On savait déjà l'ADN capable de remonter la généalogie de chaque être humain bien au delà de l'état civil. Voici maintenant que la biologie permet de dater et de localiser des manuscrits médiévaux ! Cette information relevée par National Geographic établit que les peaux utilisées comme support contiennent du matériel génétique de la bête. Cette expérience, menée sur des parchemins européens et notamment français, par des chercheurs de l'université de Caroline du Nord complète les traditionnelles études sur l'écriture des scribes. Et elle se révèle plus précise, permettant de dater par l'ADN mitochondrial de l'animal, la période de fabrication des parchemins. Mieux même, quand le scribe a daté lui même le manuscrit de sa plus belle plume, une analyse comparative avec l'ADN d'autres manuscrits permet de définir les écarts de dates, à quelques mois près et même de les localiser.
La science n'en finit plus d'avancer. Prochaine étape, surveillée de près par les généalogistes : les
parchemins gardent-ils les traces de doigts des enlumineurs ? Rien de plus simple, si c'était le cas, de comparer alors son propre ADN avec celui du moine copiste, histoire de vérifier s'il n'y a pas un petit lien de parenté...
PS : Merci au site de généalogie Lelong pour cette belle image et plus généralement pour la qualité de ses pages.
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