Jean Bruno Wladimir François-de-Paule Le Fèvre d’Ormesson, né le 16 juin 1925 à Paris (VIIe), a sa généalogie - très belle et très complète - disponible sur Geneastar.
On y verra qu’il descend bien sûr des meilleures familles de l’ancienne France. Ses grands-parents sont d’Ormesson, du Breuil-Hélion de La Guéronnière, Anisson du Perron et Boisgelin. Au-delà, viennent très vite les Mérode, Montesquiou-Fezensac, Harcourt, La Bourdonnaye, Grammont, Noailles, Talleyrand, Rochechouart… À la sixième génération, on trouve le maréchal-comte de Grouchy et à la septième Barbet de Jouy, le célèbre fabricant d’indiennes, et deux guillotinés : Anisson du Perron, directeur de l’imprimerie royale, et le conventionnel Le Peletier de Saint-Fargeau, dont la mémoire est particulièrement chère à son descendant.
Ce député de la noblesse aux Etats Généraux, qui vota la mort du roi, fut assassiné par un ancien garde de Louis XVI et le peintre David avait immortalisé cet épisode par un tableau, comme il l’avait fait pour la mort de Marat. Ce tableau sera acheté en 1822 par la propre fille du conventionnel, quant à elle profondément monarchiste et sans doute désireuse de faire oublier le comportement de son père. Elle décidera alors de faire disparaître l’œuvre en la murant dans les murs du château familial de Saint-Fargeau, dans l’Yonne, et l’on raconte que le secret de l’emplacement s’est transmis par ses descendantes, de bouche à oreille, cela jusqu’à ce que la chaîne soit un jour brisée, faisant que nul ne sait aujourd’hui où dort ce trésor de la peinture française.
Mais revenons à la généalogie : celle de "Jean d’O." conduit bien sûr, par les femmes, à l’incontournable saint Louis, du côté de la 22e génération, alors que les d’Ormesson étaient encore de simples Lefèvre, pour avoir sans doute eu un très lointain ancêtre forgeron.
La lignée est en effet issue de Pierre Lefèvre, sans doute simple laboureur, qui rendit hommage au connétable de Montmorency, en 1439, pour les terres qu’il possédait dans le village d’Ormesson, aujourd’hui disparu, lequel devait son nom à une plantation d’ormes…
Ce sera le petit-fils de Pierre, Jean Le Fèvre, qui ira s’établir dans la capitale, où il sera commis greffier au Parlement de Paris et c’est le fils de celui-ci, Olivier, qui fondera la fortune familiale. Devenu président de la Chambre des Comptes de Paris il acquerra, fidèle à ses origines géographiques, les seigneuries d’Eaubonne et d’Ormesson et en 1553 – consécration – il sera anobli.
La famille poursuivra alors son ascension, via notamment de très belles alliances, comme avec les d’Aguesseau, les La Bourdonnaye ou encore les Le Peletier de Saint-Fargeau.
En 1758, elle s’établira à Amboile, dans la vallée de la Marne, terre dont elle obtiendra l’érection en marquisat. Ses membres désormais marquis, ce village va changer de nom pour prendre le leur, et devenir Ormesson. Du Nord-Ouest de la Seine, le toponyme Ormesson migrait donc ainsi bien curieusement au sud-est, sur les bords de la Marne… Jean d’0rmesson cousine donc avec tout le Bottin mondain et, pour avoir épousé une Béghin (de la grande famille des sucriers), il est par ailleurs le cousin germain par alliance du cinéaste Louis Malle.
étant une lectrice assidue de jean d'ormesson et aimant ses interview, je désirerais rencontrer monsieur jean d'ormesson et si cela n'est pas possible au moins avoir son adresse personnelle pour pouvoir lui écrire mon admiration.
je vous en remercie d'avance
nobili thérèse
[email protected]
Rédigé par : jean d'ormesson | 13 mars 2011 à 03:50
L'article ne dit pas qu'il est mort, par contre ses ancêtres oui...
Rédigé par : Alphonse | 01 octobre 2010 à 09:09
Je vous signale qu'il n'est pas encore mort.
Rédigé par : Irène | 30 septembre 2010 à 22:53