Jamais les généalogistes n'auront aussi bien été traités qu'en cette fin d'été 2008. Depuis le mois de juin et encore en cette rentrée de septembre, les lancements de sites Internet d'état civil se succèdent. En juin, la Meurthe-et-Moselle et la Drôme, en juillet, le Doubs, en août, le Cantal et en septembre, le Nord, depuis quelques heures, c'est la Charente-Maritime et d'ici quelques jours, ce sera la Seine-et-Marne. Certes, tous n'ont pas le même intérêt, ni le même contenu, mais cette belle moisson n'est pas sans poser quelques questions... techniques.
Changeons de point de vue et regardons ceci du côté des archives départementales. L'annonce du lancement d'un site est toujours délicate à gérer. Doit-on le publier en catimini ou au contraire en fanfare et trompette ? Les deux options ont leurs partisans, mais aucune n'est réellement satisfaisante. Car de toutes les manières, c'est l'embouteillage assuré. Récemment, le Cantal aurait préféré rester discret et laisser le temps aux internautes de découvrir son existence... Mais dès qu'un site avec état civil pointe son nez, des centaines de généalogistes se connectent sur les serveurs du département concerné. Et ralentissent ou stoppent le système.
Le phénomène a beau avoir été anticipé, les bandes passantes élargies, rien n'y fait. Les Conseils Généraux, en charge des archives départementales ne disposent pas des mêmes moyens que Google ! Reste alors à patienter. Pour ma part, je préfère attendre quelques semaines et laisser retomber l'attrait de la nouveauté (et régler aussi les petits problèmes techniques). Quand on part hors vacances scolaires, le plaisir de rouler n'est que meilleur...
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