Le portail de archives des Alpes-de-Haute-Provence fait sa cure de jouvence. En ligne depuis 2008, il adopte une nouvelle présentation signée Arkothèque. Les changements -cosmétiques sur la page d'accueil- portent principalement sur l'ergonomie, les informations sont plus accessibles, plus faciles à trouver, tandis que le fond reste le même dans une présentation plus agréable et plus claire.
Le site propose ainsi toujours l’état civil avec les registres post-révolutionnaires, les actes paroissiaux, les tables décennales et les tables annuelles. Précisons que dans ce département, les deux collections, départementale et communale ont été numérisées et se complètent. Il y a également les recensements de la population, les registres matricules militaires de 1878 à 1921 (indexés par patronymes), un fonds de cartes postales, le cadastre napoléonien et le fonds de photographies Eysseric.
Des fiches d'aide permettent au chercheur de se retrouver sous forme de dossiers méthodologiques sur le cadastre, l'histoire communale, la recherche militaire, la recherche toponymique, sur la transformation du paysage, sans oublier le "Comment réaliser des recherches généraligiques" (sic), qui, s'il n'est pas trop méthodologique, fourmille de renseignements utiles sur l'état civil protestant de Manosque (1669-1684) et d'autres fonds non accessibles en ligne, mais qui valent le déplacement à Gap pour retrouver par exemple des enfants abandonnés avant le XVIIIe siècle.
Ce nouveau design du portail a bien entendu conservé l'intéressant module d'annotation collective, que les archives des Alpes de Haute-Provence ont été parmi les premières à adopter (accessible lorsqu'on est connecté). Réservé aux registres paroissiaux, il peine quand même à décoller avec pour l'instant 7.132 annotations réalisées à ce jour. Mais peut-être cette nouvelle présentation du site va-t-elle donner des ailes aux annotateurs, que l'on encourage vivement ?
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