Un exemple récent, celui de la ville de Toulouse, illustre l'intéressante complémentarité entre les sites d'état civil anciens des communes et des départements. La Haute-Garonne a fait le choix de ne pas mettre en ligne les registres d'état civil de la ville de Toulouse, laissant à la commune le soin de mettre en ligne ses propres registres. Ce qui vient d'être fait. D'un côté, aux archives départementales, vous trouvez donc les registres paroissiaux, de l'autre, aux archives municipales, les registres des naissances de 1793 à 1899, des mariages de 1794 à 1908, des décès de 1794 à 1908. Mais également les registres de recensement de 1872 à 1936, ainsi que les registres de déclaration de Juifs changeant de nom de 1808.
Tous les généalogistes l'ont déjà expérimenté : les registres paroissiaux des villes, surtout des grandes villes remontent généralement beaucoup plus loin et sont souvent plus complets que ceux des campagnes. Et quand en 1700, une paroisse moyenne parvient à inscrire 50 baptêmes dans l'année, c'est déjà une belle paroisse, alors qu'en ville, densité oblige, les baptêmes se comptent généralement par centaines. Quelle conséquence au XXIe siècle ? Si l'on veut numériser et mettre en ligne tout un département, on parvient à couvrir l'intégralité du territoire géographique assez rapidement si l'on met de côté LA ou LES grandes villes ! D'autant que ces grandes villes disposent en principe de leur propre service d'archives municipales. C'est donc le cas à Toulouse, mais aussi dans plusieurs autres villes chef-lieu de département, par exemple à Lyon, Rennes, Bourg-en-Bresse... Pour une vue exhaustive, consultez notre carte de l'état civil en ligne en cliquant sur le menu déroulant pour accéder aux communes en ligne.
Info mise en ligne des archives municipales de Toulouse : merci à Jean-Pierre Uguen, pdt du Cercle Généalogique de Languedoc.
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