créer un réseau.
Cette activité plutôt jeune (un tiers des inscrits est âgé de 15 à 24 ans) et masculine (les hommes représentent plus de six inscrits sur dix) répond à une variété de motivations : selon Médiamétrie, les connectés recherchent avant tout des bons plans (concerts, expositions ou soirées) ; d'autres espèrent retrouver un copain de classe, un ami perdu, une ancienne petite amie ; enfin, au troisième rang des motivations, on retrouve le souhait partager une passion ou un centre d'intérêt.
La généalogie n'échappe pas à ce phénomène. Christophe Becker, directeur de GenaNet mais surtout grand passionné de généalogie, a créé un groupe dédié à ce sujet sur Facebook. Avec ce mini-réseau, il peut ainsi échanger des informations ou commenter des événements de la sphère généalogique. Pierre-Valéry Archassal, lui-même inscrit à ce groupe, explique dans le numéro d'août-septembre de La Revue française de Généalogie, la manière dont ce site Web peut être détourné pour alimenter un travail généalogique :
Le moteur de recherche vous aide à constituer votre propre communauté virtuelle. À partir d’un simple patronyme, ou en combinant celui-ci avec un prénom, vous retrouvez sur le site des cousins parfois ignorés, descendants d’une branche collatérale de votre arbre généalogique. Vous pouvez alors les demander en amis et consulter leur fiche personnelle pour tout savoir de leurs coordonnées complètes, parcourir leurs albums photos, découvrir leurs passions, leurs modes de vie, leurs lectures et leurs amis… Autant d’informations qu’ils auront renseignées volontairement pour les partager avec vous !
C’est là toute la force d’un site généraliste par rapport à un site généalogique. Malgré tous les efforts du monde, aucun site spécialisé en généalogie ne vous mettra en relation avec des cousins vivants qui ne s’intéressent pas à ce sujet.
Merci Guillaume pour l'info.
C'est bien que Le Post s'intéresse à ce sujet. Reste que la note de GénéInfos (et l'article de Pierre-Valéry) était plus complète.
Rédigé par : Charles Hervis | 08 octobre 2008 à 17:40
l'idée a été relayée par Le Post http://www.lepost.fr/article/2008/10/01/1277886_et-si-facebook-pouvait-vous-aider-a-faire-votre-arbre-genealogique.html
Rédigé par : Guillaume | 02 octobre 2008 à 20:51
@ Kindo : en général, la publicité est payante sur les blogs !
Rédigé par : Dominique | 16 août 2008 à 11:07
Des sites communautaires se spécialisent meme dans la généalogie.
Kindo.fr par exemple permet de construire et partager de manière interactive son arbre généalogique avec les membres de sa famille, puis une fois ces derniers référencés, l'utilisateur dispose d'une plateforme sécurisée un peu comme sur facebook pour échanger avec sa famille, discuter, partager ses photos de famille sans limite de stockage, être tenu au courant de l'activité des membres de sa famille (anniversaires...) mais aussi continuer à construire son arbre en s'appuyant sur celui de ses proches.
Rédigé par : Kindo | 13 août 2008 à 17:32
Je rejoins totalement les propos de Pierre-Valéry. J'utilise de plus en plus Facebook pour rechercher des "cousins", en particulier dans les jeunes générations.
J'ai même créé un groupe regroupant tous les descendants d'un ancêtre portant un nom "monophylétique" (Jean-Louis, si tu me lis...) et le résultat est à la hauteur de mes espérances : je me créé des "correspondants de branche" qui m'apportent les mises à jour sur leurs proches !
Rédigé par : Christophe Becker | 07 août 2008 à 15:47