Eric Cantona tacle les banques... et il n'est pas le seul : un groupe a répondu a son appel à la révolution en invitant les Français à retirer leurs économies des établissements bancaires le 7 décembre. Mais qui est vraiment ce Robin des bois des temps modernes ? Quelle sont les origines des Cantona ?
Porté par une petite dizaine de foyers français, ce patronyme est très rare dans l’Hexagone.
La famille d’Éric est en effet originaire de Sardaigne, où ses ancêtres étaient encore paysans à Ozieri, en plein cœur de l’île, à la fin du XIXe siècle. C’est de là que l’un de ses membres décida, vers 1900, de partir tenter sa chance au-delà des mers. Il débarquera aux Etats-Unis, où il travaillera dans les chemins de fer, et où il fera venir un de ses frères cadets, Salvatore, né en 1880. Mais bientôt, l’aîné trouvant la mort dans un accident, le cadet repartira pour l’Europe. Non pour l’Italie, mais pour la France, puisqu’on le retrouve cultivateur à Roquefort-la-Bédoule, près de Cassis. Marié à une Italienne, il aura plusieurs enfants, dont le petit dernier, prénommé Joseph, né dans ce village en 1913.
Mais la famille se fixera bientôt à Marseille, où Joseph sera successivement docker puis maçon, et où il épousera la fille d’un couple d’immigrants italiens, Lucienne Faglia, dont le père, menuisier ébéniste, avait réalisé la porte de la mosquée d’Alger.
Le ménage travaille dur et économise sou par sou. Joseph, en bon maçon qu’il est, parviendra à se construire une petite maison, élevée à même la roche, sur une grotte, tout en haut du quartier marseillais des Caillols. Durant les travaux, sa femme et lui ont même habité la grotte, où est né en 1940 leur fils unique, Albert, père du futur footballeur.
Infirmier de profession, Albert se mariera en effet en 1962 avec Léonor Raurich et continuera à vivre aux Caillols. Il jouera au club de foot du quartier, comme gardien de but, et transmettra sa passion pour le ballon rond à ses trois fils, dont Éric, le deuxième...
Les ascendants de la star du foot sont à la fois siciliens et italiens (Torralba, Faglia…) et à 50 %… espagnols, par sa mère, native de Saint-Etienne, mais fille d’un ancien officier des armées républicaines qui, grièvement blessé, avait dû fuir l’Espagne pour se faire soigner en France, d’où des racines en Catalogne (Martorell, Benifallet).
Restent cependant quelques "quartiers" bien français, par l’arrière-grand-mère Faglia, née Maria Anna Olive en 1898 à Marseille et fille naturelle de Marie Olive, née en 1855, elle-même fille de François OL(L)IVE et Marie Madeleine BICAY, d’où toute une légion d’ancêtres bien du cru, aux noms typiques de la région : OLIVE, DURBEC, DELESTRADE, PINATEL, BARTHELEMY, TIRAN, RAMPAL, CAMOIN, RICARD, PELLEGRIN, TROTEBAS, NEGREL…
Beaucoup de ces lignées plongent dans le tuf généalogique de la cité phocéenne. D’autres conduisent dans les localités voisines d’Allauch, Gémenos, où l’on se retrouve souvent en face d’inextricables imbroglio familiaux, bien difficiles à suivre, faisant cousiner Éric Cantona, de plus ou moins loin, avec de très nombreuses personnalités d’hier et d’aujourd’hui. Ainsi, de façon prouvée avec le peintre aquarelliste Jean-Baptiste Olive, le coureur cycliste et aviateur Henri Rougier et le flûtiste Jean-Pierre Rampal. Mais aussi, très certainement et même plusieurs fois avec Albert Camus, Jean-Claude Gaudin, Jacqueline Maillan, Paul Ricard, Michel Sardou et Paul Cézanne ! Que des gens connus mais, c’est vrai, pas l’ombre d’un banquier.
Pour en savoir plus, on pourra se reporter à Familles de sportifs (Luc Antonini, Archives & Culture, 1999), aux arbres en ligne d’Éric Cantona (très limité) et d’autres personnalités provençales sur Gene@star, ainsi qu’aux données mises en ligne sur GeneaNet par Vivien Tiano.
© Diaphana Films
A ceux qui veulent « faire péter le système » sans rien avoir à mettre à la place, à ceux qui proposent des idées alternatives et qui souhaitent les confronter, le mouvement Socialisme & Souveraineté ( http://www.socialisme-et-souverainete.fr ) propose cette introduction à un système économique alternatif au capitalisme, par une série de vidéos à partir desquelles cette jeune formation entend construire un projet global, pour le coup vraiment révolutionnaire.
Voir ici : http://www.socialisme-et-souverainete.fr/article-changer-de-systeme-economique-pour-sortir-du-capitalisme-38422511.html
Rédigé par : Kamo | 07 décembre 2010 à 11:56
PLUTOT QUE DE RETIRER NOTRE ARGENT D UNE BANQUE CE QUI ME PARAIT DIFFICILE(VIREMENT SALAIRE,RETRAIT DIVERS)il vaudrait mieux créer une BANQUE DU PEUPLE (sans frais banquaires),ou les intérets générés par les dépots servirait à aider le peuple et non plus à enrichir le capitalisme.Et là,je quitterais ma banque sans sans regrets
Rédigé par : MACHETTI CHRISTIAN | 07 décembre 2010 à 11:04