Né à Tunis en 1943, Philippe Séguin était le fils de Robert Séguin, décédé en septembre 1944 (alors que l'homme politique n’avait qu’un an et demi), et de Denyse Daniele, institutrice, qui se remariera et rentrera en France, pour vivre à Draguignan où Philippe fera ses études.
Son grand-père, Maurice Séguin, avait épousé à Tébourba, en 1919, Simone Auboire, une jeune fille originaire du Bourbonnais (née à Hérisson, dans l’Allier, et issue d’une famille ayant pour berceau la commune de Chappes, où les ancêtres étaient laboureurs et taillandiers au XVIIe siècle).
Mais les Séguin, qui semblent s’être établis en Tunisie avec l’arrière grand-père de Philippe, étaient quant à eux originaires de Gascogne, où toutes leurs racines étaient concentrées à 100 % dans le Médoc.
L’arrière grand-père, Pierre Séguin, était né en 1857 dans la commune de à Ludon-Médoc, à une quinzaine de kilomètres de Bordeaux et actuellement considérée comme faisant partie de sa grande aire urbaine. Une commune vouée autrefois à la culture du blé et bien sûr à celle de la vigne et où les ancêtres des Séguin avaient tour à tour exercé les métiers de bouviers, de laboureurs et de vignerons. Ils s’y étaient établis en 1726, année où y a été célébré le mariage d’Arnaud Séguin avec… Jeanne Séguin. Un mariage très probablement contracté entre cousins, puisque les deux époux étaient natifs du village limitrophe de Macau, où le père de la mariée était charpentier de haute-futaie – il faisait de la charpente et des mats pour bateaux – et où celui du marié, Jean Séguin (né vers 1647 et plus ancien ancêtre connu à ce jour) était laboureur et vigneron.
L’arrière grand-mère, Jeanne Bracassac était issue quant à elle d’une famille originaire d’Avensan, toujours en Médoc, avec pour berceau la commune de Listrac, un peu plus au Nord, où l’on peut remonter dans son arbre généalogique jusqu’à un Jean Braquessac, successivement laboureur et tailleur, né vers 1655.
La grand-mère paternel de Jeanne Seguin était Marie Chapant et son grand-père maternel, Guillem Lagunegrand, lui-même, charpentier de haute fûtée.
Rédigé par : Stéphane Etcheverry | 19 janvier 2010 à 00:21
N'y aurait-il pas une petite erreur dans l'identité de la mère de Philippe Seguin ?
La plupart des arbres en ligne la donne comme "Denyse Danielli Aubert" et non "Denyse Daniele"...
A vérifier !
Rédigé par : Christophe Becker | 12 janvier 2010 à 09:19
était il marie et à qui et avait il des enfants et combien
Rédigé par : richard | 07 janvier 2010 à 20:18