Suite à l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, les Nouveaux libres ont reçu un patronyme. 160.000 personnes furent ainsi "nommées" en Guadeloupe et en Martinique, entre 1848 et 1862, selon l'association Généalogie et histoire de la Caraïbe.
Pour aider les descendants d'esclaves à s'inscrire dans cette filiation, la mairie de Paris accueille, jusqu'au 25 avril 2009, une exposition - construite comme un Mémorial par le comité Marche du 23 mai 1998 (CM98) - présentant sous forme de panneaux grand format, les prénoms suivis des numéros de matricule et des patronymes attribués par l'officier de l'état civil.
La mémoire d'outre-mer bénéficie d'une seconde exposition, composée de photographies de Samia Massaoudi et de Mehdi Lallaoui, de documents d'époque et d'objets personnels rassemblés par l'association Au nom de la mémoire. Elle retrace ainsi l'itinéraire des 70.000 Antillais venus en Métropole entre 1963 et 1981 par l'intermédiaire du bureau pour le Développement des migrations intéressant les départements d'outre-mer -BUMIDOM).
Les expositions "Les noms de l'abolition" et "Les Antillais d'ici" sont accessibles du lundi au samedi, à l'Hôtel de ville, de 10h à 19h (fermetures les 6, 7 et 13 avril 2009).
(c) Mairie de Paris/Christian Michel
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