Les généalogistes professionnels ont été associés aux réflexions sur l'avenir des professions libérales. Myriam Provence, administratrice de l'Union des syndicats de généalogistes professionnels (USGP) a été auditionnée par la Mission Professions Libérales du secrétariat d'Etat aux PME. On l'oublie parfois, mais la plupart des généalogistes de métiers font partie des professions libérales, comme l'avocat, l'architecte ou l'expert-comptable. A ce titre, ils sont évidemment intéressés par l'avenir de leur profession. L'avocate Brigitte Longuet (la femme de l'ancien ministre) vient de remettre au secrétaire d'Etat Hervé Novelli un rapport intitulé "33 propositions pour une nouvelle dynamique de l'activité libérale".
Parmi les professions non réglementées, la démarche des généalogistes concernant l'éthique a été remarquée et citée comme exemple. "En 2005, la profession a en effet décidé de s'auto-réglementer et a établi une charte ainsi que son propre code de bonne conduite. Elle a rendu obligatoire une assurance et une carte professionnelle et vérifie les compétences à l'entrée de la profession", lit-on dans le rapport présenté au ministre le 21 janvier dernier.
L'auto-régulation évoquée est celle effectuée sous le contrôle de l'USGP pour réglementer ses adhérents. Son président Gérard Dusséaux estime que plus de 80% des généalogistes familiaux français sont adhérents soit à la Chambre Syndicale des Généalogistes et Héraldistes de France (qui a fêté récemment ses trente ans), soit la Chambre des Généalogistes Professionnels, deux structures membres de l'USGP. Toutefois, il n'existe aucune obligation d'adhérer à un quelconque syndicat, la profession étant non réglementée officiellement. Faut-il en conclure que les généalogistes non membre d'un syndicat ont quelque chose à se reprocher ? Certainement pas, même si toutes les professions comptent leurs moutons noirs. Puisque l'on parle d'éthique, signalons que Brigitte Longuet n'a pas été rémunérée pour écrire son rapport.
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