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Ouverture du portail de l'Aude avec l'état civil

Promesse tenue, le site Web des archives de l'Aude est ouvert depuis ce matin lundi 30 septembre 2013, au sein du portail culturel du département "Aude à la culture". Au menu, les registres paroissiaux et d'état-civil de ce département sont consultables, depuis le milieu du XVIe siècle à 1872. Le plus ancien registre paroissial ainsi disponible est celui de Montolieu daté de 1547. A voir également, les tables décennales communales, avec pour certaines communes, des tables d'ancien régime du XVIIIe et du XVIIe siècle.

Le souci du détail dans l'indexation a été poussé loin, avec la recherche par commune ou par paroisse, l'indication des changements des noms des paroisses et communes, le rattachement à la commune d'origine des mariages des ans VII et VIII enregistrés au chef-lieu de canton. Cette première salve d'état civil a été complétée par la mise en ligne d'une collection très particulière des tables décennales regroupées par cantons tels qu’ils existaient en 1975. Ces tables couvrent la période 1802 à 1882, elles sont accessibles par la commune, sans tenir compte de l’organisation des cantons. 

Dans un avenir plus ou moins proche sont attendues les mises en ligne des années postérieures à 1872, et sans doute les recensements, les tables de successions et absences, les délibérations des conseils municipaux et le cadastre complété par les compoix du Languedoc. 

Liens

• Portail Aude à la culture avec accès aux archives numérisées
• Le site Web des archives de l'Aude, c'est pour bientôt
• Voir notre carte de France des archives en ligne

L'état civil des Hauts-de-Seine jusqu'à 1907

Les archives des Hauts-de-Seine viennent de procéder à une importante mise à jour de leur contenu en ligne. Et pour l'état civil, on voit enfin apparaître la période la plus intéressante, celle allant de 1886 à 1907. En pleine révolution industrielle, c'est en effet le moment où les villes de ce département collé à Paris se sont le plus remplies de migrants en provenance de toute la France et même de plusieurs pays européens avec des nationalités comme les Polonais, Italiens, Espagnols...

Sur le site des archives des Hauts-de-Seine, vous pouvez donc consulter plus de 190.000 nouveaux fichiers concernant les actes ou les tables d’état-civil, ainsi que le cadastre rénové :

• les actes d’état-civil (173.000 fichiers environ) pour la période allant de 1885 à 1907. Dans certains cas, la date de fin peut être un peu antérieure à 1907, cela est dû à la composition du registre au moment du microfilmage, réalisé en 2006/2007, et partir duquel a été réalisé la numérisation.
• les tables décennales de l’état-civil de 1883 à 1912 (17.000 fichiers environ), sauf pour les 9 communes issues du département de la Seine-et-Oise qui s’arrêtent en 1902 (ces documents ont été versés aux Archives départementales des Yvelines), 
• les plans du cadastre rénové de 1930 (1.278 fichiers). Concernant les 9 communes issues de l’ancien département de Seine-et-Oise, la rénovation du cadastre n’intervient que dans les années 1960.

La prochaine mise à jour aura lieu à l'été 2014, annoncent les archives des Hauts-de-Seine. Elle portera l'état civil jusqu’en 1912, et seront également publiées les listes du dénombrement de la population de plus de 100 ans. Le site Web des archives des Hauts-de-Seine a été lancé en janvier 2012, l'état civil jusqu'en 1885 y avait fait son apparition en septembre 2012, comme l'avait annoncé la Revue Française de Généalogie. 

Haguenau propose ses relevés d'état civil en ligne

Les archives municipales de Haguenau dans le Bas-Rhin proposent de consulter sur le site de la ville les relevés d'état civil ancien. Il s'agit d'une base de données de dépouillement des registres, c'est à dire qu'elle permet d'interroger directement les noms, et non pas les images des registres. Ici, nul besoin de tourner indéfiniment les pages virtuelles pour retrouver un ancêtre. S'il est né, marié ou décédé à Haguenau, il figure obligatoirement dans ce relevé qui est exhaustif (sauf cas d'acte illisible ou manquant). Cette solution est évidemment pratique, directe et précise, mais elle prive les généalogistes du plaisir de lire l'acte dans sa forme originale. Le summum dans le genre est évidemment l'association des deux solutions : un index pour retrouver le nom de la personne et un lien pour accéder en un clic à l'image qui prouve le relevé. 

Mais ne boudons pas notre plaisir, cette base de données est un beau service rendu aux chercheurs d'ancêtres. Elle a été d'ailleurs entièrement réalisée en interne par les archivistes de la ville à l'aide du logiciel ExpoActes. Le relevé porte sur les baptêmes, mariages et sépultures de 1605 à 1792, puis sur les naissances, mariages et décès de 1793 jusqu'à 1912. Les publications de mariage n'ont pas été oubliées, leur dépouillement va de 1793 à 1906, hormis les années de 1804 à 1815, et de 1820 à 1822. Les 27 recensements de population de 1802 à 1954, hormis les années 1875 et 1936 sont en cours de saisie. Comme l'avait signalé Jean-Louis Beaucarnot, les ancêtres de Dominique Strauss-Kahn (les Strauss étaient merciers) avaient fait une halte au XVIIIe siècle dans cette ville de Haguenau. Strauss ou pas, bonnes recherches ! 

 

Le site Web des archives de l'Aude : c'est pour bientôt !

Allez, allez, on croise les doigts, cette fois-ci c'est vraiment pour bientôt : le site Internet des archives de l'Aude va ouvrir en octobre. Promis, juré, si l'Aude ment, je vais en enfer ! Il faut dire que ce portail est très attendu par les généalogistes parce que l'Aude fait partie des derniers départements en France à se doter d'une offre d'état civil ancien en ligne. Le portail comportera les registres paroissiaux et d'état civil numérisés (et déjà accessibles sous cette forme en salle de lecture) jusqu'en 1872, et sans doute les recensements, les tables de successions et absences, les délibérations des conseils municipaux et le cadastre complété par les compoix du Languedoc. 

C'est vrai, le site se fait carrément désirer, au fil des annonces, des retards et des déceptions qui s'ensuivent. Sans pouvoir donner de date pour un lancement, la version officielle est : "nous sommes ici dans la dernière ligne droite", assure t-on aux archives de l'Aude. Le courrier reçu en ce sens par une généalogiste doit cependant être pris avec des pincettes : le 4 septembre, Brigitte S. recevait une lettre de la direction des archives lui annonçant la date du 30 septembre "en principe". Dans les faits, ce sera un soupçon plus tard, "en octobre". 

Pour les généalogistes qui aiment bien aller au fond des choses, voici le fil de l'histoire de ce site. En mai 2011, une pétition était lancée pour obtenir la mise en ligne "pour que l'Aude ne soit plus dans le peloton de queue de la numérisation de ses archives". Peu relayée, elle n'a pas reçu le succès escompté en nombre de signatures (670 signataires à ce jour), mais en terme d'efficacité, c'est un hasard ou un record, cette pétition a été immédiatement suivie de l'annonce officielle du lancement du site Web des archives "pour 2012" (nous étions alors en mai 2011). L'espoir était douché en décembre 2012, on apprenait que le site Web était retardé à l'automne 2013 pour des questions de procédures des marchés publics. La prochaine date annoncée est donc "octobre 2013". Et si c'était vrai ? 

 

Il y aura bien un portail des registres matricules

L'un des projets phare du Centenaire de la Grande Guerre devait être un ambitieux portail Internet des registres matricules. Ces fameux registres sur lesquels on apprend tout du parcours militaire des soldats, y compris des détails physiques ou médicaux, ont été numérisés par une cinquantaine de départements. Mais voilà, malgré l'aide financière apportée à la numérisation par le ministère de la Culture, le portail a bien failli ne jamais voir le jour.

Pas facile de centraliser de telles données par nature très décentralisées, quand chaque service d'archives départemental utilise son propre système technique, ses propres serveurs et sa propre solution de visualisation des registres... Devant l'impossibilité de réunir tous les registres matricules numériques au même endroit, devant les obstacles levés par la CNIL, le projet a du revoir ses ambitions à la baisse. Au lieu d'être une sorte de prestigieux pendant civil de Mémoire des Hommes (qui publie notamment les Journaux de Marche et opérations des unités), au lieu d'offrir aux chercheurs un accès unique aux registres matricules de tout le pays, ce sera une sorte d'annuaire de liens vers les initiatives de chaque département.

Cela n'empêche pas de faire les choses bien, indique t-on au Service interministériel des archives de France (le SIAF). Des études techniques vont être lancées et le portail sera réalisé pour le Centenaire avec sans doute des partenaires dont l'Assemblée des Départements de France, la puissante association qui réunit les élus de tous les Conseils généraux présidée par Claudy Lebreton. Le portail devrait fonctionner avec une adresse Web simple et facile à retenir "réservée depuis longtemps par le Ministère de la Culture". 

Un nouveau portail pour les Archives nationales

Les antiques pages de présentation des Archives nationales n'ont plus que quelques heures à vivre ! Dès le vendredi 13 septembre 2013 (cela ne s'invente pas), le nouveau portail de cette prestigieuse institution prendra la relève. Plus ergonomique et entièrement relooké, il rendra les mêmes services mais permettra d’accéder aux informations "à moindre frais de clics", comme l'écrit avec humour un article du dernier numéro de Mémoires d'avenir, le journal des Archives nationales.

En fait, ce nouveau portail qui sort à l'occasion des Journées du Patrimoine, doit accompagner l'intégration de la version définitive de la Salle des Inventaires Virtuelle, (la SIV) désormais dotée de ses 5 onglets de recherche (et non plus un seul comme actuellement, mais nous y reviendrons). Outre l'accès à la SIV, le nouveau site bénéficie de fonctionnalités très concrètes comme par exemple s'abonner en ligne au journal Mémoire d’avenir, consulter la liste des ouvrages et des produits vendus en boutique, accéder à des contenus vidéos et photographiques (dont la magnifique séquence de visite des palais Rohan et Soubise en 360°).

Enfin, les professionnels, archivistes, bibliothécaires, services versants et partenaires de l'institution auront eux aussi leur rubrique, alimentée d’outils de travail, de fiches métiers et de vade-mecum pour servir d'espace d’aide et de conseils. L’agenda scientifique, culturel et éducatif sera accessible plus facilement, en un seul clic. Une traduction en espagnol et en anglais est déjà annoncée. L'adresse Web de ce site est un sujet de débat au sein même des Archives nationales. Celui-ci va ouvrir à l'adresse suivante : www.archivesnationales.culture.gouv.fr/an mais il se murmure qu'elle ne serait peut-être pas destinée à durer. Effectivement, il y a plus simple à trouver pour le grand public... 

Bientôt un nouveau site pour les archives du Bas-Rhin

Le site des archives du Bas-Rhin va bientôt connaître une nouvelle jeunesse. Et plutôt que de travailler tout seuls dans leur coin, les archivistes du département ont choisi une solution originale : celle de la mise en ligne parallèle de la nouvelle version, juxtaposée à l'ancienne. Ce nouveau portail est proposé ici pour une première découverte, car il subsiste ici et là quelques imperfections aussi bien dans les contenus que sur le plan graphique. Des corrections seront apportées dans les semaines à venir, car certaines rubriques ne sont pas encore alimentées et certains contenus sont en cours de finalisation. C’est pourquoi l’ancien site des Archives départementales du Bas-Rhin restera disponible en ligne le temps nécessaire à la finalisation et à la stabilisation de ce nouveau site.

La nouvelle mouture propose de nombreuses améliorations. Sur le plan graphique, l'élégance du design saute aux yeux, surtout comparée à l'ancien... Mais après la forme, le fond évolue lui aussi avec désormais la possibilité de naviguer dans 18 000 notices descriptives correspondant à l'état général des fonds ainsi qu'à l'inventaire détaillé d'une partie des séries anciennes et de la totalité du fonds de l'Enregistrement. 

Le site dont le moteur de recherche a été amélioré donne accès à de nouveaux contenus "vitrine", par exemple une présentation détaillée du bâtiment et des missions des Archives, ainsi qu'une rubrique consacrée aux activités de collecte et de conseils aux producteurs d'archives, qu'ils soient publics ou privés. Les dossiers pédagogiques du service éducatif seront versés dans les semaines à venir dans la rubrique Enseigner.

Lorsque vous consultez l'état civil et les recensements, les applications leur donnant accès (Adeloch et Ellenbach)  restent inchangées et et consultables aux mêmes adresses que précédemment, les données et les images de ces deux applications n'étant pas pour le moment interrogeables par le nouveau moteur de recherche, leur indexation est prévue à l'été 2014. 

Avec la nouvelle visionneuse, de nouveaux fonds sont attendus : des inventaires en ligne avec un relevé des  notaires ayant exercé dans le Bas-Rhin depuis le XVIe siècle, l'état des versements administratifs depuis 1870 jusqu'à nos jours, des contenus participatifs, des fiches historiques et conseils pour la recherche et des images du fonds ancien des cartes et plans ou encore des images de l’inventaire manuscrit des séries anciennes rédigé au XIXe siècle par Louis Spach. 

Les recensements de Corse-du-Sud sont en ligne

Les listes nominatives de Corse-du-Sud sont consultables sur Internet. Même si le lien ne figure pas encore sur la page d'accueil des archives départementales, le directeur a tenu à en informer directement les généalogistes sur les forums Cgwcorse et GénéaCorse dédiés aux recherches sur l'île de Beauté. Dans son message plein d'humour et de citations latines, M. Venturini explique qu'après "un travail acharné qui est venu à bout de tout" (Omnia labor vincit improbus), et que "la résignation allège tous les maux sans remède" (Levius fit patientia quidquid corrigere est nefas),  les listes nominatives des dénombrements de population du département sont en ligne !

Ces recensements corses sont en ligne pour l'instant sur le site du prestataire Arkhenum, en attendant d'être sous peu accessibles via la page d'accueil du site officiel du Conseil général de la Corse-du-Sud. Ces listes concernent la Corse-du-Sud et aussi la Corse toute entière. En effet, la période 1818-1911 a été mise en ligne et les recensements de 1818, 1846 et 1906 couvrent à peu près l'île entière. Pour 1821, seules quelques communes de l'arrondissement de Corte sont conservées. Tout espoir est cependant permis, le canton de Vallerustie et quelques autres communes ont été retrouvés dans une queue de classement de la série R, mais vu leur état de conservation, ces listes ne seront pas numérisées avant d'avoir été restaurées. 

Pour l'état civil, annoncé lui aussi en 2013, il va falloir encore patienter. En attendant, les généalogistes corses ont appris avec joie la mise en ligne d'une commune, celle de Porto-Vecchio en juillet 2013... 

NB : Merci aux différents lecteurs des forums de nous avoir transmis cette information et en particulier à Franck Tomi.

NB : pour accéder aux registres, cliquer sur le lien bleu pâle et peu visible "Consulter les listes" situé tout en bas de la page ou cliquer ici.

Liens :

L'état civil et les recencements de Corse-du-Sud, c'est pour 2013 !