Pour son numéro de rentrée (diffusé sur France 2 ce mardi 21 septembre 2010 à partir de 20h35), le magazine "Prise directe" s'intéresse aux héritages, avec un reportage consacré à la fameuse "fortune tombée du ciel". C'est l'angle généralement privilégié pour parler de l'activité des généalogistes successoraux.
Cette fois-ci, il est question d'un homme de 66 ans qui hérite, à son grand étonnement, d'une tante décédée à l'âge de 89 ans, pour un montant d'environ 1,8 million d'euros. Le notaire avait confié cette recherche en succession au cabinet Coutot-Roehrig. Il aura fallu un an d'enquête et une dizaine de collaborateurs mobilisés pour retrouver la trace d'Alain Martin à Madagascar. "Un travail d'enquête minutieux et passionnant", estime Béatrice Schönberg, aux manettes de l'émission. France-Soir revient sur cette affaire dans son édition du jour, avec les explications de Damien Gérard qui a conduit l'opération de bout en bout :
"Martin est le patronyme le plus répandu en France ! Nos collaborateurs ont effectué ce qu’on appelle des battues généalogiques." On retrouve la trace d’Alain à La Réunion, en Thaïlande… "Nous n’avions qu’une donnée : un numéro de téléphone." La persévérance a fini par payer. Il y a quelques mois, il est retrouvé à… Madagascar. Fin août, Damien Gérard s’envole pour cette île du sud de l’Equateur.
Dans ses bagages, un chèque de 600.000 € comme premier acompte. "Alain Martin avait dû rencontrer sa tante deux ou trois fois. Quand on a parlé héritage, il pensait recevoir dans les 5.000 €… Les fées ne se sont pas penchées sur son berceau. Le généalogiste apparaît un peu comme le Père Noël."
Même si ce genre d'affaire est peu fréquent chez les généalogistes successoraux, elle fait rêver de nombreux Français... au risque biaiser le reflet de la réalité du métier.
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