Conséquences de très fortes pluies en novembre et décembre 1909 et d’abondantes chutes de neige ayant saturé les sols, les eaux de la Seine et de plusieurs de ses affluents montent exceptionnellement à partir du 9 janvier 1910. Et plus encore entre le 20 et le 28, date à laquelle la Seine atteint à Paris le niveau record de 8,62 mètres, en atteignant la barbe du fameux zouave du pont de l’Alma (cette sculpture, une des quatre rendant hommage aux troupes de la guerre de Crimée, représente le soldat André-Louis Gody (Gravelines-59, 1828-1896).
500 hectares sont inondés au centre de Paris et sur de nombreuses communes de banlieue. La capitale est paralysée, avec 20.000 immeubles touchés et 150.000 habitants sont sinistrés. Le métro et les trains se sont arrêtés : on ne peut s’y déplacer qu’en barque. La décrue durera 35 jours...
Les familles parisiennes, évidemment, ont été très marquées par ces évènements. Celles qui possédaient des appareils photo en ont bien sûr pris énormément, que leurs descendants ont aujourd’hui conservé et que plusieurs sites, consacrés aux inondations de 1910 ont vocation d’accueillir et de présenter :
- Seine 1910, centenaire de la grande crue
- Le fil du temps
- Inondation 1910
- Les cartes postales de Jean-Marie Malherbe
- L'Histoire par l'image
Vous aussi possédez sans doute ce genre de documents ou des témoignages écrits ou oraux. Ces témoignages nous intéressent : en les laissant en commentaires sur ce blog (ou en nous les adressant à la rédaction de La Revue française de Généalogie), vous participerez à sauvegarder la mémoire vive de ces heures vécues généralement tout à fait dramatiquement par vos ancêtres.
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