Dans une chronique datée du 15 septembre 2009, la correspondante londonienne du quotidien Le Monde évoque les récentes évolutions engagées dans l'élaboration de la bible généalogique de la noblesse et de l'aristocratie locale, Burke's Peerage an Gentry. Virginie Malingre cite trois exemples :
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Désormais, les enfants des comtes et autres baronnets ont droit de cité dans le Burke's que leurs parents soient mariés ou pas. Précisons que cette nouveauté vise les unions libres et non les descendances extra-conjugales (du moins pour les figures non-historiques).
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Les garçons et les filles sont placés sur un pied d'égalité. Avant les premiers précédaient les secondes (puisque c'est par eux que les titres se transmettent) ; dorénavant, les enfants sont classés par ordre de naissance.
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La descendance des filles d'aristocrates figure désormais dans le chapitre concernant leurs parents. Auparavant, seule celle des fils y apparaissait.
Cette mini-révolution, menée par William Bortrick, un trentenaire passionné par les histoires de famille depuis sa plus tendre enfance, a le mérite d'intégrer de nombreuses fiches supplémentaires dans cette encyclopédie... qui sont également des acheteurs potentiels, comme le rappelle l'auteur de la chronique. Ce qui n'est pas négligeable pour donner un coup de fouet aux ventes de cette encyclopédie de référence - qui affiche déjà un million de noms - créée en 1826.
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