Fin mars, le site Rue89 a publié un article assez complet, sous la plume de Sarah Masson, sur le phénomène croissant de la psychogénéalogie (lire l'article ici). L'auteur s'appuie sur une série d'exemples et de témoignages pour illustrer cette "investigation qui consiste à trouver la part cachée de nos origines. Une thérapie qui s'intéresse aux empreintes psychologiques que les ancêtres peuvent laisser à leur descendance".
Elle a également interrogé une palette de thérapeutes, au premier rang desquels le psychanalyste Serge Tisseron qui préfère "tenir compte du passé familial pour analyser les difficultés du présent plutôt que, comme les psychogénéalogistes, chercher les origines des troubles présents dans le passé familial". Il s'oppose en cela à Anne Ancelin Shützenberger, devenue une référence en la matière, et son syndrome d'anniversaire qui veut que des faits similaires se reproduisent sur différentes générations à des dates-clés.
Sarah Masson évoque également les risques de dérives sectaires, ainsi qu'une autre forme de thérapie appelée la "psychophanie", inventée par Anne-Marguerite Vexi, orthophoniste de formation : le patient s'exprime et communique avec ses ancêtres, à l'aide d'un clavier d'ordinateur. De-là à ce que votre arrrière-arrière grand-père s'affiche sur votre écran...
Les commentaires récents