L'Académie suédoise a décerné, ce jeudi 9 octobre, le Prix Nobel de littérature 2008 à Jean-Marie Le Clézio, "écrivain de la rupture, de l'aventure poétique et de l'extase sensuelle, l'explorateur d'une humanité au-delà et en-dessous de la civilisation régnante", selon les attendus de l'institution.
Grand voyageur, cet auteur français est né à Nice d'un père chirurgien britannique et d'une mère issue d'une famille bretonne émigrée à l'île Maurice au XVIIIe siècle. On retrouve cette racine lointaine dans son patronyme, porté par 190 foyers en France dont 100 en Bretagne (notamment en Côtes-d'Armor) et 30 en Ile-de-France.
Selon Pierre-Gabriel Gonzalez, spécialiste des noms de familles pour La Revue française de Généalogie, ce patronyme trouverait son origine dans un lieu-dit anciennement caractérisé par une dépression, le Clézio, pluriel de l'ancien breton kleuz, signifiant "fossé", lui-même issu du gallois clawdd.
Nous dénombrons sept hameaux de ce nom en Bretagne : trois dans les Côtes-d'Armor et quatre dans le Morbihan. Des variantes patronymiques existent : Leclézio, Leclezio, Clézio, Clezio, toutes très rares (moins de dix foyers).
(c) E. Feferberg/EPA/SCANPIX
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