Le site Mémoire des Hommes entame sa mue avec la refonte de la base de la Guerre de Corée. Cette nouvelle version comporte trois parties dans une toute nouvelle mise en page : la base des militaires décédés, incluant également les 19 sud-coréens, une carte interactive reliant les principaux combats aux décès de ces soldats, et les Journaux des marches et opérations (JMO) des unités durant la Guerre de Corée. La présentation a donc été entièrement repensée et agrémentée de photos, de cartes et d'un contexte historique.
La base de la Guerre de Corée donne accès aux noms des militaires décédés au cours de la Guerre de Corée (1950-1953). Elle a été constituée par la saisie et l’indexation d’un fichier établi par le ministère des Anciens combattants au lendemain de ce conflit. Comme pour tous les militaires engagés par la France dans cette guerre, il s’agissait de volontaires intégrés au Bataillon Français de l’ONU (BF/ONU). Ce fichier original est actuellement conservé par le Service historique de la Défense, Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (BAVCC) à Caen.
Ce conflit peu connu est mis en valeur par cette nouvelle version de la base à l'occasion du 60e anniversaire des combats. Cette guerre menée sous l'égide de l'ONU dès juin 1950, pour aider l’armée sud-coréenne attaquée par la Corée du Nord a été soutenue marginalement par la France. La participation française se traduit alors par la constitution d’un bataillon composé uniquement de volontaires. Le Bataillon français de l’ONU a compté 1 034 engagés au sein de trois bataillons qui se sont succédés de novembre 1950 à novembre 1953, date du retrait des troupes françaises de Corée. En octobre 1953, le bataillon devient le régiment de Corée et combat en Indochine.
En complément de la base des militaires décédés au cours de la guerre, disponible depuis le mois de décembre 2010, et à l’instar de la Première Guerre mondiale, le site Mémoire des hommes permet la consultation sous forme numérisée des journaux des marches et opérations du BF/ONU, soit quelque 800 pages. Il est également possible de situer et d'interroger sur une carte interactive les différents lieux de décès des soldats. Ces théâtres d’opérations font l’objet d’une mise en contexte historique et sont illustrés.
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