C'est le printemps des évolutions sur le site Web des archives de Lyon. De longue date vous pouvez déjà y piocher les registres paroissiaux et d'état civil de Lyon et de toutes les communes annexées. Arrivent à présent des tas de petites nouveautés qui changent bien la vie des généalogistes.
Déjà, sur le sujet de la mise à disposition des actes récents, la ville a une politique beaucoup plus ouverte que d'autres services d'archives. Elle se contente d'appliquer la loi sur les archives de 2008. Elle vient par exemple d'ouvrir à la consultation les registres de naissances de 1910 comportant les mentions marginales apposées en 2010. De la même manière, les registres de décès sont accessibles jusqu'en 1935, soit 75 ans.
Pour rappel, les registres de décès ne sont pas soumis aux mêmes restrictions de consultation que les actes de naissance et mariage : ils sont librement communicables dès le jour même de leur inscription. Par "prudence", beaucoup de service d'archives en ligne préfèrent restreindre leur diffusion à 100, voire 120 ans, suivant ainsi un avis très controversé de la CNIL. Merci à Lyon pour cette interprétation raisonnable de 75 ans.
Autre ajout "facilitateur de recherche généalogique", la recherche de noms dans les tables décennales est désormais encore plus simple. Car la ville de Lyon est particulièrement en pointe en ce qui concerne la colloboration avec les association généalogique. Ici, ce sont les mariages qui sont en cours d'indation par la Société Généalogique du Lyonnais et du Beaujolais (SGLB), permettant de faire une recherche nominative sur les registres d'état civil des mariages de plus de 100 ans et accéder directement à l'acte.
Sans aller jusqu'à l'indexation nominative, la plus longue et la plus complexe à réaliser, il existe aussi l'indexation des registres à l'année. Sur certains sites Web d'archives, la simple recherche du bon registre pourtant présent en ligne, prend déjà une bonne heure... Désormais, pour les tables décennales, il existe une indexation à la lettre, elle permet d'aller directement à la première lettre du nom recherché. L'effort d'indexation lyonnais est particulièrement apprécié quand les registres paroissiaux ont été reliés dans le désordre.
Les commentaires récents