La famille Gagnon est enfin arrivée chez ses cousins québécois, comme nous vous l'annoncions récemment.
Nous profitons de l'été pour vous donner un écho de ce périple, tel que de nombreux généalogistes français ont pu le vivre cette année Outre-Atlantique. Nous laissons la parole à deux représentants de cette famille aux racines plantées dans les deux rives : Francis Gagnon et Sylvain Gaignon.
Après un an de préparation, d'échanges téléphoniques, de courriels, de réunions, de questions de toute sorte.....pour les vingt-et-un Gagnon présents à l'aéroport, c'était presque un soulagement (et malgré les quelques tensions du départ) d'être enfin là, de faire parti du voyage ! Notre traversée de sept heures, sous une météo clémente, nous sembla presque de courte durée. Les échanges avec nos hôtesses nous donnaient déjà un avant-goût de nos relations avec nos cousins et cousines.
A l'arrivée a Montréal, Jean-Paul Gagnon, l'organisateur de notre séjour, nous accueillait avec cette chaleur et cette gentillesse qui caractérise l'esprit de cette province. C'est devant le travail réalisé par des personnages hors du commun, comme Jean-Paul, que nous réalisons le retard que nous avons en France dans nos recherches généalogiques.
Trois heures de car plus tard, arrivée à Québec et rencontre avec nos familles d'accueil pour 4 jours ; nos cousins et cousines nous prennent en charge avec cette générosité et cette simplicité qui nous met tout de suite a l'aise. Les échanges vont bon train et nous buttons souvent sur des mots que nous connaissons mais qui n'ont plus le même sens ici : la galerie devient véranda, la valise devient coffre et le bouchon (routier) devient congestion... Autant d'occasion de rire et de plaisanter sur ces différences.
Viennent ensuite les célébrations officielles, avec la F.F.S.Q d'abord, où nous retrouvons d'autres familles issues du C.F.F.R. : les Dube, les Bouillanne, les Boutins, les Gautreau... Tant de noms, tant d'échanges, tant de fraternité. Avec l'association des Gagnon et Belzile ensuite, la journée devient plus familiale : "Vous êtes de la ligne de Robert ? de Jean ?" Quinze ans d'échanges ont créé des liens forts.
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