En ce week end de Toussaint, beaucoup de généalogistes profitent de leur visite au cimetière pour jeter un coup d'œil sur les tombes environnantes. Croyez moi, il n'y a rien de plus gai ! Car sous les pierres rongées par la pluie et mangées par la mousse, il y a des tonnes d'informations à glaner... et un beau service à rendre à la collectivité. Lancée l'année dernière, la semaine généalogique des cimetières a lieu cette année du 1er au 11 novembre, organisée par CimGenWeb, un service de l'association FranceGenWeb. Elle vise à mobiliser les généalogistes et les exhorte à donner quelques heures de leur temps pour déchiffrer des inscriptions avant qu'il ne soit trop tard. Car une tombe abandonnée peut très bien être celle d'un membre de votre famille éloignée ou bien abriter le dernier repos d'un homme ou d'une femme, célèbre en son temps, aujourd'hui oublié. L'appel de CimGenWeb a commencé à être entendu, car en un an, le nombre de patronymes relevés est passé de 126.000 à 202.000. Mais cela reste très insuffisant, car partout, dans quasiment chacune des 36.000 communes de France, un cimetière réclame l'attention des généalogistes, avec ici et là, un monument aux morts dont la gravure devient chaque année un peu moins lisible, une tombe à relever avant sa reprise par la mairie pour destruction. Le mouvement qui touche le plus sévèrement de nombreux pans de l'histoire locale ou nationale est sans aucun doute le manque de place dans les cimetières. Il conduit de nombreuses municipalités à dénoncer des concessions perpétuelles, lorsque les tombes ne sont plus entretenues ou bien à envisager la suppression de lieux uniques comme le cimetière des fous de Cadillac pour en faire un parking. Mobilisez vous avec CimGenWeb !
Image : Une souris et moi.
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