Les doux noms de Tahiti, Bora-Bora et Faaité sont ceux des lieux de vie de vos ancêtres ? Vous êtes un généalogiste comblé, car le service des archives de la Polynésie française a mis en ligne une partie de l'état civil ancien de ce territoire depuis les années 1870 jusqu'aux années 1930.
Certes, il ne s'agit pas d'un véritable site généalogique permettant la navigation aisée d'actes en actes, mais plutôt d'une application fournissant des fichiers PDF à télécharger un à un, mais ce site constitue une avancée certaine pour tous les chercheurs d'ancêtres ayant à consulter l'état civil de ce territoire distant de la métropole de pas moins de 17.000 km et au minimum à 22 heures d'avion...
En Polynésie française, l'état civil n'a été instauré officiellement qu'en 1852 et très inégalement appliqué à l'ensemble de cet immense territoire d'îles aussi vaste qu'un continent. Ainsi, le service des Archives de la Polynésie Française conserve les registres de naissance, mariage et enterrements depuis 1843 pour la ville de Papeete, 1876 pour Moorea, 1886 pour les Îles Marquises, 1898 pour les Îles-sous-le-Vent, 1886 pour Tuamotu et 1886 pour Tubuaï. Le site Internet de l'état civil ne donne accès qu'aux registres à partir des années 1870 et jusqu'aux années 1930 environ, avec des dates très variables selon les communes et les îles.
L'accès aux actes n'est pas vraiment simple puisque chaque acte se trouve sur un fichier PDF indépendant. De nombreuses erreurs techniques émailleront votre recherche avec notamment des erreurs de proxy sans doute dues à la distance conjuguée à la configuration du serveur. Mais pour contrer ces inconvénients, le site permet une recherche par patronyme, puisque de nombreux noms semblent avoir été indexés. Il suffit alors de taper le nom dans la case de recherche et s'il a été indexé, il apparaîtra.
Pour éprouver l'efficacité du système, faites le test avec le patronyme Gauguin, le site vous donnera le lien vers l'acte de décès de Paul Gauguin, mort le 8 mai 1903 à Atuona dans les Iles Marquises avec la mention marginale suivante : "on sait qu'il est marié et père de famille, mais on ignore le nom de sa femme".
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A lire aussi :
- Tahiti, une généalogie foncière - article paru dans le n°201 de la RFG (payant)
Merci à Xavier, lecteur du blog qui a repéré cette information.
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