Dans les Pyrénées-Atlantiques, la recherche du parcours militaire d'un aïeul prend l'allure d'une promenade champêtre : un, je tape le nom de mon ancêtre, deux je clique sur son dossier et je lis toutes les informations sur lui ! Certes, le département n'est pas le premier à proposer une telle indexation (*). Mais la simplification et la mise à disposition de tous crée quasiment un fossé numérique entre les départements qui l'ont fait et ceux qui ne l'ont pas encore fait.
Pour mémoire, lorsque les noms ne sont pas indexés, il faut d'abord chercher dans les tables alphabétiques, relever le numéro de l'aïeul, fermer le répertoire numérique, ouvrir celui des registres et se reporter à la bonne fiche matricule. Un travail que maîtrisent avec brio les généalogistes aguerris, mais qui rebute bien des néophytes. Dans le 64, deux clics suffisent.
Les soldats sont donc bien traités dans les Pyrénées-Atlantiques, y compris ceux de la Grande guerre, puisque l'indexation a été récemment étendue de la classe 1918 à 1921. Pour mémoire, les classes d'âges représentent les listes de soldats recrutés l'année de leur 20e année. Donc celle de 1915 est relative aux hommes nés en 1895.
Les archives de ce département proposent également un document chaque mois, certains concernent le recrutement militaire. Vous pouvez par exemple lire une savoureuse correspondance entre le commissaire de Police de la ville de Salies-de-Béarn et le sous-préfet de l’arrondissement d’Orthez en 1916 relative à la disparition d'un jeune garçon durant quelques jours. Tout compte fait, le gamin de 13 ans avait tout simplement voulu s'engager sous les drapeaux et a bien entendu été reconduit dans ses foyers !
(*) il y a eu avant les Pyrénées-Atlantiques, l'Ain, les Bouches-du-Rhône, les deux départements corses, la Loire-Atlantique, la Haute-Marne, la Mayenne, l'Oise, la Sarthe, la Haute-Savoie et le Tarn.
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