Les archives départementales de Vendée ont lancé fin juin une initiative originale : le L@boratoire des internautes. Destiné à ceux qui aiment la Vendée, qui s'intéressent à son histoire et à son patrimoine écrit, cet espace sur Internet est un lieu d’échanges. Vous pouvez y signaler les contenus qui vous plaisent, témoigner, commenter les articles. Partager vos travaux et découvertes. Identifier des images, élucider des énigmes. Vous essayer à la paléographie. Parcourir l’agenda… En bref, c'est un site participatif, d'ailleurs construit sur le mode blog.
"Rejoint-on vraiment tout notre public ?", c'est la question que se sont posée les archives de la Vendée en préalable à l'ouverture du L@boratoire des internautes. Avec le succès collaboratif de la base des Noms de Vendée, cette base nominative balayant toutes les séries d’archives, les AD85 avaient reçus et continuent à recevoir de nombreux commentaires à propos des inventaires en ligne, apportant des éclaircissements ou des compléments d’information. "Nous voulions solliciter ouvertement le public, en dehors de la confidentialité des messageries", indique Thierry Heckmann, le directeur des Archives départementales de la Vendée. "Pourquoi ne pas oser le faire entrer dans le cabinet de l’archiviste ou sa salle de tri, de même que nous rejoignons parfois tel ou tel, en salle de lecture, dans ses travaux ?"
D'où l'idée de lancer sans attendre cet espace collaboratif, avec les moyens du bord, en attendant de disposer des outils adéquats, dont la livraison demandera plusieurs mois et nombre de validations techniques et administratives. Véritable « bac à sable », le L@boratoire des internautes permet d’échanger des nouvelles réciproques : publication des travaux des AD85, mais aussi ceux du grand public, lancement d'une série de forums spécialisés sur des questions historiques, la critique de pièces d’archives, l’identification de personnes ou de situations, d’autres sur la recherche de sources complémentaires, les méthodes de recherche adaptées à tel ou tel sujet.
Le tout dans l'idée d'une entraide historique, toujours publiée par les archives, donc sous son contrôle, mais éventuellement proposée par le public. Il y aura également de la paléographie en ligne, "sans doute à terme plus pour faire vérifier une lecture et remplir quelques trous, que pour susciter une classe de paléographes en ligne".
A vous donc, de vous approprier cet outil, de vous emparer de toutes ses possibilités d'échanges et de le faire progresser selon vos besoins. Si ce n'est pas de la généalogie 2.0, cela y ressemble fort...
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