C'est tout à l'honneur d'un pays comme la France de conserver (et de communiquer) des archives, véritable témoignage des petites et grandes histoires des années et siècles passés. Encore faut-il qu'elles soient en bon état. Les Archives départementales consacrent une partie de leurs crédits et de leur personnel à la restauration des vieux documents, travail qui s'effectue en coulisses et qui, de ce fait, n'est pas toujours apprécié à sa juste valeur. Les communes contribuent également à cet effort, à l'image d'Hennebont, cité morbihannaise de 14.000 habitants.
La ville vient de confier six registres paroissiaux à Ghislène Lesvigne et Christodoulos Florentis, de l'atelier Pergamena, petite société locale spécialisée dans ce domaine. Le site Internet du quotidien Le Télégramme nous détaille la façon dont ils vont opérer :
Le papier est très sali par la poussière et l'encre et les reliures sont en mauvais état aussi. Il faudra donc les démonter, les nettoyer avant de procéder au gommage et à la désacidification des feuillets. Puis une reluire neuve sera posée et un étui adapté aux dimensions des registres sera réalisé. Le coût de cette restauration, (5.621 €), est subventionné par le conseil général.
Depuis dix ans, Hennebont a ainsi restauré 65 registres paroissiaux, trois registres d'état civil, un registre de tables décennales, un registre de matrices cadastrales, le cadastre de 1835 et le plan d'alignement de 1838. Dans les mois à venir, quatre registres de délibérations municipales devraient bénéficier du même sort.
C'est enthousiasmant de lire l'accomplissement de ce travail de restauration d'archives. Les francais vont sans aucun doute apprécier le résultat final.
Rédigé par : lobservateur | 25 juin 2009 à 17:52