"VERGÉ n'est pas VERGE, DUÇON n'est pas DUCON." A chaque nouveau scrutin, des citoyens voient leur patronyme écorché, voire incorrectement orthographié, comme le constate et le dénonce l’association Mon nom accentué qui se bat pour une accentuation de leur nom de famille sur les documents administratifs : carte vitale, listes électorales…
413 personnes présentes sur 58 départements du territoire français adhèrent aujourd’hui à l’association. "Nous parlons de noms accentués pour la facilité de l'expression. En réalité, notre préoccupation est de défendre toutes les particularités des noms propres : les signes diacritiques (accents et cédilles), les ligatures (æ et œ) et les espaces (traits d'union et apostrophes)."
En cette veille de premier tour des élections municipales et cantonales, leur message aura-t-il été entendu ? En regardant plusieurs cartes électorales, le constat est frappant : là où une lettre devrait être accentuée, elle n’y est pas.
Pourtant la circulaire du 6 mars 1997 relative à l'emploi du français dans les systèmes d'information et de communication des administrations et établissements publics de l'État (citée par l'association) est claire à ce sujet :
Les caractéristiques techniques des équipements fournis aux agents publics et des systèmes d'information développés par ou pour les services publics doivent permettre le respect intégral des caractéristiques typographiques du français et des autres langues européennes à caractères latins.
Il ne devrait donc pas y avoir d’erreur dimanche… Verdict lundi matin !
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