Un joli pactole à partager entre plusieurs anonymes : c'est ce genre de scène, irriguée de bonheur, que le petit écran aime à donner (et redonner) aux téléspectateurs. Ce sera encore le cas sur TF1, ce samedi 27 juin 2009 à 13h30, dans son magazine hebdomadaire "Reportages". N'espérez pas voir, encore une fois, une brochette de gagnants du loto, ne sachant que faire de leurs millions. Les journalistes ont préféré s'intéresser au métier de généalogiste successoral, à la recherche des héritiers perdus (regardez la présentation et la vidéo ici).
Ils ont ainsi accompagné cinq professionnels, dans leurs différentes démarches : mandat du notaire pour entamer les travaux, déplacement sur place, consultation des documents d'archives, interrogation des voisins... Avec les aléas et les anecdotes de rigueur. Selon TF1, "chaque année 10.000 personnes meurent sans héritier connu. 95 % des recherches aboutissent. Dans le cas contraire, l'héritage va à l'Etat". Après impôt, le généalogiste successoral reçoit 30 à 40 % de la somme en jeu.
L'un des protagonistes, Jean-Noël Védère (de l'étude généalogique de Gascogne), est devenu un spécialiste des médias. La caméra l'avait déjà suivi pas à pas il y a deux ans. Une expérience plutôt positive, selon l'intéressé : "La profession de généalogiste successoral a été enfin démystifiée par les journalistes. J'exerce un métier qui n'a pas de réputation. Par chance, l'émission tournée en 2007 nous a aidés à entrer pleinement dans la lumière" (extrait de l'article publié dans l'édition gersoise de Sud-Ouest le lundi 25 mai 2009).
Un joli pactole à partager entre plusieurs anonymes : c'est ce genre de scène, irriguée de bonheur, que le petit écran aime à donner (et redonner) aux téléspectateurs. Donc, si j'ai bien compris, ce qui est intéressant dans la généalogie, c'est la partie pécuniaire ? C'est en tout cas l'impression que cela me donne.
La généalogie a pourtant d'autres valeurs. Dommage !
Rédigé par : Stéphane Cosson | 27 juin 2009 à 12:19