Le portail national des registres matricules a un nom, le Grand Mémorial, et il sera lancé officiellement le 11 novembre. Cette mise en ligne sera très officielle, annoncée depuis l'Elysée par le président de la République, entouré de la ministre de la Culture, Fleur Pellerin et du secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, Kader Arif. On en sait un peu plus sur ce Grand Mémorial dont les grandes lignes avaient été esquissées dans les colonnes de La Revue Française de Généalogie par le directeur du Service interministériel des Archives de France, Hervé Lemoine et détaillées sur le site du Ministère de la Culture.
Ce site Internet sera accessible à l'adresse www.legrandmemorial.fr et donnera accès dans un premier temps aux registres matricules d'une quinzaine de départements avec une bonne surprise : l'indexation. Vous pourrez interroger le moteur de recherche directement par nom, mais pas seulement. L'outil national d'interrogation (encore en cours de développement) portera en effet sur 13 champs différents (nom, prénoms, lieux, dates, etc.) et permettra par exemple de demander la liste de tous les Poilus d'un village.
Toutefois la mise en place de ce système national suppose encore bien des efforts. Certes, la numérisation des registres matricules est quasiment achevée dans toute la France, même s'il reste ça et là quelques points noirs (dont Paris !). Mais le problème de l'indexation est loin d'être réglé : seuls une poignée de services d'archives départementales ont effectué cette indexation. Et la plupart restent confrontés à un problème de moyens et l'indexation peut se faire seulement de trois manières différentes.
- en interne et cela nécessite de mobiliser plusieurs agents sur un temps assez long,
- de manière collaborative en sollicitant de bonnes volontés (bénévoles, associations, généalogistes, etc.)
- ou enfin en sollicitant un fournisseur spécialisé qui de toutes les façons passera obligatoirement par Madagascar ou l'Ile Maurice, aucun prestataire n'étant capable d'effectuer une opération d'indexation massive en France.
Avant la fin du Centenaire, c'est à dire avant le 11 novembre 2018, le Grand Mémorial donnera accès à l'intégralité des registres matricules français. Une intégration des fiches des morts pour la France du site Mémoire des hommes est également prévue.
mon grand oncle est dcd dans la meuse et ramassé mort par mon grand pere lui meme jeune soldat..celui ci m a confié ses carnets de guerre écrits régulierement..tranchées...le chemin des dames..verdun les hopitaux...la légion d honneur etc.. ma mère (sa fille aurait aimé les faire publier)..
Rédigé par : mamette | 11 novembre 2014 à 20:22
Petite erreur dans l'article, l'adresse correcte du site est www.grandmemorial.fr
Rédigé par : Perrot | 11 novembre 2014 à 16:13
Je recherche les registres matricules de la Meuse. Mon père né dans ce departement en 1883 a participé à la Guerre 14-18
Rédigé par : Bernard WACH | 11 novembre 2014 à 14:22
Bonjour
Encore une belle occasion ratée par ANTENNE 2 ce 11 novembre pour sensibiliser les jeunes à ces commémorations du centenaire de la guerre 14-18 : le peu d'intérêt montré pour les travaux des "Petits Artistes de la mémoire". Elle n'a parlé que du premier prix, et vite fait. Manifestement ce ne l'intéressait pas.
Quant au projet "Grand Mémorial", il n'en a même pas été question.
Par contre, on a eu le droit à un grand nombre de visages de personnalités politiques actuelles dissertant sur le sujet. C'est surement plus important
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Rédigé par : Yves GERAULT | 11 novembre 2014 à 11:13
Bonjour,
Comment retrouver un aïeul mort au champ d'honneur à DURY LES AMIENS (somme) le 20 Mai 1918?
Merci d'avance
Rédigé par : CAYOL | 11 novembre 2014 à 11:10
De nombreux services n'ont pas indexé les 13 champs, demandés par le SIAF, c'était trop lourd.
Rédigé par : Sémiramis | 12 septembre 2014 à 10:46
En janvier 2013 le Service interministériel des Archives de France édite un cahier des charges type à destination des AD pour la numérisation des registres matricules. Il y est dit : "si cela est trop lourd financièrement pour le service, ne pas inclure d’indexation nominative dans le marché de numérisation, et se reposer sur les tables alphabétiques qui serviront dans l’immédiat d’outil de recherche. Toutefois, si un service souhaite effectuer une telle indexation, celle-ci sera bienvenue et pourra à terme être réemployée dans le cas où un portail thématique venait à être constitué". A cette date, certaines AD s'étaient déjà lancées dans la numérisation et l'indexation nominative selon leurs propres critères. En février 2014 le ministère de la culture, de la défense (anciens combattants) et l'Assemblée des départements de France annoncent la mise en place du Grand Mémorial. Des aides sont débloquées, les départements sont invités à s'associer à ce projet en faisant numériser et indexer les registres matricules. Des préconisations sont édictées pour l'indexation nominative (13 champs évoqués par l'article...).
Il aurait été bien d'anticiper ce projet ! Le centenaire de la Première Guerre mondiale était prévu depuis longtemps... A quoi va ressembler ce Grand Mémorial ? Les AD qui ont fait indexer leurs registres matricules avant 2014 ne vont pas reprendre ce travail pour coller aux nouvelles préconisations. Celles qui se sont contentées d'une numérisation des tables et des feuillets vont elles être en mesure de lancer un programme d'indexation dans les délais impartis ? Face à un (éventuel) afflux de demandes de travaux d'indexation, les prestataires sollicités auront ils d'autres choix que de faire (mal ?)réaliser ce travail à l'étranger ?
Rédigé par : Christian Lebrun | 12 septembre 2014 à 10:10
La solution 2 est en route au Centre Généalogique des Côtes-d'armor, suite à un partenariat avec les Archives départementales.
Déjà plus de 60.000 poilus indexés et consultables via l'application "Matricules (22)".
http://www.genealogie22.com/matricule.php
Un vaste chantier facile à gérer par une association dynamique, mais très difficile budgétairement à gérer, dans un environnement contraint, par les Archives départementales.
Rédigé par : Michel MORO | 11 septembre 2014 à 10:34
Bonjour.
Enfin, et encore pas pour l'ensemble des départements.
Pourquoi envisager la solution n°3 ? en plus à l'étranger, je croyais avoir compris qu'il fallait encourager les entreprises françaises, mais là aussi j'ai du mal comprendre, à moins que ce ne soit un scandale de olus
Heureusement surpris et malheureusement très déçu.
Jean-François CROHAS
Rédigé par : jfcrohas | 10 septembre 2014 à 11:01
bravo une bonne initiative... effectivement la solution 2 est la plus logique.... et la moins couteuse et surement la plus rapide. a condition bien sur que l'on ne demande pas en faire une usine a gaz comme sait si bien le faire l'administration française en défendant des pré-carré d’arrière garde. remarqué que pour commémoré une guerre qui fut elle d’arrière garde, ce serait le pompon
Rédigé par : lloret | 09 septembre 2014 à 18:38
Les solutions 1 et 3 nécessitent des dépenses d'argent public. La solution 2 est la seule qui doivent être envisagée pour un gage de fiabilité, de pérennité et d'efficacité à long terme.
Amitiés
Rédigé par : VOYEAUD Yannick | 09 septembre 2014 à 14:17