GénéInfos

Enfin un vrai site généalogique pour la Lozère !

Chose promise, chose due, les archives départementales de la Lozère ont inauguré aujourd'hui mardi 6 novembre 2012 leur nouveau portail Internet. Et cette fois-ci, la déception ne devrait pas être au rendez-vous, puisque tout ce qui ne fonctionnait pas sur l'ancien site s'affiche normalement grâce à l'outil de navigation proposé par la société Vtechnologie. 

Les généalogistes recherchant leurs aïeux en Lozère ont donc désormais un accès direct et facile aux registres paroissiaux et d'état civil jusqu'en 1902, au cadastre napoléonien, aux monographies des instituteurs et à des ressources iconographiques. A cela s'ajoutent les premiers registres de l'enregistrement et du contrôle des actes des notaires (le reste est en cours de numérisation), sans oublier tout un volet sur l'état des fonds et des instruments de recherche en ligne avec des répertoires. 

L'ouverture de ce nouveau portail plus efficace signe la coupure (effective depuis ce matin) du site du Centre Départemental des Ressources Culturelles tant critiqué. Il sera remplacé par le site Culture Lozère actuellement en construction. Autre fermeture à signaler, celle de la visionneuse de l'état civil de la Lozère mise en ligne par deux internautes. Après avoir rendu tant de bons et loyaux services depuis 2006, ce site parallèle vient lui aussi de fermer définitivement ses portes, sa mission n'ayant plus d'objet. 

Liens

• Adresse du nouveau site des Archives départementales de la Lozère
• Feu le site du CDRC
• Feu l'accès parallèle aux actes en ligne (pour hommage :-)
• Le nouveau site de la Lozère ouvrira en novembre

Remise en service du site des Archives du Lot

Ouf, après une semaine de coupure, le site Web des archives départementales du Lot reprend du service ! Même si un message laconique du département daté du 25 octobre annonçait "l'indisponibilité" du site, de nombreux utilisateurs s'étonnaient de cette mise hors service. L'absence du site Web était d'autant plus inquiétante qu'elle s'accompagnait d'un message de piratage sur certains navigateurs (notamment les mobiles). Or le site avait déjà été victime d'un détournement peu après son lancement en août 2011.

Renseignements pris auprès du Conseil Général, dont le service informatique gère les sites, le portail des archives dépatementales est à nouveau accessible depuis ce matin. Sans vouloir s'étendre sur les raisons de cette interruption de service, son porte-parole s'est borné à indiquer que l'accès aux pages dédiées aux archives départementales avait été interrompu suite à "un incident technique survenu sur la nouvelle interface". 

Vous pouvez donc reprendre vos recherches en ligne et consulter l'état civil depuis le XVIIe siècle jusqu'à 1902, les listes nominatives de recensement de 1836 à 1911, les tables des successions et absences de l'Enregistrement et les tables des registres matricules pour les classes de 1869 à 1940. Vu l'intérêt de cet ensemble de fonds numérisés pour la recherche d'ancêtres, on comprend mieux la réaction des généalogistes qui ont été nombreux à nous faire part de leur étonnement, voire de leur inquiétude ! 

Liens :

• Le Lot ne répond plus (août 2011)
• Les archives du Lot sont en ligne

Venez tester le nouveau site des Archives des Landes !

La navigation sur l'ancien site des Archives des Landes mis en ligne en avril 2009 était particulièrement difficile. Souvenez-vous : consulter les registres paroissiaux et d'état civil nécessitait une lecture approfondie du mode d'emploi. Venez tester le nouveau site, il va effacer tous vos mauvais souvenirs !

Le nouveau portail au désign très soigné donne accès à un nombre de ressources bien plus important, à la fois à des documents numérisés et des instruments de recherche. En particulier, l'accès aux actes de catholicité et de l'état civil se fait en direct depuis la page d'accueil. Désormais la navigation ressemble à l'offre d'autres archives départementales en ligne. C'est la solution proposée par Arkothèque qui a été choisie. 

Attention, ce sous-site est encore en phase de test pour une période de deux mois. Après des tests intenses en interne, il est soumis aux essais réels des internautes pour une "validation de service régulier" (aussi appelée VSR). Des dysfonctionnements peuvent encore apparaître notamment dans les résultats de recherche. Ils ont été identifiés et le service met tout en œuvre pour les corriger au plus vite. Vous pouvez signaler les éventuels problèmes par la page Contact des AD40. 

Le portail donne accès aux registres paroissiaux et d'état civil, aux tables du recrutement militaire, au cadastre napoléonien et à de nombreux documents figurés, cartes postales, dessins, gravures, cartes à jouer, portraits, cartes géographiques du XVIIe au XIXe siècle, affiches, plans des bâtiments publics, de voirie et de voies d’eau. 

Liens :

• Nouveau site Web : Archives départementales des Landes
• AD 40 : Réouverture de la salle de lecture des archives landaises (article d'août 2010)

L'état civil de l'Indre remis en ligne début 2013

Mais que devient le module de consultation de l'état civil en ligne des archives de l'Indre ? Il devrait refaire surface début 2013, assure t-on aux archives départementales à Châteauroux. Rappelez vous, au mois de janvier dernier, l'état civil ancien berrichon avait fait un aller-retour très rapide sur le Web sous la forme d'un module de consultation de l'état civil ancien, retiré en toute hâte quelques heures plus tard.

Des raisons techniques avaient été évoquées, notamment un problème de bande passante. Avec 49.000 pages vues en une journée, le système avait connu des problèmes de lenteurs, puis d'inaccessibilité. Et le service informatique avait dû couper la liaison, l'état civil ayant été en quelque sorte victime de son succès. Derrière ce problème de débit, les premiers utilisateurs avaient également remarqué de nombreuses erreurs d'indexation : les registres ne correspondaient pas toujours aux communes annoncées, et n'étaient pas toujours correctement attribués dans la carte donnant un accès géographique. 

Tout le développement étant effectué en interne, l'indulgence est donc de rigueur, mais l'impatience des généalogistes reste vive. Pas pour tout le monde semble t-il : pendant que les uns rongent leur frein, certains utilisateurs ont gardé le lien direct donnant accès aux registres. Et une fois que la foule est partie, le site semble s'afficher à vitesse satisfaisante. Les archives départementales profitent même de cette consultation officieuse pour régler au fur et à mesure les anomalies rencontrées. Chut, le secret de l'adresse directe pour l'état civil de l'Indre est bien gardé. Ne comptez pas sur la RFG pour vous donner les clés de ce petit paradis généalogique berrichon avant l'heure officielle. Tout juste laisserons-nous un indice : un lien figure ici même sur ce site, publié par un internaute indiscret. Mais nous n'avons rien dit... 

A lire : 

• Indre : l'état civil ancien est en ligne
• Des nouvelles de l'Indre en ligne

 

 

Les archives de Vendée font peau neuve sur Internet

Plus qu'un lifting, c'est à un véritable approfondissement que nous convient les archives départementales de Vendée sur le Web. Ouvert en 2003, avec l'intégralité de l'état civil et de nombreux inventaires et catalogues, le portail de consultation des archives en ligne se renouvelle. En cet automne 2012, il présente des tons adoucis, une navigation repensée et une interactivité renforcée pour une meilleure découverte de ses contenus -généalogiques ou non- qui ont été enrichis.

Le site Internet vendéen a déjà connu plusieurs vies, souvent précurseur des évolutions des pratiques généalogiques sur le Web. Après l'ouverture en 2011 du l@boratoire des internautes, un espace collaboratif destiné à créer des échanges, à faire entrer le public "dans le cabinet de l’archiviste et sa salle de tri", le portail insiste aujourd'hui sur l'actualité avec la mise en avant des informations récentes, de la lettre d'information et de l'agenda, le tout étant accessible en s'abonnant via un flux RSS. 

Le site se veut encore plus interactif et présente toutes les possibilités du public de participer, apporter sa pierre à l'édifice, avec ses connaissances personnelles (par exemple en enrichissant la base nominative des noms de Vendée qui comporte déjà 1,6 million de noms), en partageant énigmes et travaux historiques au sein du L@boratoire des internautes ou en contribuant à l'un des dictionnaires historiques. La rubrique l'Appel au public récapitule les nombreux projets collaboratifs initiés par les archivistes vendéens. 

Enfin, sur le rythme de la ballade, le site vous invite à remonter le temps et accéder aux expositions virtuelles et aux articles historiques inédits. La page Première visite vous présente les nouveautés : suivez le guide ! 

Liens : 

• Le portail des archives de la Vendée
• Consulter les archives numérisées
• Première visite 

A lire :

• Le L@boratoire des internautes des archives de la Vendée
• Guerres de Vendée : des archives côté Bleus et côté Blancs

 

Le nouveau site de la Lozère ouvrira en novembre

Retrouver ses ancêtres en Lozère va redevenir un plaisir avec l'ouverture annoncée d'un nouveau site pour les archives départementales. Jusqu'ici, les généalogistes vivaient un véritable cauchemar : le site Web était incompréhensible, la localisation des ressources par commune était quasi impossible et l'accès aux images relevait du parcours du combattant ! On ne pouvait pas faire pire en terme de confort d'utilisation. 

Le prochain site Internet, c'est promis, effacera tous ces mauvais souvenirs. Pour preuve, c'est un prestataire reconnu qui a été choisi pour "motoriser" l'accès aux images. La société Vtechnologie est connue pour avoir mis en ligne de nombreux portails d'archives comme ceux du Puy-de-Dôme, de l'Ain, de l'Hérault, du Loir-et-Cher, de l'Aisne et bien d'autres qui donnent toute satisfaction à leurs utilisateurs. La date officielle de l'ouverture du nouveau site lozérien n'est pas encore fixée, mais ce n'est plus qu'une question d'inscription à l'agenda pour le début novembre 2012.

Les archives disposeront donc de leur propre site Web dont le contenu va se substituer à celui présenté actuellement sur le site du Centre départemental des ressources culturelles, qui n'était plus mis à jour. Les généalogistes auront accès à des contenus déjà en ligne depuis 2006 comme les registres paroissiaux et d'état civil jusqu'en 1902. Mais il y aura aussi de nouveaux documents, comme le cadastre napoléonien et les monographies des instituteurs et aussi de nouvelles ressources iconographiques. A cela s'ajoutera dans un proche délai, les registres de l'enregistrement et du contrôle des actes des notaires qui sont en cours de numérisation, sans oublier tout un volet sur l'état des fonds et des instruments de recherche en ligne avec des répertoires. 

La Lozère avait été l'un des premiers départements à proposer des archives publiques en ligne, dès 2006, juste après la Mayenne et la Savoie. Hélas, très rapidement, les solutions techniques retenues s'étaient avérées très complexes et obsolètes. Un internaute avait même pris le relais pour mettre en ligne un outil de consultation digne de ce nom. Hélas, en raison du changement de serveur et de toute l'architecture technique, il n'a pas été possible de conserver des adresses pérennes pour les images. Dommage pour les généalogistes qui avaient commencé à indexer ou avaient placé des liens, leur travail tombe à l'eau, tout comme l'outil d'accès rapide dont les liens seront rompus. Il n'est pas prévu de plateforme d'indexation collaborative. 

Liens :

• L'actuel site du Centre départemental de ressources culturelles de la Lozère
• L'outil d'accès rapide inventé par un internaute pour y accéder
• L'adresse du nouveau site des archives de la Lozère (ouverture début novembre)

L'Aisne recherche le découvreur d'Autremencourt... désespérément

Les Archives départementales de l'Aisne lancent un intriguant appel sur leur site Web. Le "découvreur d'Autremencourt" est prié de prendre contact de toute urgence pour combler les lacunes de l'état civil... 

Les internautes se rendant sur le très institutionnel site Web des archives départementales de l'Aisne n'en croient pas leurs yeux. Ils peuvent y lire depuis quelques jours un étrange appel à l'attention "du découvreur d'Autremencourt". Celui-ci est prié de contacter le service "au sujet des actes manquants pour l'état civil d'Autremencourt et Toulis-et-Attencourt". Suite à son courrier, les archives se montrent "très intéressées par ces documents qui permettraient de combler les lacunes existant dans les collections".

Renseignements pris, ceci n'est pas un canular et prend même la tournure d'un drôle de polar. Comme dans une affaire policière, les archives départementales cherchent à entrer en contact avec l'auteur d'un courrier signalant l'existence de registres paroissiaux manquants sur le site Internet de l'institution. Cela concerne les communes d'Autremencourt et Toulis-et-Attencourt. L'individu se propose de restituer ces registres qui apparemment ont été détournés des collections publiques à une date inconnue. Seul problème, l'homme souhaite garder l'anonymat et n'a bien sûr laissé aucune coordonnée, se bornant à indiquer qu'il suffira de laisser un message sur le portail des Archives. Ce qui a été fait, pour l'instant sans succès.

"Nous avons reçu cette lettre, accompagnée d'un Cd-Rom contenant des photos et après vérification, nous nous sommes aperçus que l'homme disait vrai. Les photos montrent qu'il est bien en possession de ces registres manquant", raconte Fabienne Bliaux, la directrice adjointe des Archives départementales de l'Aisne. Pour l'instant, les Archives souhaitent régler cette affaire à l'amiable, n'entendant entamer aucune poursuite contre cette personne qui pourrait cependant être considérée comme receleur. A bon entendeur... Reste à entrer en contact avec lui. La petite annonce a été postée sur la page d'accueil. Recherche découvreur d'Autremencourt, désespérément...

Lien :

Archives départementales de l'Aisne

Alès démarre la mise en ligne de son état civil

La ville d'Alès dans le Gard a ouvert une page spéciale pour l'état civil ancien au sein de son portail municipal. La commune propose ainsi de rendre accessible progressivement les registres paroissiaux et pastoraux, puis tous les actes d'état civil. La mise en ligne des registres d'ancien régime est bien avancée, tandis que celle de l'état civil démarre tout juste est s'arrête pour l'heure à 1807. Les tables décennales sont déjà en ligne au complet (depuis décembre 2008) avec l’ensemble des tables des naissances, mariages et décès conservées de 1792 à 1902. À cela vient s'ajouter un registre très intéressant : la table générale des catholiques de 1747 à 1786 qui retrace tous les actes religieux de cette période.  

Si la visionneuse est parfaitement classique et ergonomique (en provenance de chjez Mnesys), l'identification du bon registre est un peu moins bien pensée et l'on ne sait pas trop par où commencer. En fait, il suffit de dérouler le menu « Tous » et de sélectionner le type d'acte recherché parmi les Naissances/Baptêmes, Mariages/ Publications de mariages, Divorces, Décès/Sépultures. Indiquez une année, sinon vous serez noyé sous les résultats et vous obtiendrez l'inventaire des registres archivés. Un clic sur la case « Documents numérisés » et vous ne verrez s'afficher que les registres en ligne.

Pour les tables decennales, le formulaire de recherche de registre est beaucoup plus simple. Il suffit de sélectionner une période, l'initiale du nom de famille et le type de registre souhaité (Naissance, Mariage ou Décès). L'initiative d'Alès de mettre en ligne les registres d'état civil est remarquée dans le Gard, département où seule la ville de Nîmes s'apprête à faire aussi cet effort (pour compléter ses tables décennales déjà en ligne), tandis qu'aux archives départementales, la publication sur le Web de ce type de document reste à l'état de "projet". 

Liens vers l'état civil d'Alès :

• Actes d'état civil
• Tables décennales

A lire :

• Gard, l'état civil reste un projet
• Alès, les tables decennales sont en ligne

L'état civil de Meudon est numérisé, indexé et sur Internet

Un site Web qui donne beaucoup au généalogiste mais ne laisse pas la bride sur le cou à tous les usages, en bref qui reste sous contrôle ? C'est l'axe choisi par les archives de la ville de Meudon dans les Hauts-de-Seine qui a inauguré ce week-end lors des Journées du Patrimoine son portail en ligne. Les généalogistes peuvent désormais consulter près de 25.000 actes d'état civil de 1793 à 1890, avec cependant de claires limites fixées par les archivistes.

La bonne surprise, c'est que l'intégralité des actes de naissance et de mariage a été indexée et est accessible via le moteur de recherche par une simple requête sur le nom de famille. En un clic, l'internaute accède à la liste des résultats correspondant à sa requête, puis à la page du registre numérisé. Le site est simple, rapide et livre même de précieux renseignements. Il indique par exemple si le sujet est concerné par d'autres actes et renvoie, le cas échéant, vers les mentions marginales. 

Le revers de la médaille est que la seule possibilité de recherche passe par ce moteur de recherche. Et tout performant qu'il soit, il ne permet pas de feuilleter les pages des registres. Il est donc impossible d'effectuer une recherche systématique par date sur une orthographe trop approximative pour être comprise même par le plus intelligent des moteurs de recherche. Dommage. "Pour l'état civil, nous n'avons pas souhaité de feuilletage des registres pour en garder la totale maîtrise", souligne la directrice Stéphanie Le Toux qui ne s'interdit pas cependant de placer éventuellement dans une prochaine mise à jour, les registres paroissiaux sous ce système feuilletable.

"Nous disposons d'une version numérisée des registres paroissiaux, mais elle est de piètre qualité, car elle a été faite d'après des microfilms qui ne sont pas eux mêmes très bons. L'indexation est effectuée mais elle est encore sur des fiches en cartons. Indexer et éventuellement renumériser les paroissiaux, nous le ferons sans doute dans quelques années", indique la responsable. La priorité du moment, c'est de finaliser l'indexation par rue des recencements de 1817 à 1911 (déjà accessibles en ligne). Reste également à indexer et mettre en ligne les actes de décès, car pour l'heure, le nom d'un décédé renvoie sur la seule table décennale de 1792 à 1902, ce qui sera fait "courant 2013".

Soulignons que l'indexation a été réalisée par une vingtaine de bénévoles assidus en salle de lecture et qu'elle est le fruit d'un travail de vingt ans, s'appuyant sur le logiciel GAO-Actes. 

Rechercher :

• Site de la ville de Meudon avec accès aux archives
• Formulaire de recherche naissances et mariages
• Tables decennales des décès feuilletables

A lire :

• Etat civil des Hauts-de-Seine : peut mieux faire !

Etat civil en ligne des Hauts-de-Seine : peut mieux faire !

Nouveau : après les tables décennales, voici l'état civil ancien des Hauts-de-Seine qui vient d'être publié sur le site Internet des archives départementales. Tout comme les tables décennales, déjà en ligne depuis janvier dernier, l'état civil couvre la période des années 1793 à 1885, soit 300.000 images de registres. Et concernant l'étendue géographique, il s'agit de 32 communes sur les 36 que compte ce département. Les Hauts-de-Seine, dont on sait qu'il s'agit du plus riche département de France est paradoxalement celui qui compte le moins de communes et figure parmi les départements les plus jeunes, créé en 1964 de la scission des grands département de la Seine et de la Seine-et-Oise. Les 4 communes manquantes sont celles dont la création est récente : Malakoff, créée le 8 novembre 1883, Bois-Colombes créée le 13 mars 1896, La Garenne-Colombes, créée le 2 mai 1910 et Villeneuve-la-Garenne créée en 1927. 

Dans les choix des archives des Hauts-de-Seine, on peut regretter deux choses. L'une, technique concerne la piètre qualité des microfilms ayant servi de support à la numérisation. Elle rend certains registres difficilement lisibles et l'impression est renforcée par la visionneuse peu souple ni très maniable. Vu le nombre de communes peu important, le département aurait peut-être pu financer une vraie numérisation à partir des documents originaux ?

L'autre regret a trait aux dates retenues pour la mise en ligne des registres d'état civil qui s'arrêtent à 1885. Le plus grand développement démographique des Hauts-de-Seine s'est précisément déroulé dans la période qui ne figure pas en ligne, soit des années 1880 aux années 1930. Quel dommage que les archives n'aient pas continué la publication en poussant par exemple jusqu'à 1912 comme l'y autorise désormais la CNIL ? Mais peut-être que ce projet pourra être mené à bien dans le cadre du déménagement, actuellement étudié, des archives de Nanterre vers Saint-Cloud ? 

En manipulant ces registres virtuels, le généalogiste en ressort avec le goût un peu amer de la déception, en se disant du département le plus riche de France : "peut mieux faire" ! 

Liens :

• Site Web des archives des Hauts-de-Seine
• Présentation du site lors de son ouverture en janvier 2012
• Projet de déménagement vers Saint-Cloud