Jacques Martin, le plus célèbre des 1.293 porteurs de cette bien banale identité, un parmi des quelque 50 ayant vu le jour à Lyon, repose désormais au cimetière de la Guillotière aux côtés de ses parents.
Né en effet dans cette ville, Jacques Martin était le fils de Joannès Martin, un bourgeois assez atypique, dont la vraie vocation était d’être artiste – il était à la fois humoriste, acteur et chanteur de talent. Mais la vie et un premier mariage en avaient décidé autrement, faisant de lui un industriel en soieie, qui se spécialisera dans la fabrication de tissus pour parapluies.
Après avoir divorcé, il avait épousé en secondes noces Germaine Ducerf – qui est donc la mère de Jacques –, laquelle était la fille d’un homme au parcours lui aussi original. Johanny Ducerf avait en effet commencé par être chef de cuisine du tzar Nicolas II, avant de rentrer au pays et d’ouvrir un restaurant à Lyon, sur la place des Terreaux, où il initiera notamment à son art le père de Paul Bocuse.
Ainsi donc, la généalogie, une fois de plus, éclaire magistralement un personnage et son parcours, montrant que c’est à son père et à son grand-père que Jacques Martin devait les atouts qui lui ont permis de réussir. Au plan purement généalogique, ses racines se situaient :
- en Bugey (à Saint-Rambert) pour les Martin,
- en Savoie avec la Tarantaise (Saint-Bon / Courchevel) pour la grand-mère paternelle (Sullice, Blanc…) et Attignat-Oncin, au sud de Chambéry, pour l'autre grand-mère (Guillon-Cottard),
- en Charollais pour la branche maternelle (Ducerf, à Saint Symphorien-des-Bois, avec un arrière grand-père garde-chasse, qui racontait à ses petits enfants avoir tué un loup…).
Nous aurons l'occasion de revenir sur ce grand personnage, qui a eu lui-même huit enfants, ce samedi dans l'émision Généalogie sur Europe 1.
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