La grève aura duré finalement trois jours. Perturbant l'accès aux salles de lecture du CARAN, le mouvement d'arrêt de travail des personnels des archives nationales avait commencé le vendredi 24, s'était interrompu provisoirement le samedi 25, jour du salon de la généalogie aux Archives Nationales, pour reprendre le lundi 27 et s'arrêter mardi 28. Il s'agissait de protester contre le projet d'implanter la Maison de l'Histoire de France dans l'enceinte des Archives Nationales à Paris. La grève a donc cessé, pour autant, rien n'est réglé, malgré deux rencontres avec le cabinet du ministre de la Culture et un entretien de deux heures avec Frédéric Mitterrand qui n'a pas permis de revenir sur ce projet. "Certes, des précisions ont été données sur le recrutement du personnel, il y aura 147 créations de postes pour accompagner l'ouverture du nouveau site de Pierrefitte, mais cela arrive bien tard et nous craignons que le calendrier du déménagement soit perturbé", indique un responsable syndical. "Nous sommes sur une mobilisation de longue durée, bien conscients que le principe de la grève n'est pas tenable éternellement". La protestation se poursuit sur un mode plus symbolique avec l'occupation de l'hôtel de Soubise où les personnels se relaient nuit et jour pour montrer leur mécontentement. Sur un autre mode également, l'intersyndicale projette d'organiser une soirée-débat avec des universitaires à propos de l'opportunité de la création de cette fameuse Maison de l'Histoire de France qui n'a donc pas fini de faire parler d'elle.
DEPENSER MIEUX est aussi une bonne politique.
Rédigé par : lobservateur | 11 octobre 2010 à 11:46
Il y aura 147 postes de créés ? On amuse la galerie avec ces promesses ou quoi ?
Il n'y a déjà quasiment plus aucun adjoint dans les services d'archives territoriaux, l'Etat reprend les postes les uns après les autres, y compris dans les services qui en ont le plus besoin pour combler des retards structurels dus à des situation anciennes de pénurie en personnel et en moyens et on commence à remplacer les personnels par des gens moins gradés et moins formés.
D'où vont sortir ces postes miracles ? Du réseau massacré des archives territoriales ? Du chapeau de magicien des chantres de la réforme générale des politiques publiques (cassez tout, vendez tout, le privé vous fera banquer ....) ?
Rédigé par : Jennie | 08 octobre 2010 à 04:54