Les archives départementales d'Indre-et-Loire et celles de l'Yonne saisissent l'occasion des Journées du patrimoine ce week-end pour mettre en ligne des actes d'état civil anciens. Sur le site des AD 37, il est déjà possible de consulter les inventaires en ligne ainsi qu'une collection numérisée de cartes postales. Dès samedi dans la journée Depuis quelques heures, le site s'enrichira dispose des tables décennales de l'état civil, des tables des successions et absences de l'Enregistrement (pour trouver trace d'une succession) et des répertoires alphabétiques des registres matricules de 1878 à 1929 (pour retrouver l'existence d'un aïeul par son service militaire). Ensuite le rythme des mises en ligne suivra celui de la numérisation par les AD et s'étalera tout au long de 2010 jusqu'à 2011, notamment avec l'arrivée progressive des actes paroissiaux et d'état civil originaux. Ils sont actuellement en cours de numérisation, après avoir été entièrement reclassés et complétés. Parallèlement, les AD 37 mettent en place sur le site un module d'aide à la lecture des documents anciens. Cette initiation à la paléographie permet de mieux lire et comprendre les textes anciens du Moyen Age au 19e siècle. Un projet de numérisation du minutier des notaires de Tours du XVIe siècle est évoqué pour correspondre aux dépouillements effectués par le Centre universitaire d'étude de la Renaissance. Les archives de l'Indre-et-Loire ont retenu le système Gaïa pour l'affichage Web des actes anciens de l'état civil, un système déjà en service notamment dans l'Orne.
Du côté de l'Yonne, le site Internet des archives (www.yonne-archives.org : ouverture samedi) se prépare à accueillir un ensemble d'ores et déjà beaucoup plus complet : tous les registres paroissiaux (le plus ancien date de 1519 à Auxerre), l'ensemble des actes d'état civil jusqu'à 1905, y compris les tables décennales. Commencée au premier semestre 2009, la numérisation s'est faite en un temps record (à partir des microfilms des mormons il est vrai). Pour les registres paroissiaux, les deux collections seront visibles en ligne, pour l'état civil, c'est la meilleure (celle du greffe), complétée par celle des communes en cas de lacune (exemple : l'arrondissement de Tonnerre), qui a été choisie pour figurer sur le Web. Aucune autre mise en ligne n'est annoncée dans les mois à venir, mais la direction des AD89 envisage de compléter à terme le site par d'autres fonds appréciés des généalogistes (recensements, registres matricules, etc.). Pour l'heure, dès samedi, les internautes pourront feuilleter les 2,2 millions de vues en ligne grâce au progiciel Ligeo Archives proposé par la société V-Technologies, déjà utilisé par l'Ain, l'Hérault et le Puy-de-Dôme. Pour éviter toute saturation des serveurs due à l'affluence des généalogistes, une bande passante plus importante a été réservée pour le jour de l'inauguration.
Et bien "lobservateur", vous n'êtes pas bien fin !
Ce que vous ne payez peut-être pas, ce sont les habitants de ces départements qui vont collectivement le payer à votre place, sous forme d'impôts.
Réfléchissez deux secondes avant d'écrire. La généalogie serait bien le seul loisir gratuit en France. Sous quel prétexte ?
Et en plus, cette prétendue gratuité supprime des emplois !
Les conseils généraux, qui croûlent sous les dépenses d'aide sociale, ont le droit d'avoir d'autres priorités que la satisfaction de votre besoin très personnel de faire votre généalogie !
Rédigé par : Laudes | 07 novembre 2009 à 07:48
Applaudissement à ces deux Archives départementales qui participent à la mise en ligne gratuite de l'état-civil et la découverte de leur patrimoine. De nombreux francais ont pu déjà regarder et découvrir sans avoir à toujours payer.
Rédigé par : lobservateur | 04 novembre 2009 à 16:58