On célèbre ce mois-ci le centenaire de la mort du grand peintre naïf, connu sous le nom du Douanier Rousseau, décédé à Paris le 2 septembre 1910.
Nommé à l’état civil Henri Julien Félix Rousseau, il avait reçu son surnom d’Alfred Jarry, pour avoir exercé durant un temps la profession de commis à l’octroi de Paris. Rousseau n’avait pourtant aucune attache familiale dans la Capitale, pour avoir vu le jour à Laval, le 21 mai 1844, et pour avoir quasiment toutes ses racines dans cette région. Il était le fils de Julien Rousseau, ferblantier, et d’Éléonore Guyard, mariés en 1837 dans la même ville de Laval, où tous deux étaient nés.
Côté paternel, les ancêtres étaient originaires des confins de la Mayenne et de l’Ille-et-Vilaine, entre La Guerche-de-Bretagne et Laval, où les racines sont bien ancrées à Cuillé et à Gennes-sur-Seiche et surtout à Cossé-le-Vivien, commune dans laquelle on peut remonter la lignée des Rousseau, qui y étaient autrefois marchands, jusqu’à un Jean Rousseau, époux de Michelle Renier, né en 1653 et fils d’un autre Jean. Dans ce secteur, les quartiers se nomment LABASTE, NUPIED, BRUCHET, LE CLAIR, CHOLET, DEBAUX, FOUILLÉE, NOURY, CERTAIN ? HUNAULT, LYSIARD, LEFÉBURE…
Côté maternel, on reste tout d’abord à Laval et dans la Mayenne, avec un couple GUYARD/GUYARD, unissant deux cousins germains, Jean-Baptiste et Michelle GUYARD, mariés au Mans en 1818. L’époux était officier – capitaine – et était mort à Bone, en Algérie, lors de la colonisation française. Il était lui-même fils d’un colonel d’Infanterie, en activité sous l’Empire et décoré de la Légion d’Honneur : Jean-Pierre GUYARD, 1767-1846, né à Méral, en Mayenne, qui avait en outre rédigé, en 1805, une plaquette intitulée Instructions pour le service et les manœuvres de l'infanterie légère en campagne. On trouve dans cette branche de l’arbre généalogiques les patronymes MASSÉ, RENARD, GUYEUX, BILARD…, tous mayennais, pour quitter cependant cette région avec le quartier n° 13, Catherine Valmond, dotant le Douanier Rousseau de racines normandes. Née en effet au Havre en 1766, cette arrière grand-mère était fille de Jean Valmond et d’Angélique LE MONNIER, lequel Jean Valmond était capitaine des Gabelles : un ancêtre que les surprises de la généalogie révèle alors avoir donc été un douanier tout à fait authentique, bien plus que ne le sera jamais son illustre descendant pourtant surnommé ainsi !
Pour approfondir, passer d’abord par l’arbre généalogique en ligne, déposé sur GeneaNet par Léandre Machin, puis par d’autres arbres, dont celui de Stéphane Rousseau. On reste cependant sans information sur la fameuse branche Valmon(d). Quelqu’un pourrait-il fournir une piste permettant de la suivre et de la localiser ?
Bonjour à tous,
Vous avez sur GEN 53 dans FICHIER un dossier sur LE DOUANIER ROUSSEAU déposé en 2005 par moi-même et Annie CANDURO.
Ce dossier comprend
liste d'ascendance du Douannier ROUSSEAU établie par l'ensemble des Colistiers de GEN 53 dont Elisabeth VEILLEN Annie CANDURO et biern d'autres.
Quelques reproduction des Tableaux du Peintre et une petite biographie.
Ces dossiers devraient se trouver également aux AD de Laval.
Odette ANTOINE
Rédigé par : ANTOINE Odette | 21 septembre 2010 à 09:25